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Européennes 2024 : retrouvez notre direct du 31 mai et les dernières informations sur la campagne

Le tribunal administratif de Lille a confirmé vendredi l’interdiction du « Manifestival » prévu par La France insoumise à Rennes dans la soirée, tandis que Jordan Bardella était en campagne dans le Var.

Le 31/05 à 20:41

C’est la fin de ce direct !

Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis. Nous nous retrouvons demain et après-demain, lors de ce dernier week-end de campagne avant l’élection du 9 juin, marqué par de nombreux grands meetings. Bonne soirée !

Le 31/05 à 20:39 À retenir

Au programme ce week-end

A une semaine du scrutin, et pour le dernier week-end de campagne, plusieurs têtes de liste organisent de grands meetings ce week-end. Nous les suivrons en direct sur Lemonde.fr. Voici le programme :

  • Samedi : Aux alentours de 15 heures, la tête de liste « insoumise », Manon Aubry, sera à Toulouse en compagnie de Jean-Luc Mélenchon. A la même heure, le candidat du Parti socialiste (PS) et de Place publique, Raphaël Glucksmann, sera, lui, à Marseille avec le secrétaire national du PS, Olivier Faure. A partir de 18 heures, nous suivrons ensuite les prises de parole de la candidate du camp présidentiel, Valérie Hayer, et du premier ministre, Gabriel Attal, depuis les Docks d’Aubervilliers, en région parisienne. Tandis que la tête de liste des Républicains, François-Xavier Bellamy, tiendra une réunion publique à Bordeaux.
  • Dimanche : la tête de liste du mouvement d’extrême droite, Jordan Bardella et la présidente du groupe du Rassemblement national à l’Assemblée, Marine Le Pen, prendront la parole à partir de 15 heures, lors d’un grand meeting organisé au Dôme de Paris. Au même moment, la tête de liste du Parti communiste, Léon Deffontaines, tiendra un meeting à Marseille. Aux alentours de 15 h 30, ce sera au tour de la candidate écologiste Marie Toussaint de lancer son meeting depuis les Docks de Paris, à Aubervilliers, en région parisienne.
Le 31/05 à 20:29 Vos questions
Bonjour, savez-vous quand les professions de foi serons reçues dans les boîtes aux lettres? merci bien
boboilit

Bonsoir Boboilit,

L’envoi des 38 professions de foi à chacun des 49,5 millions d’électeurs inscrits pour le scrutin du 9 juin a pu commencer cette semaine, à l’occasion de l’entrée dans la période de campagne officielle. Normalement, vous recevrez votre enveloppe électorale avant le scrutin, difficile cependant de dire quand exactement, tant les délais de mise sous plie et de distribution varient selon les territoires et les vagues d’envoi.

Avant même de les recevoir dans votre boîte aux lettres, vous pouvez toutefois d’ores et déjà les consulter en ligne, sur le site du ministère de l’intérieur.

A côté de celles des principales formations politiques sont présentes celles d’une myriade de listes environnementalistes, souverainistes ou d’extrême gauche. Sans compter celles défendant les enfants, les animaux, la langue espéranto… Sur leurs prospectus de campagne, certains partis mettent en avant la photo de leur tête de liste, comme Raphaël Glucksmann ou François-Xavier Bellamy. Dans les deux cas, les logos du PS et de LR sont très discrets.

En revanche, d’autres misent sur la notoriété du leader de leur camp : Emmanuel Macron pour la majorité présidentielle ou Jean-Luc Mélenchon « avec » Manon Aubry à LFI. Au RN, Jordan Bardella partage l’affiche avec Marine Le Pen sur un pied d’égalité. Plutôt que sa tête de liste Hélène Thouy, le parti animaliste a, lui, choisi la photo d’un chat, tout comme sur ses affiches officielles, placardées depuis lundi sur des panneaux d’affichage devant les bureaux de votes.

Des personnes préparent l’envoi du matériel électoral aux citoyens dans le cadre des élections européennes, à Rouffach, dans l’est de la France, le 30 mai 2024.
Le 31/05 à 20:04 Pour approfondir

Décryptage | La présidente de la Commission en campagne pour sa reconduction

Pour qu’Ursula von der Leyen soit reconduite, il faut d’abord que le Parti populaire européen reste la première force politique au Parlement, ce qui, à en croire les sondages, est acquis. Mais ce n’est pas tout : Ursula von der Leyen devra ensuite être nommée par les chefs d’Etat et de gouvernement européens à la majorité qualifiée et investie par au moins 361 des 720 eurodéputés qui sortiront des urnes le 9 juin.

Les jeux ne sont pas faits et elle a beau étudier tous les scénarios, elle n’a pas encore trouvé celui qui lui assurerait une victoire. La présidente de la Commission sillonne l’Europe en quête de soutiens, tentant de ménager à la fois Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Giorgia Meloni.

Elections européennes : la campagne à hauts risques d’Ursula von der Leyen

Par Virginie Malingre

Lecture : 4 min.

Pendant que, de Rome à Paris, en passant par Berlin, Madrid ou Varsovie, tous les chefs des partis sont concentrés sur les élections européennes, prévues du 6 au 9 juin, Ursula von der Leyen mène une autre campagne, pour sa reconduction à la présidence de la Commission européenne. Moins visible, elle n’en est pas moins déterminante.
Le 31/05 à 19:03

Synthèse | Comment ont voté les eurodéputés français en matière commerciale ?

Alors que les candidats aux européennes s’écharpent sur l’accord UE-Mercosur qui n’a pas été voté, d’autres accords, traités ou stratégies générales ont été approuvés par les eurodéputés français, qui se montrent plus protectionnistes que leurs homologues européens.

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Comment ont voté les eurodéputés français sur les accords de libre-échange et traités commerciaux

Publié le 21 mai 2024 à 05h00 Temps de Lecture 6 min.
Le 31/05 à 18:21 Vos questions
Bonjour LM, Quelles sont les conditions pour déposer une liste aux élections européennes ? Les autres pays ont ils autant de listes ? Merci
ARA

Bonsoir Ara,

Commençons par votre première question. Pour se porter candidat aux élections européennes en France (pour le reste des Etats membres je vous laisse voir ici), il faut respecter les conditions suivantes, énumérées sur le site du ministère de l’intérieur :
« Avoir la nationalité française ou la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne ; être âgé de 18 ans au moins la veille du jour du scrutin ; être en possession de ses droits civiques : le candidat ne doit pas être dans un cas d’inéligibilité ou d’incapacité prévu par la loi ; s’il ne possède pas la nationalité française, il doit disposer de ses droits d’éligibilité dans son Etat d’origine ; s’il ne dispose pas de la nationalité française, le candidat doit avoir son domicile ou résider en France depuis au moins six mois. »

Ensuite, la déclaration de candidature pour ce scrutin de liste exigeait le dépôt d’une liste de 81 candidats (nombre total de sièges à pourvoir pour la France, avec une règle de parité) par le candidat tête de liste ou son représentant au ministère de l’intérieur, entre le 6 mai et le 17 mai.

C’est après ce dépôt dans les temps qu’a été connu le nombre de listes officielles : 38. Dans un premier temps, seules 37 listes avaient été annoncées, mais une trente-huitième a été officialisée il y a une semaine au Journal officiel, après un recours (pour une question de délai de dépôt). Il s’agit d’un nombre record, après les 34 listes déposées lors du scrutin de 2019.

Pour en venir à votre seconde question, la France est le pays où le compte le plus de listes déposées, à égalité avec l’Espagne, selon le site Toute L’Europe. Les deux pays sont suivis par l’Allemagne, avec 35 listes déposées, la Bulgarie et la Grèce, avec 32 listes dénombrées. A l’inverse, le Luxembourg compte le nombre le plus bas de listes (3), tandis que l’Autriche en dénombre 7 et la Hongrie, 11, par exemple.

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Qui sont les candidats aux élections européennes de 2024 ?

Publié le 07 juin 2024 à 18h00
Le 31/05 à 17:45 Dans nos archives 📰

En 2004, « Le Monde » raconte le sentiment ambivalent du monde agricole envers l’UE

Retour en 2004. Notre journaliste Gaëlle Dupont raconte alors dans les colonnes du journal du Monde du 10 juin, quelques jours avant le scrutin européen, comment le monde paysan souhaite un rééquilibrage des pouvoirs en faveur du politique et une réorientation de la PAC.

« La PAC, qui a accompagné la croissance agricole des quarante dernières années, reste populaire dans les campagnes, et les syndicats ont accueilli favorablement le récent élargissement de l’Union. Dans le même temps, cette grande machine lointaine passe facilement pour responsable de tous les malheurs paysans », ajoute-t-elle.

Elle raconte aussi comment « certaines décisions européennes révoltent les campagnes, comme l’amende de 16,7 millions d’euros infligée en avril 2003 à la FNSEA pour entente sur les prix de la viande au moment de la crise de la vache folle ».

Archive du « Monde » du 10 juin 2004
Le 31/05 à 17:08

Olivier Faure appelle François Hollande à ne pas « profiter » de la campagne de Raphaël Glucksmann pour « revenir dans le jeu politique »

Les socialistes n’apprécient guère le retour sur la scène politique de l’ex-président issu de leur parti, François Hollande. Ce dernier va participer à une réunion publique le 6 juin à Limoges pour soutenir Raphaël Glucksmann, alors que la tête de liste de Parti socialiste-Place publique tente de se défaire du procès en « hollandisme » fait par le reste de la gauche.

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a mis en garde vendredi François Hollande contre une éventuelle tentation d’utiliser la campagne européenne de Raphaël Glucksmann pour « revenir dans le jeu politique ». « Nous sommes une gauche qui est (…) réformiste, mais [d’]un réformisme radical », a déclaré M. Faure sur Franceinfo, avant d’ajouter : « Nous avons la volonté de faire en sorte de ne jamais être assimilés à qui que ce soit et qui aurait aujourd’hui l’intention profiter de l’élection européenne pour revenir dans le jeu politique. » Olivier Faure a assuré ignorer les ambitions de M. Hollande ; il a toutefois ajouté : « Pour l’instant, il a toujours été suffisamment flou sur la question pour que le doute existe. »

Le patron du PS, dont les relations sont notoirement glaciales avec l’ex-chef de l’Etat depuis qu’il avait fait « l’inventaire » du quinquennat Hollande en 2017, confie qu’il y a ces derniers temps « des tas de gens qui soutiennent et qui font part de leur intention de voter pour Raphaël Glucksmann », alors que ce dernier est donné en troisième position dans les sondages, talonnant la candidate du camp présidentiel.

L’eurodéputé sortant de 44 ans a déjà reçu la semaine dernière le soutien appuyé de l’ancien premier ministre Lionel Jospin, dont la parole publique est rare. Le 7 juin, dernier jour de campagne, il recevra aussi à Lille celui de la maire de la ville, Martine Aubry, autre figure de la gauche. Le renfort de François Hollande, personnalité loin de faire l’unanimité à gauche, à qui certains reprochent en particulier la loi Travail, la controverse autour de la déchéance de nationalité et « la trahison » de ses engagements présidentiels de 2012, est embarrassant pour l’eurodéputé. Sur France 2, jeudi soir, François Hollande a assuré que l’eurodéputé ne lui avait pas demandé de se tenir à l’écart. « Pour gagner une élection, il faut additionner, pas soustraire », estime M. Glucksmann, tout en se défendant d’être l’héritier de l’ancien président, alors que La France insoumise répète inlassablement que voter pour Raphaël Glucksmann équivaut à voter pour les éléphants du PS.

Le 31/05 à 16:51 En vidéos 🎥

Comprendre en trois minutes : le fonctionnement des institutions européennes

Le 31/05 à 16:37 Pour approfondir

Décryptage | Partout au sein des Vingt-Sept, Ursula von der Leyen est la cible des partis d’extrême droite durant cette campagne

Les extrêmes droites au sein de l’Union européenne ne sont pas d’accord sur tout mais se retrouvent toujours pour désigner des boucs émissaires. Durant cette campagne pour le scrutin qui doit se dérouler du 6 au 9 juin dans les 27 Etats membres, il s’agit d’Ursula von der Leyen.

La présidente de la Commission européenne, en course pour sa reconduction, s’est fait une place sur les visuels des partis eurosceptiques, généralement à côté d’un autre ennemi et toujours en noir et blanc. Placardée dans toute l’Autriche, l’affiche de campagne du Parti de la liberté (FPÖ) la montre, sur fond d’images de guerre, embrassant le président ukrainien, Volodymyr Zelensky : le parti allié du Rassemblement national (RN), proche des positions du Kremlin, appelle à en finir avec « la folie de l’UE » et sa « belligérance » dans le conflit en Ukraine. En Hongrie, le camp de Viktor Orban la met en scène aux côtés d’Alexander Soros, qui poursuit le combat libéral de son père, le mécène d’origine hongroise George Soros. En France, le RN la désigne, avec Emmanuel Macron, dans sa campagne « L’Europe sans eux ».

Ursula von der Leyen, cible de toutes les extrêmes droites européennes

Par Jean-Baptiste Chastand, Clément Guillou, Allan Kaval, Sandrine Morel, Thomas Wieder

Lecture : 3 min.

Les extrêmes droites de l’Union européenne (UE) ne sont pas d’accord sur tout mais se retrouvent toujours pour désigner des boucs émissaires. Durant cette campagne pour le scrutin qui doit se dérouler du 6 au 9 juin dans les 27 Etats membres, une Allemande de 65 ans s’est ajoutée aux traditionnels immigrés extra-européens. Citer Ursula von der Leyen dans un meeting d’extrême droite, à Marseille, Bucarest, Florence ou Madrid, c’est la garantie de réveiller la salle.
Le 31/05 à 16:19

La Pologne dénonce un piratage russe après la publication de faux articles, à une semaine du scrutin européen

Deux articles publiés ce vendredi 31 mai sur le site de l’agence de presse nationale polonaise (Polska Agencja Prasowa, PAP), annonçant une mobilisation militaire partielle à partir du 1er juillet, étaient totalement faux et le résultat d’un piratage informatique attribué à la Russie, ont annoncé le gouvernement et le service de renseignement polonais.

Les articles annonçaient que 200 000 personnes allaient être mobilisées de force, et envoyées en Ukraine. Immédiatement après la publication, PAP a supprimé les deux textes et annoncé qu’ils n’avaient pas été écrits par des employés de l’agence de presse.

Comme la plupart des pays européens, la Pologne est en vigilance accrue, à une semaine des élections européennes, contre d’éventuelles tentatives d’ingérence ou de perturbation du vote – le pays fait partie des pays traditionnellement très visés par les opérations de désinformation prorusses. Pour en savoir plus, lisez l’article de nos collègues de Pixels :

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La Pologne dénonce un piratage russe après la publication de faux articles évoquant une mobilisation militaire

Publié le 31 mai 2024 à 16h03 Temps de Lecture 1 min.
Le 31/05 à 16:05 Sur le terrain

Un déplacement de Jordan Bardella dans le Var, sans David Rachline

Le président du RN et tête de liste du parti pour les européennes, Jordan Bardella, pose pour un selfie, lors d’une visite de campagne sur le marché de Sainte-Maxime, le 31 mai 2024.

Jordan Bardella n’était qu’à vingt minutes de route de David Rachline vendredi matin, mais jamais le Rassemblement national (RN) et son président n’ont semblé si loin du maire de Fréjus.

Venu sur le marché de Sainte-Maxime (Var) pour battre le rappel des troupes avant le scrutin du 9 juin, et enchaîner à la pelle les selfies avec une centaine de militants et sympathisants, le favori des européennes a balayé les interrogations sur l’absence de son ami – et accessoirement vice-président de parti : « Je ne suis pas venu à une semaine des européennes où le RN va faire le plus gros score de son histoire pour faire [de] la popol ».

Le sort réservé au maire de Fréjus relève pourtant moins de la « politique politicienne » que la prise de distance du parti avec l’un de ses cadres.
Depuis décembre dernier, David Rachline est en effet visé par une enquête ouverte par le parquet de Draguignan pour des soupçons d’attributions de marchés publics irrégulières, de prises illégales d’intérêts et de favoritisme.

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Marine Le Pen prend ses distances avec David Rachline, après l’ouverture d’une enquête sur la mairie de Fréjus

Publié le 11 décembre 2023 à 05h30 Temps de Lecture 2 min.

Celle-ci faisait suite aux révélations de la journaliste de L’Obs Camille Vigogne-Le Coat dans son livre, Les Rapaces (Les Arènes, 224 pages, 20 euros). L’ouvrage dénonce une série d’irrégularités au sein de la mairie RN, longtemps vantée par ses cadres comme un modèle. Les dirigeants du parti ont depuis largement pris leurs distances avec l’édile. Le 8 novembre, Marine Le Pen s’en était remise à la justice, déclarant sur RTL : « Par principe, David Rachline, je lui accorde évidemment ma confiance, sauf démonstration contraire. »

Une « confiance » encore plus difficile à assumer en pleine campagne électorale. Du meeting de lancement à Marseille, en mars, au déplacement dans sa circonscription varoise, David Rachline ne s’est jamais montré aux côtés de Jordan Bardella.

Corentin Lesueur
Le 31/05 à 15:37

La justice maintient l’interdiction du « Manifestival » de LFI à Rennes, après les deux premières éditions à Paris puis Lille

Le tribunal administratif de Rennes a confirmé l’interdiction du « Manifestival » – meeting festif – que La France insoumise (LFI) voulait organiser vendredi dans le centre-ville, a appris l’Agence France-Presse de l’entourage du député « insoumis » Louis Boyard.

A l’initiative de l’événement, dont les deux premières éditions se sont déroulées à Paris puis Lille cette semaine, l’élu sera tout de même présent à Rennes pour une manifestation de soutien à Gaza, a-t-il fait savoir sur X.

La préfecture d’Ille-et-Vilaine a refusé que ce rassemblement, qui aurait pu réunir 400 personnes, se tienne sur la place Saint-Germain de Rennes par crainte de troubles à l’ordre public et de « déambulation sauvage » de militants d’ultra-gauche à travers le centre historique. Elle citait notamment les « débordements » et dégradations commises dans cette zone (bris de vitrines, pillages de magasins, feux de poubelles, etc.) lors de manifestations contre la loi « asile et immigration » en début d’année.

La préfecture a donc interdit le rassemblement, invitant LFI à préférer deux autres sites rennais, dont l’un distant d’environ trois cents mètres de la place Saint-Germain. Le mouvement « insoumis » avait dénoncé une « dérive liberticide » du gouvernement et Louis Boyard avait annoncé qu’il attaquait cette interdiction devant le tribunal administratif. Un collaborateur de M. Boyard a indiqué à l’AFP que le tribunal avait rejeté ce recours, confirmant de fait l’interdiction.

Le 31/05 à 15:21 À retenir

Vous ne pouvez pas voter le 9 juin ? Il est encore temps de faire une procuration

Si vous êtes absent·e le jour des élections européennes, qui se dérouleront dimanche 9 juin, vous pouvez charger un autre électeur de voter à votre place dans votre bureau de vote : c’est ce qu’on appelle faire une procuration.

Vous pouvez réaliser cette démarche partiellement ou totalement en ligne sur le site Maprocuration.gouv.fr. Pour ce faire, il vous faut être muni·e soit du numéro d’électeur et de la date de naissance de votre mandataire (la personne qui se déplacera pour vous, qui n’a pas besoin d’être inscrite dans le même bureau de vote que vous), soit de toutes ses données d’état civil et de connaître sa commune de vote.

Pour faire vérifier votre identité, il vous faut ensuite vous déplacer physiquement dans un commissariat, une gendarmerie ou un consulat, sauf dans le cas où vous avez une identité numérique certifiée France Identité (pour ce faire, il faut avoir une carte nationale d’identité au format carte bancaire, avoir téléchargé l’application France Identité et vous déplacer dans une des mairies volontaires pour faire certifier votre identité), ce qui vous permet de réaliser cette démarche entièrement en ligne. Vous êtes ensuite informé·e par courriel dès que votre procuration est acceptée.

S’il n’y a pas de date limite officielle pour l’établissement des procurations, plus vite vous le faites avant le scrutin, mieux c’est, car il faut parfois un délai avant qu’elle soit enregistrée « par votre commune ou consulat de vote, afin que le nom de votre mandataire soit reporté sur la liste d’émargement », note le gouvernement… au risque, sinon, qu’elle ne soit pas enregistrée à temps. Autre précaution à avoir : l’électeur chargé de voter à votre place ne peut porter qu’une seule procuration.

Le 31/05 à 15:16 Lettre de…📍

En Allemagne, Maximilian Krah, tête de liste de l’AfD, apporte son soutien à Donald Trump

La tête de liste du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) aux élections européennes, Maximilian Krah, a apporté, vendredi, son soutien à l’ancien président américain Donald Trump, jugé coupable de falsification de documents dans l’affaire Stormy Daniels.

« Donald Trump a été condamné pour un acte dont personne ne peut expliquer le caractère criminel. Nous assistons à un abus de pouvoir politique de la part des autorités chargées de faire appliquer la loi des deux côtés de l’Atlantique. Seules les élections peuvent mettre fin à cette folie. Je reste aux côtés de Trump !  », a posté sur X M. Krah, au lendemain du verdict rendu par la cour criminelle de Manhattan.

Visé par deux enquêtes pour financement illégal venant de sources russes et chinoises, M. Krah avait été entendu pendant plusieurs heures par la police fédérale américaine, en décembre 2023, en marge d’un déplacement à New York où il était venu assister à un gala organisé par le club des jeunes républicains de la ville, en présence de Donald Trump. Objet de l’interrogatoire : un échange de messages, intercepté par le FBI, évoquant de mystérieuses « compensations financières » dont M. Krah aurait bénéficié de la part de l’ancien député ukrainien Oleg Volochine, proche du Kremlin.

Député européen depuis 2019, M. Krah a été récemment prié par la direction de l’AfD de suspendre sa campagne – tout en restant candidat – après la parution d’un entretien aux quotidiens britannique Financial Times et italien La Repubblica où il déclarait que tout membre des SS, organisation paramilitaire du IIIe Reich, ne devait pas être considéré « automatiquement comme un criminel ».

Dans les derniers sondages, l’AfD est crédité de 14-17 % des intentions de vote le 9 juin, loin derrière les conservateurs (CDU-CSU), donnés 29-30 %, et au coude-à-coude avec le Parti social-démocrate (SPD) d’Olaf Scholz et ses alliés écologistes. En 2019, le parti allemand d’extrême droite avait obtenu 11 % des voix.

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Publié le 23 mai 2024 à 07h48 Temps de Lecture 3 min.
Thomas Wieder (Berlin, correspondant)
Le 31/05 à 14:52

Sur le bien-être animal, « un fort clivage gauche-droite perdure », regrettent les associations

A dix jours des élections européennes, la gauche et Renaissance se sont engagés sur un certain nombre de mesures portées par les ONG œuvrant à la protection animale, se félicitent ces dernières, soulignant au contraire l’absence d’engagement de la droite et de l’extrême droite.

« Un fort clivage gauche-droite persiste sur les enjeux du bien-être animal », note la Fondation Brigitte Bardot dans un communiqué publié jeudi. En France, neuf listes ont signé au moins en partie le manifeste européen « Vote for Animals », soutenu et relayé par vingt-neuf ONG françaises, parmi lesquelles la Fondation Brigitte Bardot et la SPA.

Europe Ecologie-Les Verts (EELV), la France insoumise (LFI) et Parti socialiste-Place publique se sont engagés sur au moins trente et une mesures sur les trente-trois proposées, et la liste Renaisssance a « créé la surprise en s’engageant sur vingt-trois mesures », en particulier pour améliorer les conditions d’élevage et interdire les fermes à fourrure. Le Parti animaliste, l’Écologie au centre et la Ruche citoyenne se sont engagés sur la totalité des propositions destinées à mettre fin à l’élevage en cage, produire une alimentation durable axée sur le bien-être animal, améliorer les conditions de transport, accélérer la transition vers une recherche scientifique sans expérimentation animale ou encore nommer un commissaire européen spécialisé.

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Elections européennes : le Parti animaliste espère envoyer des députés à Bruxelles

Publié le 27 mai 2024 à 15h30 Temps de Lecture 3 min.

A l’inverse, les partis de droite et d’extrême droite n’ont pas signé le manifeste, déplorent les ONG, qui jugent les programmes des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN) « inquiétants ». Dans le classement des listes aux européennes sur la condition animale de l’association antispéciste L214, dévoilé jeudi, le RN, Reconquête ! et LR arrivent par ailleurs bons derniers, avec des notes entre 0,25 et 0,42/5. Malgré la signature du manifeste « Vote for animals », la liste Renaissance est avant-dernière, juste devant LR.

Sans surprise, le Parti animaliste domine le classement avec 5/5, tandis qu’EELV et LFI s’imposent à la 4e et 5e place avec respectivement 3,51 et 3,34/5. La liste de Raphaël Glucksmann s’en sort moins bien avec seulement 1,72/5. Si l’eurodéputé sortant « s’empare de quelques enjeux propres aux animaux », il n’est « pas assez précis sur les objectifs », estime en effet Olivier Morice.

Le 31/05 à 13:44 Lettre de…📍

En Pologne, la laïcité s’invite dans la campagne des européennes

La décision du maire de Varsovie, le libéral Rafal Trzaskowski, de retirer les crucifix des bâtiments municipaux n’en finit pas de soulever les controverses en Pologne. Même si le sentiment religieux est en constant recul dans le pays, ce dernier reste encore souvent qualifié de « dernier bastion catholique d’Europe ». Le débat engendré par la décision du maire a ainsi pris une ampleur nationale.

Selon un sondage Ibris pour le quotidien Rzeczpospolita, 56 % des personnes interrogées évaluent négativement cette mesure (dont 44 % « très négativement »), et 35 % positivement. « Personne n’a l’intention de lutter contre une quelconque religion à Varsovie, mais la Pologne est un Etat laïc et Varsovie est sa capitale », affirme Rafal Trzaskowski. Le pays reste lié au Vatican par un concordat, un accord international signé en 1993 qui encadre, entre autres, l’enseignement de la religion à l’école. Les organisations catholiques ont ainsi décidé de porter l’affaire devant les tribunaux, considérant la décision de M. Trzaskowski contraire à la Constitution.

La mesure est l’application d’une partie d’un document qui porte sur les normes d’égalité de traitement au sein de la municipalité. L’ensemble de seize recommandations qui s’y trouve vise à « garantir le respect mutuel, lutter contre la discrimination et assurer que chaque habitant de Varsovie puisse utiliser les services de la ville de manière égale ». Cela comprend l’obligation pour les fonctionnaires d’utiliser un langage inclusif et une demande de s’adresser aux personnes transgenres et non binaires conformément à leurs souhaits.

Jakub Iwaniuk (Varsovie, correspondance)
Le 31/05 à 12:59

Jordan Bardella en déplacement dans le Var

En déplacement dans le sud de la France vendredi, Jordan Bardella (Rassemblement national, RN) s’est offert un bain de foule et s’est prêté au jeu des selfies à Sainte-Maxime. Dans la matinée, le président et tête de liste du RN était au marché de la ville du Var ; dans la soirée, autour de 18 heures, il est attendu à la foire de la Farlède.

Lors des élections législatives de 2022, le RN avait obtenu sept sièges dans le Var, contre un pour la majorité présidentielle.

Jordan Bardella (Rassemblement national) à Sainte-Maxime, dans le Var, vendredi 31 mai.
Le 31/05 à 12:36

Après des erreurs dans la diffusion des clips électoraux, l’Arcom adresse une « mise en demeure » à France Télévisions et à France 24

Après la diffusion des clips électoraux de Renaissance et du Rassemblement national (RN) à la place de ceux d’autres listes, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a adressé une « mise en demeure » à France Télévisions et à France 24 pour des « erreurs » dans le cadre de la campagne des européennes. Les chaînes doivent « se conformer à leurs obligations (…) en respectant les dates et l’ordre de passage des émissions de la campagne officielle », a écrit le régulateur dans cette mise en demeure, adressée jeudi soir. Selon les chaînes, les erreurs s’étalaient de mardi à jeudi.

Sollicité par l’Agence France-Presse, France Télévisions a plaidé « l’erreur humaine ». « Il y a eu une inversion, cela a été rectifié et nous sommes très vigilants », a dit le groupe public. L’autre groupe public, France Médias Monde, dont fait partie France 24, a reconnu des « décalages involontaires » dus à une « erreur d’interprétation » des créneaux horaires. « Dès jeudi à 10 h 45, immédiatement après avoir été alertée, France 24 a rétabli la diffusion des émissions de campagne conformément à l’ordre de passage défini », a poursuivi France Médias Monde.

L’ordre de diffusion des clips électoraux sur les chaînes de télévision publiques, qui change selon les créneaux prévus, a été officiellement fixé par l’Arcom après tirage au sort. Cela concerne la période du 28 mai au 6 juin, avant le scrutin du 9 juin. Ces derniers jours, des responsables de listes minoritaires, Pierre Beyssac (Parti pirate) et Pierre Larrouturou (Changer l’Europe), avaient dénoncé des erreurs et interpellé l’Arcom. Six responsables de « petites listes » tiendront une conférence de presse lundi devant le siège de l’Arcom pour « dénoncer les règles » de la campagne. Elles « verrouillent » selon eux « le système politique et empêchent l’émergence d’idées nouvelles », ont-ils dit dans un communiqué.

Le 31/05 à 12:19 Tchat

C’est la fin de ce tchat

Merci à toutes et à tous pour vos questions, nous espérons y avoir répondu.

Restez avec nous, nous continuons de suivre ensemble cette journée de campagne.

Le contexte

Live animé par Sandra Favier et Marie Pouzadoux

Image de couverture : LÉA GIRARDOT / « Le Monde »
  • Depuis le 9 mai, Journée de l’Europe, Le Monde tient un direct quotidien consacré à la campagne électorale des élections européennes, qui se tiendront le 9 juin en France. Du lundi au vendredi, suivez avec nous les déplacements et les prises de parole des principales têtes de liste, les débats entre candidats en France et dans les vingt-sept Etats membres.
  • Lire tous nos articles, analyses et reportages sur les élections européennes 2024

Nos contenus pour approfondir :

Analyse. L’hypothèse d’une coalition avec le camp Macron agite Les Républicains

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