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Européennes 2024 : retrouvez notre direct du 13 mai et les dernières informations sur la campagne

Le premier ministre s’est exprimé lors d’un meeting de Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle aux élections européennes, à Lyon. « La campagne est à un tournant, elle commence maintenant », a assuré M. Attal.

Le 13/05 à 22:55

C’est la fin de ce direct

Merci de nous avoir suivi pour cette nouvelle journée de live quotidien consacré à la campagne des élections européennes. Merci aussi pour vos nombreuses questions. Bonne soirée à vous, et à demain !

Vous pouvez nous retrouver ici pour suivre la journée du 14 mai.

Le 13/05 à 22:51

En campagne à Amiens, Manon Aubry et François Ruffin (LFI) critiquent le libre-échange

Après un début de campagne très axé sur la situation à Gaza, La France insoumise a fait sienne lundi la question sociale : la tête de liste Manon Aubry a tenu un meeting avec François Ruffin dans la ville d’Amiens, après s’être rendue dans l’après-midi à l’usine Metex, entreprise en redressement judiciaire, pour y soutenir les salariés.

Devant près de quatre cents personnes, dans une des régions de France qui a le plus massivement voté non au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen et qui reste marquée par la délocalisation des usines Goodyear ou Whirlpool, Manon Aubry a tenu un discours protectionniste, vantant « la fierté ouvrière du travail bien fait ».

« Qui a organisé la perte de souveraineté de notre industrie ? Qui a organisé l’ouverture de nos frontières à des produits qui viennent des quatre coins du monde ? Qui a voté à tour de bras des accords de libre-échange ? C’est cette Union européenne », a lancé la coprésidente du groupe de la gauche au Parlement européen, qui a également rappelé d’autres points de son programme, comme la sortie du marché de l’énergie.

Manon Aubry a par ailleurs ciblé « l’autre enfant du pays » − manière ironique de désigner Emmanuel Macron, originaire, comme François Ruffin, d’Amiens − « qui vend la France à la découpe pour attirer les investisseurs ».

A ses côtés, le député de la Somme s’est réjoui de la visite attendue mardi de la tête de liste des socialistes, Raphaël Glucksmann, à Metex. « Tant mieux si Metex, l’industrie, les ouvriers attirent les projecteurs de Paris (…). Maintenant les socialistes viennent, les ministres viennent et ils nous parlent de concurrence déloyale et critiquent le libre-échange ? C’est notre victoire », s’est-il réjoui, en appelant à « des gauches réconciliées, mais dans la clarté ».

Cette séquence sur la question sociale marquait la première intervention majeure dans la campagne de François Ruffin. Jusqu’ici, c’est la guerre à Gaza, qualifiée de « génocide » par le mouvement de gauche radicale, qui a été au centre des discours − et des tweets − « insoumis ».

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Publié le 16 mars 2024 à 18h12 Temps de Lecture 3 min.
Le 13/05 à 22:16

Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête !, prône la suppression de la Commission européenne et la mise en place d’une « triple frontière »

Marion Maréchal, tête de liste des zemmouristes de Reconquête ! pour les élections européennes, a présenté lundi ses « 92 propositions ». Lors d’une conférence de presse, elle a appelé à la suppression de la Commission européenne. « Ursula von der Leyen ne sera jamais notre cheffe, elle est notre employée et doit le rester », a déclaré Eric Zemmour lors d’un propos introductif, en fustigeant « l’utopie macronienne », « sans peuple ni nation ».

Mme Maréchal a encore prôné une « triple frontière », avec « la fin de la libre circulation pour les extra-Européens », « le blocus militaire naval en Méditerranée » et une « frontière au-delà de nos frontières, à travers les accords de coopération avec les pays du pourtour méditerranéen pour lutter contre l’émigration ».

Outre la dénonciation de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), Marion Maréchal a entendu « faire de la lutte contre l’islamisme une cause européenne commune » et « inscrire dans les traités la mention des racines grecques, latines et chrétiennes de l’Europe ». Elle a encore appelé à « bâtir un plan européen de relance de la filière électronucléaire », chiffré à 500 milliards d’euros, mais a refusé tout impôt à l’échelle du continent.

L’eurodéputé sortant Nicolas Bay, numéro deux de la liste, a reconnu que la mise en place du programme « obligerait à une réforme des traités », mais que ce n’était pas « illusoire de l’envisager », soulignant que plusieurs de ses alliés étaient au pouvoir, notamment Fratelli d’Italia, le parti de Giorgia Meloni.

Et, alors que nombre de mesures prônées par Reconquête ! sont les mêmes que celles de la liste du Rassemblement national emmenée par Jordan Bardella, Marion Maréchal a estimé qu’« au-delà du fond c’est la capacité à agir qui compte : le RN est arrivé premier aux élections européennes de 2014 et 2019, et ça n’a rien changé ».

La tête de liste a noué une alliance avec l’un des deux groupes d’extrême droite du Parlement européen, ECR, qui bénéficie d’intentions de vote flatteuses − sauf en France, où Reconquête ! est crédité d’environ 6 % des suffrages, dans la marge d’erreur du seuil (5 %) nécessaire pour envoyer des représentants à Strasbourg.

Le 13/05 à 20:59

A Lyon, Gabriel Attal défend à nouveau le bilan de la majorité en Europe

La tête de liste de la majorité présidentielle, Valérie Hayer, et le premier ministre, Gabriel Attal, lors d’un meeting à Lyon, le 13 mai 2024.

Lors d’un meeting régional de la liste de Valérie Hayer à Lyon, le chef du gouvernement, Gabriel Attal, est à nouveau monté sur scène pour défendre le bilan présidentiel en Europe et soutenir une liste largement distancée par le Rassemblement national dans les sondages. « La campagne est à un tournant, a commencé M. Attal. Elle commence maintenant, parce que nous avons une liste complète (…) et un programme ambitieux. »

Estimant être « les seuls à véritablement parler d’Europe », le premier ministre a reproché aux autres candidats français au scrutin européen de parler « d’eux-mêmes, beaucoup, de 2027, énormément », mais pas d’Europe car cela « les forcerait à reconnaître la force [du] bilan » de la majorité. Et d’énumérer les « vaccins pour tous » contre le Covid-19, un « plan de relance historique », le fait que « le nucléaire [soit] enfin reconnu comme une énergie à part entière », une « défense européenne qui se construit et une réponse ferme et unie face à la Russie ». M. Attal a vanté une « France qui compte plus [qu’avant] en Europe, une France qui a fait changer le cours des choses en Europe ».

Gabriel Attal veut aussi faire de ces élections du 9 juin le scrutin « le plus important » depuis le début, « parce que jamais nous n’avons voté alors que les bombes pleuvaient sur la démocratie », en Ukraine, « jamais nous n’avons voté alors que l’extrême droite menaçait d’avoir une capacité de blocage au Parlement européen ». Reprenant les mots du président de la République dans son discours à la Sorbonne, Gabriel Attal a encore affirmé que « l’Europe est en danger de mort », comparant le Rassemblement national au « croque-mort de l’Europe ». « L’Europe est en danger si elle tombe entre le[s] griffes » de l’extrême droite.

Le 13/05 à 19:11 À retenir

Au programme de la soirée

Voici un petit point des rendez-vous de cette soirée de campagne :

  • Marion Maréchal (Reconquête !) présente le programme de sa liste lors d’une réunion publique à Paris ;
  • Raphaël Glucksmann (Parti socialiste-Place publique) tient un meeting à Limoges, aux côtés d’Olivier Faure, au sujet de la PAC et de l’agriculture ;
  • Valérie Hayer (Renaissance) est aussi en meeting à Lyon, en présence de Gabriel Attal ;
  • Manon Aubry (La France insoumise), également, à Amiens, avec François Ruffin, après un déplacement à l’usine Metex.
Le 13/05 à 18:59

François Ruffin et Manon Aubry en déplacement à l’usine Metex d’Amiens

Après un début de campagne très axé sur la situation à Gaza, La France insoumise (LFI) se concentre lundi sur la question sociale : la tête de liste, Manon Aubry, s’est rendue dans l’après-midi, en compagnie de François Ruffin, à l’usine Metex d’Amiens, ville où elle doit tenir un meeting avec le député de la Somme à partir de 19 h 30.

Entourés de responsables syndicaux, les deux élus LFI ont pris la parole sur le parking de l’usine du biochimiste Metex dans la zone industrielle d’Amiens, dans la circonscription du député de la Somme. Cette usine, la seule en Europe à produire de la lysine, un acide aminé essentiel pour la croissance musculaire des animaux d’élevage, est confrontée depuis plusieurs mois à un environnement économique difficile, ses coûts de production ayant bondi en raison de l’envol des prix des matières premières.

Elle doit notamment faire face à la concurrence des producteurs de lysine chinois, que Metex, en redressement judiciaire et en quête d’un repreneur, qualifie de « dumping ». « Il faut assumer le protectionnisme, une taxe aux frontières. Ce n’est pas un gros mot “taxe aux frontières” ! », a lancé Manon Aubry devant plus d’une centaine de salariés et de syndicalistes, en précisant son projet : « Une taxe en fonction de la distance et de la pollution. » De quoi réduire, selon elle, les importations de lysine chinoise.

La coprésidente du groupe de la gauche au Parlement européen a également rappelé d’autres points de son programme, comme la sortie du marché de l’énergie ou le rejet des accords de libre-échange. « Si tous les salariés de toutes les boîtes [en difficulté] vont voter, alors là on pourra changer les choses », a encore estimé Mme Aubry. A ses côtés, François Ruffin, lui-même originaire d’Amiens, s’en est pris aux « dirigeants de l’Union européenne » qui ont « ouvert la cage aux fauves ». « Ils ont voulu ça, ils ont voulu laisser aux industriels, aux PDG, aux actionnaires, la possibilité de choisir partout en Europe, et même partout dans le monde, les plus bas coûts environnementaux, les plus bas coûts fiscaux et les plus bas coûts sociaux », a-t-il dénoncé.

Ce meeting, dans une des régions de France qui a le plus massivement voté « non » au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen et qui reste marquée par la délocalisation des usines Goodyear ou Whirlpool, sera la première intervention majeure dans la campagne de François Ruffin, très attaché aux thématiques de la réindustrialisation ou du pouvoir d’achat.

Le 13/05 à 18:47 Vos questions
Le NPA et Lutte ouvrière ont-ils des candidats ?
Wolfgang

Bonjour, Wolfgang,

Tout à fait. Nathalie Arthaud mène, comme en 2009, 2014 et 2019, la liste de Lutte ouvrière. Elle entend « renverser la grande bourgeoisie et instaurer des institutions qui seraient dirigées par les travailleurs eux-mêmes ». Lors des trois précédentes élections européennes, Lutte ouvrière n’a pas dépassé 1 % des suffrages.

Quant au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), il ne présente pas de liste. Seule une liste NPA-Révolutionnaires, un parti issu d’une scission au sein du NPA en 2022, se présentera, menée par Selma Labib. Avec cette liste intitulée « Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution ! », elle appelle à rejeter « la politique du président des riches » et le « racisme de l’extrême droite », tout en affirmant « la nécessité de renverser le système capitaliste qui mène l’humanité à sa perte ».

Le 13/05 à 17:44

Dans une tribune, les présidents italien, allemand et autrichien appellent à se rendre aux urnes le 9 juin pour « une Union européenne forte »

Les présidents de l’Italie, de l’Allemagne et de l’Autriche ont plaidé, dans une tribune publiée samedi par le quotidien italien Corriere della Sera, pour « une Union européenne forte » face aux atteintes antidémocratiques, et appelé les électeurs à se rendre nombreux aux urnes pour les élections européennes, du 6 au 9 juin. « Les valeurs fondamentales – nos valeurs – de pluralisme, de droits humains et d’Etat de droit sont contestées, sinon ouvertement menacées, dans le monde entier. Ce qui est en jeu, ici, n’est rien moins que les fondations de notre ordre démocratique », écrivent les trois chefs d’Etat, aux fonctions protocolaires, mais qui sont garants de la Constitution dans leur pays.

« Il est essentiel de défendre les institutions et valeurs démocratiques, les garanties de la liberté, de l’indépendance des médias, le rôle des oppositions politiques démocratiques, la séparation des pouvoirs, ainsi que la valeur des limites de l’exercice du pouvoir », détaillent Sergio Mattarella, Frank-Walter Steinmeier et Alexander van der Bellen. Cet appel conjoint est publié à moins d’un mois des élections européennes, à l’issue desquelles l’extrême droite pourrait effectuer une percée dans plusieurs pays.

En Italie, le parti post-fasciste Fratelli d’Italia de la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, est crédité de 27 % des suffrages, en tête dans les intentions de vote. En Allemagne, les sondages placent le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) à la deuxième place derrière les conservateurs, à environ 15 % des voix, tandis que le Parti de la Liberté d’Autriche (FPÖ) devrait lui aussi progresser.

Si Mme Meloni est atlantiste et pro-Kiev, d’autres, dont l’AfD mais aussi, en Italie, La Ligue, de Matteo Salvini, alliée du Rassemblement national au Parlement européen, sont mis en cause pour leurs sympathies prochinoises ou prorusses. M. Salvini, mais aussi le Portugais André Ventura, fondateur du parti Chega, se disent partisans de l’ex-président américain Donald Trump. Face à ceux qui « remettent en question les principes démocratiques fondamentaux », les présidents italien, allemand et autrichien veulent plus d’Europe.

« Notre ordre démocratique libéral est profondément lié à l’unification de l’Europe ; en nous ancrant dans une communauté européenne de valeurs et de normes juridiques, nous avons présenté au monde une coexistence reposant sur un ordre démocratique et de paix », estiment-ils. « Ce n’est que dans une Union européenne forte que nous aurons assez de poids pour défendre notre liberté et notre démocratie dans un monde de plus en plus précaire, pour œuvrer à un ordre mondial caractérisé par la liberté, la dignité de chaque personne, le respect de chaque Etat et du droit international. » « En participant aux élections, nous défendons les institutions libérales, l’Etat de droit, nos valeurs fondatrices, et nos libertés communes », concluent-ils.

Le 13/05 à 17:24 Pour approfondir

Si on dit « les élections » européennes, c’est qu’il y en a plusieurs : vingt-sept scrutins, répartis sur trois jours, dans autant de pays – contre vingt-huit en 2019, le Royaume-Uni ayant quitté l’Union depuis. Cette élection à un seul tour a pour but d’envoyer un contingent national de représentants, les eurodéputés, au Parlement européen.

Consultez le guide des Décodeurs :

Elections européennes 2024 : le petit guide pour tout comprendre

Par William Audureau, Maxime Vaudano, Agathe Dahyot

Lecture : 2 min.

Du 6 au 9 juin 2024, tous les Européens sont appelés aux urnes pour les élections européennes. Si on dit « les élections », c’est qu’il y en a plusieurs : vingt-sept scrutins, répartis sur quatre jours, dans autant de pays – contre vingt-huit en 2019, le Royaume-Uni ayant quitté l’Union depuis. Cette élection à un seul tour a pour but de désigner un contingent national de représentants, les eurodéputés, du Parlement européen.
Le 13/05 à 16:51 Vos questions
Juste une précision pour le vote par procuration Vous pouvez faire la demande en ligne Mais il est ensuite nécessaire d aller au poste de police ou de gendarmerie pour la faire valider Voilà.
Maya 33

Bonjour, Maya,

Nous vous confirmons qu’il n’est pas nécessaire de se déplacer pour faire valider une procuration pour le scrutin du 9 juin. Il suffit de se connecter au site maprocuration.gouv.fr à l’aide de votre identité numérique certifiée France Identité.

En revanche, si vous n’avez pas d’identité numérique certifiée et que votre procuration concerne un autre scrutin que celui du 9 juin, alors vous devrez bien vous déplacer dans un commissariat, une brigade de gendarmerie ou un consulat afin de confirmer votre identité.

Le 13/05 à 16:02 Vos questions
quel est le taux de participation attendu ?
karim_

Bonjour, Karim,

Nous nous fondons sur la dernière enquête électorale réalisée par Ipsos, en partenariat avec le Cevipof, l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde, publiée le 29 avril.

Cette dernière vague nous apprenait que les sondés s’intéressent graduellement de plus en plus au scrutin du 9 juin (57 % se disaient intéressés, contre 46 % en novembre), mais l’intention d’aller voter se situait toujours dans une fourchette de 43 % à 47 % – soit en moyenne 45 % –, encore en deçà des 50 % de participation enregistrés lors des dernières élections européennes, en 2019.

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Elections européennes : Bardella reste largement en tête, Glucksmann se rapproche du camp Macron

Publié le 29 avril 2024 à 06h57 Temps de Lecture 5 min.
Le 13/05 à 15:43

Des ONG de défense de l’environnement s’inquiètent d’un « démantèlement des mesures vertes » au sein de l’Union européenne

Des dizaines d’organisations non gouvernementales (ONG) de défense de l’environnement s’inquiètent, dans une lettre ouverte publiée lundi, d’un « démantèlement des mesures vertes » au sein de l’Union européenne (UE) et pressent les responsables politiques d’« arrêter avant qu’il ne soit trop tard ». « La nature n’est pas en conflit avec la capacité de notre société à prospérer, elle en est le fondement même. Mais certains politiciens dans les capitales européennes, et dans les institutions de l’UE à Bruxelles, accélèrent les crises de la nature et du climat, risquant les vies des personnes qu’ils représentent », mettent en garde les ONG dans la lettre.

« Nous vous exhortons à arrêter avant qu’il ne soit trop tard », poursuit le courrier, signé de dizaines d’ONG, comme Les Amis de la Terre, BirdLife, Greenpeace, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ou le WWF. Cet appel a été lancé à moins d’un mois de l’élection du Parlement européen, qui se déroulera du 6 au 9 juin.

« Nous sommes horrifiés du fait que tant de politiciens en Europe menacent les bases de notre vie sur cette planète pour fournir de fausses solutions aux difficultés des agriculteurs tout en ne faisant rien pour répondre à leurs plaintes concernant les pratiques abusives dans les chaînes d’approvisionnement ou à la concurrence déloyale et aux importations à bas prix dans le cadre des accords commerciaux », écrivent les signataires. Ils citent également le blocage de la législation « restauration de la nature », texte-clé du pacte vert européen, ou le fait que « des ministres de l’agriculture menacent les nouvelles règles de l’UE destinées à lutter contre la déforestation dans le monde ».

Le 13/05 à 15:29 Vos questions
Bonjour, savez-vous quand se dérouleront les élections pour les Français de l’étranger ? Nous n’avons reçu aucune information à ce jour!!
Linda

Bonjour, Linda,

Cela dépend du pays dans lequel vous vous êtes établie. En raison du décalage horaire, les Français installés sur le continent américain et dans les Caraïbes sont appelés aux urnes dès le 8 juin, en même temps que les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de la Polynésie française.

Les Français établis ailleurs que sur le continent américain, tout comme les électeurs de Wallis-et-Futuna, de la Nouvelle-Calédonie, de La Réunion et de Mayotte, voteront en même temps que la France hexagonale, le 9 juin.

Vous pouvez vérifier cela sur service-public.fr.

Le 13/05 à 15:01 Vos questions
Et Léon deffontaines aura t il le même temps de parole, pour l instant, il n apparaît beaucoup à la télé, les médias l ignorent.
Mimi brindon

Bonjour,

En vertu des règles édictées en 2011, complétées à chaque nouvelle échéance électorale, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a préconisé l’application d’un principe d’équité plutôt que d’égalité du temps de parole entre chaque formation, huit semaines durant.

Pour jauger le respect du principe d’équité sur les différentes antennes, l’Arcom tient compte de plusieurs éléments. Le premier est « la représentativité des listes de candidats, [des] partis et [des] groupements politiques qui les présentent ainsi que [de] leurs soutiens ». Ce « poids politique » des formations qui présentent une liste est mesuré notamment en fonction des résultats qu’elles ont obtenus lors des élections européennes de 2019 et des récentes élections nationales, ainsi que des indications sondagières. En 2019, la liste du Parti communiste emmenée alors par Ian Brossat avait obtenu 2,49 % des suffrages exprimés – sous la barre des 5 % permettant d’envoyer des députés au Parlement européen. En 2024, la liste communiste de M. Deffontaines est créditée de 2,5 % des intentions de vote.

Le régulateur « tient également compte de la contribution [variable] de chacune des listes de candidats et de leurs soutiens à l’animation du débat électoral », à savoir de leur organisation de réunions publiques, de déplacements et de visites de terrain, ou encore de leur activité sur les réseaux sociaux.

Pour en savoir plus, je vous laisse consulter notre article sur le décompte du temps de parole des candidats :

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Elections européennes : ce qu’il faut savoir sur le décompte du temps de parole des candidats et de leurs soutiens

Publié le 15 avril 2024 à 06h00 Temps de Lecture 4 min.
Le 13/05 à 14:47 Vos questions
On a jusqu’à quand pour faire une procuration ? Ca marche par arrondissement le vote à Paris ?
unpeuduper

Bonjour, unpeuduper,

Pas de panique, il vous reste du temps pour faire votre procuration. Comme nous le faisons apparaître dans notre calendrier du scrutin européen, vous avez jusqu’à la semaine du 3 juin, soit une semaine avant le scrutin.

Un décret de décembre 2023 prévoit désormais qu’il est possible de faire sa demande de procuration en ligne, sans qu’il soit nécessaire de se rendre dans un commissariat ou à la gendarmerie pour la faire valider. Il n’y a pas de date limite précise pour cette démarche, mais il faut tenir compte des délais de communication des informations aux bureaux de vote.

Vous pouvez donner procuration à n’importe quel électeur, qui devra venir voter en votre nom dans votre bureau de vote. Ce lieu est mentionné sur votre carte électorale, et a été déterminé en fonction de votre adresse postale. Vous pouvez vérifier l’adresse de votre bureau de vote en ligne.

Le 13/05 à 13:38 Vos questions
Comment sera décompté le debat attal bardella dans les temps de parole pour préserver l'équité entre les candidats ?
Arc

Bonjour Arc,

Les temps de parole de Gabriel Attal et de Jordan Bardella au cours de cette émission diffusée sur France 2 seront décomptés pour chacun de leur camp : la liste macroniste pour le premier et celle du Rassemblement national pour le second.

Pour rappel, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) – qui est chargée de contrôler ce partage du temps de parole à l’antenne –, a choisi d’appliquer à nouveau un principe d’équité – et non d’égalité – de temps de parole pour les élections européennes du 9 juin.

Dans les faits, ce principe d’équité permet aux éditeurs des différentes antennes concernées d’avoir « une petite marge de manœuvre »a estimé Anne Grand d’Esnon, la conseillère chargée des questions de pluralisme à l’Arcom, devant la presse le 7 mars.

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Elections européennes : ce qu’il faut savoir sur le décompte du temps de parole des candidats et de leurs soutiens

Publié le 15 avril 2024 à 06h00 Temps de Lecture 4 min.

Le 13/05 à 13:18 Sur le terrain

En Allemagne, les écologistes lancent leur campagne

Les dirigeants écologistes allemands réunis pour le lancement de leur campagne, lundi 13 mai à Berlin.

A un mois du scrutin – prévu les 8 et 9 juin en Allemagne –, les responsables écologistes allemands de Die Grünen ont lancé leur campagne lundi au cours d’une réunion publique à Berlin.

La coprésidente du groupe écologiste au Parlement et tête de liste des Verts allemands, Terry Reintke, était présente, entourée du numéro 2 de sa liste, Sergey Lagodinsky ; des coprésidents de Die Grünen, Ricarda Lang et Omid Nouripour ; des ministres écologistes Robert Habeck (économie et climat) et Annalena Baerbock (affaires étrangères) ; et une dirigeante du parti des Verts allemands, Emily Büning.

Le 13/05 à 12:53

Les socialistes dénoncent le débat organisé entre Gabriel Attal et Jordan Bardella

Prévu le 23 mai sur France 2, le débat entre le premier ministre, Gabriel Attal, et la tête de liste aux élections européennes du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, est dénoncé par les dirigeants socialistes notamment. Dans un message posté sur X ce lundi, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, dénonce « une imposture démocratique ». « Rien ne justifie que le débat européen se limite artificiellement à deux partis de droite et d’extrême droite. Rien », a-t-il ajouté.

La veille, le chef de file de la liste Parti socialiste-Place publique, Raphaël Glucksmann, avait regretté sur France 3 d’être « exclu » de ce débat. « Est-ce que vous trouvez normal que le service public organise à quinze jours de l’élection européenne un débat (…) entre la droite et l’extrême droite en excluant la gauche ? », s’est interrogé l’eurodéputé.

« Trouvez-vous normal qu’une liste qui est “à touche-touche” dans les sondages avec la liste des macronistes soit exclue de ce débat ? Le service public, c’est le service du public, pas le service du gouvernement », s’est insurgé Raphaël Glucksmann. Le candidat a également regretté que Valérie Hayer « soit invisibilisée et remplacée par le premier ministre, qui n’est pas candidat ».

Dans une interview parue dimanche sur le site du Progrès, en amont de son intervention lundi soir au meeting de Valérie Hayer à Lyon, M. Attal a estimé que « la logique institutionnelle aurait voulu que je débatte avec Marine Le Pen », mais elle a, selon lui, « peur des débats » et « a choisi la fuite ». « J’ai choisi d’accepter de débattre avec Jordan Bardella. Je compte bien parler d’Europe, qui est la grande absente de sa campagne, et mettre en avant les deux projets radicalement différents la concernant : celui du RN et le nôtre », a-t-il expliqué.

Le 13/05 à 12:15

Comment fonctionnent les élections européennes ? Comprendre en 3 minutes

Les élections européennes auront lieu entre le 6 et le 9 juin. Elles permettront d’élire les 720 députés des Etats membres au Parlement européen, l’un des organes du pouvoir législatif de l’Union. Ces eurodéputés sont élus, en ce qui concerne la France, au suffrage universel direct, selon les règles de la représentation proportionnelle au scrutin de liste à la plus forte moyenne.

Dans cette vidéo, nous expliquons de quelle façon le scrutin va se dérouler, principalement en France.

Le 13/05 à 11:48 Dans le rétroviseur

Archives | Pendant la campagne de 1999, les formations d’extrême droite progressaient partout en Europe

A un mois du scrutin, les sondages anticipent, jusqu’ici, une poussée des formations d’extrême droite en Europe qui devraient permettre aux groupes parlementaires européens ECR et ID de gonfler leurs effectifs.

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Mais déjà, lors de la campagne de 1999, Le Monde, sous la plume de Christiane Chombeau, évoquait « la résurgence et de la progression de l’extrême droite en Europe », qui se « nourrissent de la crise économique, du chômage et, bien souvent, du discrédit qui pèse sur les partis traditionnels ».

Hostiles au communisme, opposées à l’ultralibéralisme et à la société multiculturelle, ces formations d’extrême droite fustigeaient aussi l’Europe de Bruxelles et sa « bureaucratie », à laquelle elles opposent une « Europe des nations », terme repris une nouvelle fois durant cette campagne par la tête de liste du Rassemblement national, Jordan Bardella. Et à l’époque aussi, les formations d’extrême droite et nationalistes ne parvenaient pas à s’entendre pour former un groupe commun au Parlement européen.

« En quête de respectabilité, l’Alliance nationale [formation italienne] comme le FPÖ [parti autrichien] ont refusé de siéger avec le Front national de Jean-Marie Le Pen. Quant aux frères ennemis flamands et wallons, il n’est pas question pour eux de cohabiter », expliquait également Mme Chombeau dans cet article.

Le contexte

Live animé par Jérémie Lamothe et Sandra Favier

Image de couverture : Léa Girardot / Le Monde

Depuis le 9 mai, Journée de l’Europe, Le Monde tient un direct quotidien consacré à la campagne électorale. Du lundi au vendredi, suivez avec nous les déplacements et les prises de parole des principales têtes de liste, les débats entre candidats en France et dans les vingt-sept Etats membres.

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