Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Les Etats-Unis se dirigent vers la vaccination des cas contacts contre la variole du singe

Une dirigeante des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) estime qu’il faudra lancer une campagne de vaccination contre la variole du singe. Celle-ci concernerait les cas contacts, notamment les personnes à risque.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 mai 2022 à 23h44, modifié le 24 juin 2022 à 09h14

Temps de Lecture 1 min.

Des tests de la variole du singe avec des resultats positifs et négatifs, à Zenica (Bosnie-Herzégovine), le 23 mai 2022.

Les Etats-Unis se préparent à vacciner les personnes ayant été en contact proche avec des patients atteints de la variole du singe, au moment où le pays, qui compte aujourd’hui cinq cas probables ou confirmés, s’attend à voir leur nombre augmenter. « Nous souhaitons maximiser la distribution de vaccins à ceux dont nous savons qu’ils en bénéficieraient », a déclaré lundi 23 mai, Jennifer McQuiston, responsable au sein des CDC. « C’est-à-dire ceux ayant été en contact avec un patient connu de la variole du singe, comme les soignants, les contacts personnels très proches, particulièrement ceux à risque de développer un cas grave de la maladie », a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse.

Un cas a été confirmé dans le Massachusetts et quatre autres sont sur le point d’être analysés mais considérés comme très probables (un à New York, un en Floride, deux dans l’Utah). Tous sont des hommes ayant voyagé hors des Etats-Unis.

La maladie, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée depuis une quarantaine d’années, commence par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes. Ce sont ces lésions qui permettent la transmission de la maladie en cas de contact.

Deux options de vaccins, non sans risque

Ce qui intrigue et préoccupe les experts est l’apparition simultanée de cas dans de nombreux pays, notamment en Europe, sans qu’ils soient associés à des retours de pays d’Afrique où la maladie est endémique. Les autorités américaines ont confirmé que le séquençage du virus détecté dans le Massachusetts correspondait à celui identifié chez un patient au Portugal, et que la souche était celle présente en Afrique de l’Ouest, la moins grave des deux en circulation.

La plupart des personnes infectées guérissent spontanément dans les deux à quatre semaines, sans traitement spécifique. Mais les autorités américaines préparent malgré tout la riposte. Deux vaccins contre la variole autorisés par l’Agence américaine des médicaments (FDA) peuvent être utilisés. Le premier, ACAM2000, est un vaccin vivant atténué, déconseillé aux personnes immunodéprimées. Les Etats-Unis en possèdent 100 millions de doses.

A cause d’effets secondaires « potentiellement significatifs », sa distribution à grande échelle nécessiterait « une vraie discussion », a estimé Jennifer McQuiston. Le second, Jynneos, est aussi un vaccin vivant mais non réplicatif, et donc considéré comme plus sûr. Les Etats-Unis n’en ont que 1 000 doses, mais ce nombre devrait « augmenter rapidement dans les prochaines semaines », selon la responsable.

Selon elle, des données montrent que ces deux vaccins peuvent aider à éviter le développement de la maladie s’ils sont administrés rapidement après l’exposition. Elle a par ailleurs souligné que le risque de contamination restait globalement faible pour la population.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.