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Bronchiolite : après l’Europe, les Etats-Unis autorisent à leur tour un vaccin pour protéger les nourrissons

Le vaccin Abrysvo, développé par le laboratoire Pfizer, sera administré aux femmes enceintes entre 32 et 36 semaines d’âge gestationnel, et protégera les bébés durant les six premiers mois de leur vie.

Le Monde avec AFP

Publié le 22 août 2023 à 01h38, modifié le 22 août 2023 à 13h07

Temps de Lecture 2 min.

Les autorités sanitaires américaines ont pour la première fois autorisé, lundi 21 août, un vaccin destiné à protéger les bébés contre la bronchiolite, qui sera administré aux femmes enceintes.

Le vaccin du groupe pharmaceutique Pfizer, commercialisé sous le nom « Abrysvo », vise le virus respiratoire syncytial (VRS), qui peut provoquer dans ses formes les plus sévères des pneumonies et des bronchiolites, particulièrement chez les enfants en bas âge. Le vaccin est autorisé pour les femmes enceintes entre 32 et 36 semaines d’âge gestationnel, a déclaré l’Agence américaine des médicaments (FDA) dans un communiqué.

L’injection unique sera réalisée dans un muscle. Les enfants seront protégés durant leurs six premiers mois de vie, explique la FDA. Ce même vaccin était déjà approuvé depuis mai aux Etats-Unis pour les personnes de 60 ans et plus.

Il a également été approuvé en juillet par l’Agence européenne des médicaments (EMA) – à la fois pour les bébés et pour les personnes âgées – mais la Commission européenne doit maintenant décider de son autorisation de mise sur le marché au sein de l’Union européenne.

Maladie « potentiellement fatale »

Ce virus « est une cause commune de maladie chez les enfants, et les nourrissons sont parmi ceux étant le plus à risque de développer une maladie grave, ce qui peut conduire à des hospitalisations », a rappelé Peter Marks, responsable au sein de la FDA, en se félicitant de cette nouvelle option contre une maladie « potentiellement fatale ».

Les épidémies de VRS, virus très contagieux, sont saisonnières. L’hiver dernier, les hôpitaux ont été pris d’assaut des deux côtés de l’Atlantique face à une épidémie d’une ampleur impressionnante.

Les centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence de santé publique fédérale aux Etats-Unis, devront à leur tour recommander le vaccin avant que les injections commencent.

Les Etats-Unis enregistrent chaque année entre 58 000 et 80 000 hospitalisations liées au virus chez les enfants de moins de 5 ans, et 100 à 300 décès, selon les CDC. Il s’agit de la première cause d’hospitalisation pour les tout-petits dans le pays.

Un traitement préventif autorisé

Après des décennies de recherche, les laboratoires pharmaceutiques sont engagés dans une course pour un marché à plusieurs milliards de dollars. Le groupe pharmaceutique britannique GSK avait obtenu, au début de mai la première autorisation dans le monde pour un vaccin contre la bronchiolite, accordée par la FDA pour les adultes de 60 ans et plus. Pfizer avait ensuite rapidement obtenu une autorisation similaire. Moderna est également sur les rangs.

L’Union européenne et les Etats-Unis ont par ailleurs récemment autorisé un traitement préventif de la bronchiolite développé conjointement par AstraZeneca et Sanofi. Destiné aux nourrissons, le nirsevimab (commercialisé sous le nom de Beyfortus) n’est pas à proprement parler un vaccin, mais il fonctionne avec une même intention préventive.

Les CDC ont recommandé, au début d’août une injection de ces anticorps monoclonaux pour tous les enfants de moins de 8 mois, nés pendant ou entrant dans leur première saison épidémique.

Le Monde avec AFP

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