Live terminé

En direct, législatives 2024 : la campagne express, émaillée d’incidents, a pris fin à minuit

Selon Gérald Darmanin, « 51 candidats, suppléants ou militants ont été agressés physiquement » durant la campagne. Le ministre de l’intérieur a ajouté que « plus d’une trentaine d’interpellations » avaient eu lieu, avec des « profils [d’agresseurs] extrêmement variés ».

Tout le live

Le 06/07 à 00:15

C’est la fin de ce direct

Merci d’avoir suivi l’entre-deux-tours avec nous. Retrouvez l’ensemble de nos articles sur la campagne des élections législatives en suivant ce lien.

On se retrouve dimanche dans un nouveau direct, pour suivre la journée de vote et les résultats.

Le 05/07 à 23:48

Dans la circonscription urbaine de Tours, la ruralité aura électrisé les débats

Parmi les cinq, c’est la seule circonscription d’Indre-et-Loire où le Rassemblement national (RN) ne s’est pas qualifié au second tour. Dimanche, le député sortant Charles Fournier (Les Ecologistes) qui se présente sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP) va donc affronter le candidat de la majorité présidentielle et professeur d’histoire à l’université de Tours Benoist Pierre. Au premier tour, les deux ont récolté respectivement, 45,32 % et 24,17 % des voix. Charles Fournier a même obtenu 7 000 voix de plus qu’en 2022.

Dans cette circonscription 100 % urbaine, c’est étonnamment l’agriculture qui aura provoqué les débats les plus enflammés. Comme hier soir encore, sur France Bleu Touraine, où deux visions s’opposaient : « La biodiversité s’est effondrée, a continué de s’effondrer parce que vous ne voulez pas sortir des pesticides, c’est ça la réalité du plan écologique de la majorité Macron » a lancé Charles Fournier.

Et de souligner la chute de la population d’oiseaux. Selon les données partagées du CNRS et de l’université de Montpellier, le nombre d’oiseaux de milieux agricoles a diminué de 57 % en Europe depuis 1980 (et 28 % pour les oiseaux nichant en ville). La faute, en partie, à la disparition des haies qui servaient autrefois à délimiter les champs et au recours aux pesticides tuant les insectes. Benoist Pierre ne se démonte pas : « Il faut s’adapter en fonction de la réalité des produits ! Je suis un fils d’agriculteur et je dis qu’il y a un temps pour tout. Aujourd’hui, les agriculteurs veulent un revenu et vous, vous voulez une mutation immédiate de l’agriculture. »

Le 05/07 à 22:24

Qui sont les candidats et candidates dans les 409 duels et 89 triangulaires au second tour ?

Selon le décompte exhaustif du Monde, 224 candidates et candidats ont renoncé à se présenter, dans la majorité des cas pour « faire barrage au Rassemblement national ».

Sur les 306 triangulaires possibles au second tour, seules 89 auront effectivement lieu ; pour cinq quadrangulaires possibles, seules deux ont résisté. En conséquence, la grande majorité des circonscriptions (409) verront s’affronter deux candidats.

Circonscription par circonscription, parti par parti, candidat par candidat, retrouvez ci-dessous toutes les configurations de ce second tour dont sera issue la prochaine Assemblée nationale.

Lire aussi |
Le 05/07 à 22:01

30 000 policiers et gendarmes mobilisés dimanche pour le second tour

Pour la sécurité du scrutin, 30 000 policiers et gendarmes seront déployés en France, dimanche, a annoncé le ministre de l’intérieur et candidat à sa réélection dans le Nord, Gérald Darmanin, ce matin sur BFM-TV et RMC. A Paris, ce sont 2 800 membres des forces de l’ordre qui sont prévues, contre 1 700 déployées le soir du premier tour, détaille une source policière au Monde.

Cette même source fait état de « dispositifs préventifs avec la présence de forces mobiles, jusqu’au 16 juillet au moins » prévus à Paris, dans les départements franciliens et dans quelque vingt autres grandes villes françaises « afin de prévenir les risques de troubles à l’ordre public et de violences urbaines ».

La campagne d’entre-deux-tours des élections législatives s’achève dans un climat de tension, après plusieurs agressions et violences envers des candidats ou militants. Le ministre de l’intérieur a dit « redouter des débordements dimanche », à l’issue du second tour, et a confirmé avoir demandé au préfet de police de Paris l’interdiction d’un rassemblement antifasciste devant l’Assemblée prévu dimanche.

Le 05/07 à 21:33 Vos questions
Que se passe-t-il si aucun parti n'obtient la majorité absolue dimanche ?
Anne

Bonsoir Anne,

Faute de majorité claire sur les bancs du Palais-Bourbon, le risque d’un blocage institutionnel est réel. Les institutions n’imposent aucun calendrier pour former un gouvernement, mais aucun texte législatif ni réglementaire ne peut être adopté en son absence.

La classe politique a évoqué plusieurs hypothèses pour remédier à une telle situation :

  • la formation d’un « gouvernement d’union nationale » appuyé par une coalition qui rassemble au-delà des camps politiques − Gabriel Attal a dit qu’il « ne gouvernera pas avec les extrêmes », renvoyant dos à dos La France insoumise et le Rassemblement national ;
  • la nomination d’un gouvernement « technique » pour gérer le pays, avec des ministres sans affiliation partisane, sur le modèle de celui dirigé par Mario Draghi en Italie de 2021 à 2022 ;
  • un gouvernement minoritaire à l’Assemblée nationale, mais qui chercherait des compromis pour faire voter des lois au cas par cas.

Si vous avez des questions sur l’après-second tour, nous vous conseillons la lecture de cet article :

Lire le décryptage |

A quand un nouveau gouvernement ? Cinq questions sur l’après-législatives 2024

Publié le 05 juillet 2024 à 06h00 Temps de Lecture 3 min.
Le 05/07 à 19:51 Pour approfondir

Quel serait le pouvoir d’un futur premier ministre sans majorité à l’Assemblée nationale ?

Immigration, éducation, santé, écologie… La question traverse les acteurs de nombreux secteurs, ces derniers jours, à mesure que les incertitudes sur la configuration de la future Assemblée nationale s’accroissent : que pourront faire un premier ministre et son gouvernement sans passer par le Parlement et sans être de la même couleur politique que le président de la République ?

Le sujet dépasse largement le point sensible des nominations, qui a concentré cette semaine les attaques de Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national (RN), accusant Emmanuel Macron de « coup d’Etat administratif » en raison des dernières nominations de hauts fonctionnaires. La Ve République prévoit une marge de manœuvre pour le premier ministre et son gouvernement : le pouvoir réglementaire.

Quel serait le pouvoir d’un futur premier ministre sans majorité à l’Assemblée nationale ?

Par Claire Ané, Sylvie Lecherbonnier, Soazig Le Nevé, Stéphane Mandard, Julia Pascual, Camille Stromboni

Lecture : 5 min.

Immigration, éducation, santé, écologie… La question traverse les acteurs de nombreux secteurs, ces derniers jours, à mesure que les incertitudes sur la configuration de la future Assemblée nationale s’accroissent : que pourront faire un premier ministre et son gouvernement sans passer par le Parlement et sans être de la même couleur politique que le président de la République ? Le sujet dépasse largement le point sensible des nominations, qui a concentré cette semaine les attaques de Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national (RN), accusant Emmanuel Macron de « coup d’Etat administratif » en raison des dernières nominations de hauts fonctionnaires. La Ve République prévoit une marge de manœuvre pour le premier ministre et son gouvernement : le pouvoir réglementaire.
Le 05/07 à 19:38

Vidéo | Déparapages de candidats RN : pourquoi l’excuse des « quelques brebis galeuses » ne tient pas

Le 05/07 à 19:10 Pour approfondir

Hypothèse d’un gouvernement technique : les leçons de l’expérience italienne

Lorsque sa stabilité et son image internationale étaient en danger, l’Etat italien a plusieurs fois confié le pouvoir à des gouvernements techniques, depuis les années 1990. Ce modèle atypique de résolution des crises serait-il importable en France, à l’heure où beaucoup craignent une absence de majorité claire, voire une situation de blocage institutionnel au sortir du second tour des élections législatives ? Rien n’est moins sûr.

Lire l’analyse de Jérôme Gautheret, ancien correspondant du Monde à Rome :

Hypothèse d’un gouvernement technique en France après les législatives : les leçons de l’expérience italienne

Par Jérôme Gautheret

Lecture : 4 min.

Lorsque les luttes de factions étaient trop fortes, au point de mettre en danger la survie même de l’Etat, les cités italiennes de la fin du Moyen Age avaient coutume de recourir à une forme originale de gouvernement : l’appel à un podestat. Etranger aux querelles de la cité et investi des pleins pouvoirs, ce magistrat indépendant était désigné de façon consensuelle, pour une durée limitée (six mois à un an). Une fois les réformes nécessaires décidées, les affaires remises en ordre et la concorde à peu près rétablie, celui-ci était renvoyé – souvent sans ménagement – et la société, régénérée, pouvait retourner à ses vieilles querelles, jusqu’à la prochaine crise.
Le 05/07 à 18:36 Pour approfondir

Jordan Bardella, embarrassé par le soutien de Moscou, dénonce une ingérence au profit d’Emmanuel Macron

Voilà un soutien dont Jordan Bardella se serait bien passé, à l’approche du second tour des élections législatives pouvant le porter à Matignon. Tout au long de l’entre-deux-tours, le pouvoir russe a fait connaître, sous diverses formes, sa préférence pour le Rassemblement national. Dès lundi 1er juillet, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, affirmait suivre de « très près les élections en France ».

Plus clairement, la diplomatie russe se félicitait, mercredi, lors d’une conférence de presse, du « succès indéniable de l’opposition [témoignant] du fait que grandit dans le pays la demande d’une justice sociale, d’une politique étrangère souveraine répondant aux intérêts nationaux et d’un affranchissement du diktat de Washington et de Bruxelles ». Soit précisément la doctrine du parti d’extrême droite en matière de politique étrangère. Afin d’être bien compris de chacun, le ministère des affaires étrangères publiait aussi un tweet avec des propos similaires et une photo triomphante de Marine Le Pen.

Jordan Bardella, embarrassé par le soutien de Moscou, dénonce une ingérence au profit d’Emmanuel Macron

Par Clément Guillou

Lecture : 3 min.

Voilà un soutien dont Jordan Bardella se serait bien passé, à l’approche du second tour des élections législatives pouvant le porter à Matignon. Tout au long de l’entre-deux-tours, le pouvoir russe a fait connaître, sous diverses formes, sa préférence pour le Rassemblement national (RN). Dès lundi 1er juillet, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, affirmait suivre de « très près les élections en France ». Plus clairement, la diplomatie russe se félicitait, mercredi, lors d’une conférence de presse, du « succès indéniable de l’opposition [témoignant] du fait que grandit dans le pays la demande d’une justice sociale, d’une politique étrangère souveraine répondant aux intérêts nationaux et d’un affranchissement du diktat de Washington et de Bruxelles ». Soit précisément la doctrine du parti d’extrême droite en matière de politique étrangère. Afin d’être bien compris de chacun, le ministère des affaires étrangères publiait aussi un tweet avec des propos similaires et une photo triomphante de Marine Le Pen.
Le 05/07 à 18:19 À retenir

Fin de campagne à 23 h 59 ce vendredi soir

La campagne de l’entre-deux-tours des élections législatives touche à sa fin ce vendredi soir, à 23 h 59. Plus de tractage ou de prises de parole des candidats en lien avec le scrutin d’ici à dimanche soir 20 heures, et à l’annonce des résultats.

Le second tour des élections législatives commence en effet dès samedi dans une partie des territoires d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et la Polynésie française) et dans certaines circonscriptions de l’étranger. Dans l’Hexagone et dans les autres circonscriptions de l’étranger, il se déroulera dimanche. Les bureaux de vote seront ouverts de 8 heures à 18 heures en général, et jusqu’à 20 heures dans certaines grandes villes. Pour cette raison, Le Monde consacrera un direct dimanche, mais pas demain samedi.

Le 05/07 à 18:07 Pour approfondir

Ces candidats RN qui ont été condamnés par la justice ou font l’objet de procédures judiciaires

Accusations d’anciens collaborateurs, soupçons d’emplois fictifs, diffamation ou encore procédure d’inéligibilité… Plusieurs candidats du Rassemblement national, qualifiés pour le second tour ou réélus dès le premier tour des élections législatives, ont vu ressortir, ces dernières semaines, des affaires judiciaires et des enquêtes les concernant dans la presse.

Le Monde fait le point sur certains de ces dossiers.

Ces candidats RN qui ont été condamnés par la justice ou font l’objet de procédures judiciaires

Par Florian Reynaud, Samuel Laurent

Lecture : 5 min.

Accusations d’anciens collaborateurs, soupçons d’emplois fictifs, diffamation ou encore procédure d’inéligibilité… Plusieurs candidats du Rassemblement national (RN), qualifiés pour le second tour ou réélus dès le premier tour des élections législatives, ont vu ressortir, ces dernières semaines, des affaires judiciaires et des enquêtes les concernant dans la presse. Le Monde fait le point sur certains de ces dossiers.
Le 05/07 à 17:59 Sur le terrain

Dans le Loir-et-Cher, la mort dans l’âme, les écologistes appellent à soutenir Marc Fesneau

Les faits sont têtus : le Rassemblement national est arrivé en tête au premier tour dans les trois circonscriptions du département. Alors que la campagne s’achève, les écologistes du Loir-et-Cher envoient, ce vendredi après-midi, leurs consignes de vote non sans amertume : « Dimanche, l’urgence impose de voter au second tour pour les candidats Marc Fesneau (1circonscription), Nils Aucante (2circonscription) et Christophe Marion (3circonscription), afin de préserver notre République », dit le communiqué.

Par sa manière de gérer la crise agricole, le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a douché les espoirs des écologistes locaux qui souhaitaient la baisse drastique de l’usage des produits phytosanitaires dans les vastes champs de Beauce. C’est aussi là, à Mer, que Noé Petit, le jeune candidat écologiste de la 3circonscription, a bâti sa notoriété, en multipliant les recours contre six projets de plates-formes logistiques. Lancé en 2022, son Collectif à bas le béton lutte contre l’artificialisation des friches agricoles au profit d’entrepôts géants mais faiblement pourvoyeurs d’emplois. Cet étudiant en géographie de 20 ans a su se qualifier au second tour dans la 3circonscription, avec 19,55 % des voix.

Face à lui, Virginia de Oliveira (RN) avec 41,06 % des voix et le député sortant de Renaissance Christophe Marion (36,25 %). Le 1er juillet, Noé Petit s’est donc retiré : « A titre personnel, je voterai Christophe Marion en raison de la gravité de la situation », a-t-il commenté, sans appeler à l’imiter. Jean-Loup Michel, cosecrétaire des Ecologistes du Loir-et-Cher veut retenir le positif dans cette épreuve : « La grande dynamique que notre candidat a su construire avec près de 20 % des voix porte de belles promesses pour l’avenir. Cela montre la capacité de notre parti à faire confiance à la jeunesse, à être porteur de solutions dans tous les territoires, même ruraux, et à incarner des propositions concrètes. »

Quant à la Sologne, dans la 2circonscription, Nils Aucante, réalisateur de documentaires devenu apiculteur, candidat divers droite, sera le seul en mesure de bousculer le règne de Roger Chudeau, député sortant et candidat du Rassemblement national.

Jordan Pouille (Blois, correspondant régional)
Le 05/07 à 17:47

Une « majorité absolue absolument pas écartée » pour le RN avertit Raphaël Glucksmann

Mettant en garde contre « la petite musique qui s’installe » sur la probabilité que le Rassemblement national n’obtienne pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le député européen Raphaël Glucksmann (Place publique-Parti socialiste) a estimé que « la majorité absolue du Rassemblement national n’est absolument pas écartée ».

« Je vois partout des projections, des discussions », sur les hypothèses politiques en cas d’absence de majorité absolue, a déclaré le fondateur de Place publique, en déplacement à Marseille pour soutenir Pascaline Lécorché, candidate du Nouveau Front populaire issue de son mouvement, qui fait face à une candidate d’extrême droite.

« Depuis quarante-huit heures, depuis que ces désistements ont eu lieu, ce que je vois arriver, c’est la mécanique du déni, (…) c’est de se rassurer à bon compte, se dire que si les appareils politiques ont fait ce qu’ils devaient faire, alors les choses sont résolues, et tout le monde recommence à parler comme si de rien n’était », a analysé M. Glucksmann.

Le 05/07 à 17:29 Vos questions

Bonjour, serait-il possible d'avoir en parallèle des projections du sondage publié à 15h, la répartition des sièges juste avant la dissolution afin de comprendre comment peut évoluer l'assemblée nationale suite à la décision du président ! Merci pour votre travail.
Un ingénieur comme un autre

Bonjour Un ingénieur comme un autre,

Voici l’Assemblée nationale en date du 10 juin :

Pour rappel, selon la dernière enquête Ipsos Talan pour Le Monde, Radio France et France Télévisions, le Rassemblement national pourrait avoir de 175 à 205 sièges, en comptant ses alliés du parti Les Républicains (LR) tendance Eric Ciotti.

Quant au Nouveau Front populaire, il pourrait disposer de 145 à 175 sièges, un niveau proche des 150 députés de gauche élus sous l’étiquette Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) en 2022. Troisième, la coalition présidentielle s’éroderait, passant de quelque 250 députés à une fourchette allant de 118 à 148 sièges.

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Publié le 05 juillet 2024 à 15h53 Temps de Lecture 2 min.
Le 05/07 à 17:07

Les candidats RN et LFI boudent une charte de soutien à l’Ukraine

Quelque 150 candidats en lice pour le second tour des élections législatives de dimanche 7 juillet, mais aucun représentant du Rassemblement national et de La France insoumise, ont signé une « charte de soutien à l’Ukraine ».

Les futurs élus s’engagent notamment, dans le cadre de cette initiative lancée par l’association Stand With Ukraine, « à appuyer la livraison à l’Ukraine de tous les armements nécessaires pour défendre son intégrité territoriale et restaurer ses frontières internationalement reconnues, notamment : artillerie, avions, missiles de moyenne et longue portées, et munitions ». Les candidats sont aussi d’accord pour « soutenir l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne » et « renforcer les sanctions contre la Russie et lutter contre leur contournement ».

Le Rassemblement national, qui s’est abstenu lors du vote consultatif sur l’accord bilatéral de sécurité entre la France et l’Ukraine, début mars − LFI avait voté contre −, cultive le flou sur ses intentions à l’égard de Kiev. S’il affirme vouloir poursuivre le soutien à Kiev tout en espérant des négociations avec Moscou, il refuse d’autoriser les missiles livrés par Paris à frapper le territoire russe et rejette l’envoi de renforts français sur le terrain, comme esquissé par Emmanuel Macron avant la dissolution de l’Assemblée nationale.

Benjamin Haddad (Renaissance), président du groupe d’amitié France-Ukraine lors de la précédente législature, ou encore Olivier Faure (Parti socialiste) figurent en revanche parmi les signataires de cette charte. D’autres personnalités pourraient s’y associer d’ici ce vendredi minuit.

Philippe Ricard
Le 05/07 à 16:48

Marine Le Pen critique les « leçons de morale » de Kylian Mbappé après qu’il a appelé à « voter pour le bon côté »

Dans un entretien à la chaîne américaine CNN, la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a critiqué les « leçons de morale » du capitaine de l’équipe de France de football, Kylian Mbappé, qui avait appelé la veille à « voter pour le bon côté » au second tour des législatives.

« Kylian Mbappé est sans doute un très bon footballeur », a déclaré Mme Le Pen, elle-même se disant « très peu férue de football ». Mais « cette tendance qu’ont les acteurs, les footballeurs, les chanteurs à venir dire aux Français ce qu’ils doivent voter (…) commence à être très mal ressentie dans notre pays », a-t-elle ajouté, en particulier, selon la dirigeante d’extrême droite, quand ce sont « des millionnaires voire des milliardaires qui vivent à l’étranger » qui s’adressent à « ceux qui gagnent 1 300, 1 400 euros par mois ». Pour rappel, la dernière résidence principale connue de Kylian Mbappé, lorsqu’il était joueur du Paris Saint-Germain, est située à Paris.

« Ces gens qui ont la chance de vivre bien, très bien même, d’être préservés de l’insécurité, la pauvreté, du chômage (…), je trouve qu’ils devraient conserver une forme de réserve », a insisté Mme Le Pen.

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Kylian Mbappé appelle à voter contre le Rassemblement national, sans le citer

Publié le 04 juillet 2024 à 19h59 Temps de Lecture 1 min.
Le 05/07 à 16:36 Pour approfondir

Derrière les désistements et les projets de coalition, le risque d’un procès en déni de démocratie

Dimanche 30 juin, à l’Elysée, l’état-major du président s’est attablé côté jardin, pour éplucher les résultats du premier tour des législatives. « Il faut trouver à “faire majorité” », se projette déjà Emmanuel Macron, qui souhaite bâtir une grande coalition, « des sociaux-démocrates aux gaullistes ».

A 20 h 47, François Ruffin (Nouveau Front populaire) annonce qu’il est arrivé deuxième dans la Somme, avec 33,9 %, derrière la candidate du Rassemblement national, à 40,7 %. Arrivée troisième (22,7 %), la candidate macroniste prévient l’un des stratèges du président qu’elle compte se retirer. « Oui, oui, c’est très bien, ça va créer le symbole », valide ce dernier.

Lire l’analyse de Solenn de Royer, grand reporter au Monde :

Derrière les désistements et les projets de coalition, le risque d’un procès en déni de démocratie

Par Solenn de Royer

Lecture : 4 min.

Dimanche 30 juin, à l’Elysée, l’état-major du président s’est attablé côté jardin, pour éplucher les résultats du premier tour des législatives. « Il faut trouver à “faire majorité” », se projette déjà Emmanuel Macron, qui souhaite bâtir une grande coalition, « des sociaux-démocrates aux gaullistes ». A 20 h 47, François Ruffin (Nouveau Front populaire, NFP) annonce qu’il est arrivé deuxième dans la Somme, avec 33,9 %, derrière la candidate du Rassemblement national (RN), à 40,7 %. Arrivée troisième (22,7 %), la candidate macroniste prévient l’un des stratèges du président qu’elle compte se retirer. « Oui, oui, c’est très bien, ça va créer le symbole », valide ce dernier.
Le 05/07 à 16:24 Vos questions
Bonjour, et merci pour votre live. "Pour y voir plus clair, je vous invite à lire, à 15 heures, l’analyse que nous préparons d’après la seule enquête électorale Ipsos entre les deux tours, avec une projection en sièges." On attend... ;-)
Quidibus

Bonjour Quidibus,

La voici :

A deux jours du second tour des élections législatives, le Rassemblement national et ses alliés semblent en tête mais en deçà de la majorité absolue, selon la dernière enquête Ipsos Talan pour Le Monde, Radio France et France Télévisions. Le barrage contre l’extrême droite formé par les partis reste toutefois suspendu à la mobilisation des électeurs.

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Publié le 05 juillet 2024 à 15h53 Temps de Lecture 2 min.
Le 05/07 à 16:02

Le parquet de Grenoble demande le placement sous contrôle judiciaire du jeune homme mis en cause dans l’agression de l’adjoint au maire de La Tronche

Le parquet de Grenoble a demandé vendredi le placement sous contrôle judiciaire, assorti d’une obligation de soins, du jeune homme mis en cause pour l’agression de Bernard Dupré, adjoint au maire de La Tronche, alors qu’il collait des affiches pour le compte du candidat du camp présidentiel Olivier Véran, en lice pour sa réélection dans la première circonscription de l’Isère.

« Le médecin psychiatre qui l’a examiné ce jour indique qu’il est pleinement responsable de ses actes malgré ses troubles psychiques », écrit Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, dans un communiqué. « Le mis en cause indique avoir volé les tracts pour faire une blague. Il prétend avoir été frappé en premier et avoir donné un coup de poing en légitime défense, ce que conteste la victime âgée de 77 ans », ajoute-t-il. Selon son avocate, le jeune homme âgé de 26 ans est atteint de troubles autistiques importants.

« Un individu qui me regardait [coller des affiches en] a pris une partie (…), les a déchirées. Je me suis interposé, et j’ai pris un coup de poing. Il est parti avec le reste des affiches en courant », avait déclaré jeudi Bernard Dupré, sur BFM-TV, affirmant que l’individu en question était un militant « insoumis ».

Le 05/07 à 15:31

Le Comité national olympique et sportif français rappelle « son attachement aux valeurs de la République et de l’olympisme »

« Soyons pour la construction d’une société française juste, universaliste, protectrice, émancipatrice, solidaire, qui n’abandonne personne en chemin », écrit le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), dans un communiqué diffusé à l’avant-veille du « choix majeur » que représente, selon lui, le second tour des élections législatives.

« Soyons pour ces valeurs de la République et de la Charte olympique qui mettent en exergue l’égalité, la non-discrimination, la fraternité et le respect inconditionnel de tout être humain, le respect de l’autre », poursuit-il.

« Le sport peut apparaître comme n’étant pas en soi la priorité du moment. Les priorités, ce sont la démocratie, l’avenir de la planète, la paix, la tolérance, la lutte contre toute forme de violences ou de discriminations, la laïcité, la liberté, l’égalité et la fraternité. Et pourtant, le sport est un levier unique pour traiter ces enjeux », ajoute le CNOSF.

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