Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Après les nourrissons, les personnes âgées pourront, elles aussi, bénéficier des vaccins contre le virus respiratoire syncytial

La Haute Autorité de santé recommande l’utilisation de deux produits au choix pour prévenir les infections liées à ce virus responsable d’infections respiratoires dangereuses chez les plus de 65 ans et de la bronchiolite chez les enfants.

Par 

Publié le 04 juillet 2024 à 11h01, modifié le 04 juillet 2024 à 14h15

Temps de Lecture 2 min.

Article réservé aux abonnés

La décision était très attendue par les médecins dans l’espoir de réduire le fardeau de la mortalité du virus respiratoire syncytial (VRS) chez leurs patients les plus âgés. Dans un avis publié jeudi 4 juillet, la Haute Autorité de santé (HAS), organisme indépendant chargé de l’élaboration des bonnes pratiques professionnelles, recommande de vacciner contre ce virus les personnes entre 65 et 74 ans présentant des pathologies respiratoires ou cardiaques chroniques, ainsi que toutes les personnes à partir de l’âge de 75 ans.

Car le VRS ne touche pas seulement les nourrissons, chez qui il est connu pour provoquer les trois quarts des bronchiolites qui embolisent le système hospitalier tous les ans. Ce virus respiratoire très contagieux est également responsable, chez les personnes âgées, de syndromes de détresse respiratoire aiguë, ou de complications graves telles que l’exacerbation d’une maladie cardio-pulmonaire sous-jacente ou de pneumopathies nécessitant une assistance respiratoire.

Si le fardeau du VRS dans cette population reste difficile à évaluer avec précision, « on sait que ce type d’infection respiratoire à un fort impact aussi bien en termes de mortalité qu’en termes de morbidité, entraînant une dégradation de l’état de santé des personnes âgées et une augmentation importante de leur dépendance », explique Anne-Claude Crémieux, présidente de la commission technique des vaccinations de la HAS. « Ce qui fait la gravité d’une infection à VRS, ce n’est pas seulement le fait d’avoir une pneumonie, mais aussi la décompensation de pathologies préexistantes », ajoute la professeure de santé publique. A l’hiver 2022-2023, les plus de 75 ans représentaient 61 % des hospitalisations et 78 % des décès liés au VRS chez les adultes, selon des travaux de Santé publique France menés à partir des données d’hospitalisation françaises.

Un arsenal qui ne cesse de s’étoffer

Il s’agit de la dernière avancée dans la lutte contre le VRS, dont l’arsenal ne cesse de s’étoffer depuis un an. Jusque-là, les progrès concernaient les nourrissons. La HAS a en effet validé, le 13 juin, la vaccination des femmes enceintes avec le produit de Pfizer (Abrysvo) dans le but de protéger leur bébé dans les six premiers mois de leur vie grâce au transfert d’anticorps entre la mère et le fœtus à travers la barrière placentaire. En août 2023, l’aval était donné au Beyfortus, nom commercial du nirsévimab, un anticorps monoclonal de synthèse élaboré par les laboratoires Sanofi et AstraZeneca – à injecter directement aux nourrissons cette fois.

Il vous reste 43.12% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.