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En Papouasie-Nouvelle-Guinée, « la situation est dramatique » après un glissement de terrain d’une ampleur inédite

Plus de 2 000 personnes pourraient avoir été enterrées vivantes, annoncent les autorités. Les opérations de secours sont compliquées par l’isolement de la zone montagneuse touchée, et la coupure de la route principale.

Par  (Sydney, correspondance) et

Publié le 27 mai 2024 à 09h46, modifié le 27 mai 2024 à 17h57

Temps de Lecture 3 min.

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Près du lieu où  s’est produit un glissement de terrain, dans le district de Mulitaka (province d’Enga), en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 26 mai 2024.

Pour l’instant, seuls « cinq corps et une jambe » ont été retrouvés sous le gigantesque glissement de terrain qui a englouti un village du nord-ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le matin du vendredi 24 mai. Mais le gouvernement de cet Etat insulaire de l’Océanie a annoncé, lundi 27 mai, que plus de 2 000 personnes pourraient avoir été enterrées vivantes. La veille, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une branche de l’ONU, avait avancé un bilan probable à 670 victimes. Surpris dans leur sommeil à 3 heures du matin, la plupart des habitants du village de Yambali, dans la province d’Enga, n’ont pas eu le temps de fuir.

Samedi, les autorités locales faisaient état de seulement sept blessés, dont un enfant, pris en charge par les services de secours. Environ 150 maisons et deux dispensaires ont été ensevelis. Six autres villages ont été touchés. Les fortes pluies des dernières semaines sont la cause probable de la catastrophe. Le gouvernement a fait appel à l’aide internationale. L’ancien colon australien, l’un des voisins les plus proches de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé préparer l’envoi d’aide humanitaire.

Dimanche, les secours cherchaient à évacuer 1 250 survivants vers des zones plus sûres, car des pans de collines continuent de s’effondrer. Les glissements de terrain ont en effet tendance à se propager : une fois une zone déstabilisée, les terrains voisins peuvent, eux aussi, être entraînés. « Nous avons averti les populations locales, qui recherchent leurs proches, d’être très prudentes », témoigne, depuis la capitale Port Moresby, Maki Igarashi, la responsable de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

« Situation est dramatique »

« Les Papouasiens sont habitués aux éruptions volcaniques, mais, à ma connaissance, c’est la première fois que le pays est confronté à un glissement de terrain d’une telle ampleur et avec autant de victimes. La situation est dramatique », juge l’humanitaire. L’organisation compte 150 volontaires basés dans la région des Hautes-Terres, « prêts à intervenir, dès que possible, pour notamment apporter des biens de premières nécessités comme des couvertures, des kits d’hygiène ou encore des jerricans à eau », précise Maki Igarashi contactée lundi matin.

Sur place, les sauveteurs ont désormais peu d’espoirs de retrouver des survivants, ensevelis sous 6 à 8 mètres de boue. « Les gens sont en train d’accepter cette catastrophe, l’heure est au deuil et à l’affliction », a déclaré dimanche Serhan Aktoprak, chef de la mission de l’OIM dans ce pays insulaire du Pacifique Sud, cité par l’agence Associated Press.

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