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Covid-19 : une circulation virale accrue, boostée par le nouveau sous-variant KP.2

Les passages aux urgences et les actes de SOS-Médecins pour suspicion de Covid-19 sont en hausse, mais ce sous-variant ne semble pas provoquer de formes plus sévères de la maladie.

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Publié le 19 juin 2024 à 17h10, modifié le 20 juin 2024 à 06h53

Temps de Lecture 3 min.

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Vaccination contre le Covid-19 dans une pharmacie d’Ajaccio, en Corse, le 5 octobre 2023.

Il s’agit d’un léger rebond. Depuis la mi-mai, le virus du Covid-19 semble circuler plus activement en France et dans le reste de l’Europe. Différents indicateurs convergent dans ce sens : les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 sont en augmentation dans l’ensemble des classes d’âges (+ 19 %) et les actes de SOS-Médecins pour les mêmes motifs sont également en hausse (+ 29 %), avec une part d’activité supérieure à celles observées en 2023 et 2021 à la même période. Les signaux étaient encore plus forts (respectivement + 52 % et + 51 %) la semaine précédente.

La surveillance des eaux usées, désormais assurée par le réseau Sum’Eau, témoigne elle aussi d’une circulation virale en hausse dans les douze stations surveillées à l’échelle nationale. C’est particulièrement le cas en Occitanie, sur les stations de Toulouse (Haute-Garonne) et Lescar (Pyrénées-Atlantiques). Cette circulation virale est également élevée en Ile-de-France, selon les données issues des séquences prélevées en laboratoire.

Comportements de la population

Cette vision impressionniste de la situation – la seule possible depuis la fin de la plate-forme SI-Dep (pour « système d’information de dépistage »), en juin 2023, et la mise en pause de la surveillance des infections respiratoires aiguës d’avril à octobre – ne permet pas d’évaluer une incidence précise mais affiche une tendance claire à la hausse par rapport aux semaines précédentes. Même constat au niveau européen, où le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) souligne dans son bulletin du 14 juin qu’« après une période de très faible activité du SARS-CoV-2, on constate une augmentation dans certains pays ».

A quoi attribuer ce retour de flamme ? Comme à chaque vague, les comportements de la population, tout comme les conditions météorologiques, sont à prendre en compte. Au printemps, de nombreuses fans de Taylor Swift ont témoigné sur les réseaux sociaux avoir réalisé des tests, qui se sont révélés positifs, après avoir assisté à l’un des concerts de la chanteuse américaine. Il est fort possible que ces événements, du 9 au 12 mai à Paris et les 2 et 3 juin à Lyon, aient constitué des clusters, comme cela a souvent été le cas lors de précédents rebonds épidémiques.

Mais cette hausse des cas correspond aussi et surtout à l’essor d’un nouveau sous-variant sur le territoire français et dans de nombreux pays : le sous-lignage KP.2, rejeton du variant JN.1 qui avait accompagné le pic de contaminations à l’hiver 2023-2024. En France, KP.2 représente désormais 24 % des séquences, selon l’analyse de risque publiée le 10 juin par Santé publique France et le Centre national de référence (CNR) des infections respiratoires.

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