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Hypertension : une étude évoque les risques d’une consommation excessive d’alcool

Plus de 650 000 adultes en France métropolitaine, essentiellement des hommes, souffriraient d’hypertension artérielle du fait d’une consommation d’alcool dépassant une moyenne de dix verres par semaine, selon Santé publique France.

Le Monde avec AFP

Publié le 30 avril 2024 à 01h24, modifié le 30 avril 2024 à 07h17

Temps de Lecture 1 min.

En France, environ un adulte sur trois souffre d’hypertension, soit environ 17 millions de personnes. Plusieurs facteurs de risque sont identifiés, comme l’âge, les antécédents familiaux, une faible activité physique, une alimentation riche en sel et pauvre en fruits et légumes, l’obésité mais également la consommation d’alcool, ce que confirme une étude publiée mardi 30 avril par Santé publique France (SPF).

Pour mieux mesurer le poids de l’alcool, l’agence de santé publique a cherché à estimer le nombre de cas d’hypertension attribuables à une consommation dépassant les plafonds recommandés chez les 18-74 ans. Pour limiter l’impact sur la santé de l’alcool, des repères de consommation à moindre risque (maximum dix verres par semaine, maximum deux verres par jour, et des jours dans la semaine sans consommation) ont été définis depuis 2017 et communiqués régulièrement depuis.

Quelque 655 000 cas d’hypertension artérielle avant 75 ans « seraient liés à la consommation d’alcool excédant une moyenne de dix verres par semaine en France métropolitaine », dont 624 000 hommes et 31 000 femmes, estime l’étude parue dans un bulletin épidémiologique hebdomadaire. Faute de données récentes sur la fréquence de l’hypertension outre-mer, l’étude est limitée à la métropole.

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La « différence importante » entre hommes et femmes résulte principalement, selon les chercheurs, de consommations d’alcool plus importantes des hommes par rapport aux femmes, mais aussi d’épisodes de « binge drinking » (s’enivrer massivement en un temps réduit) et d’alcoolisation massive plus fréquents.

Une consommation en baisse mais encore élevée

S’ils reconnaissent certaines limites méthodologiques à leur étude, ses auteurs la voient comme « une estimation [minimale] des cas d’hypertension artérielle attribuables à la consommation d’alcool qui s’avère très élevée, et fondée sur deux enquêtes robustes et représentatives de la population française, l’enquête avec examen de santé Esteban et le Baromètre de Santé publique France ».

Face à ces résultats, l’agence sanitaire insiste sur l’importance de la prévention de la consommation d’alcool mais aussi de la prise en charge de l’hypertension.

L’alcool demeure l’un des premiers facteurs de risque de maladies et de décès en France, avec plus de 40 000 morts attribuables. En plus des risques cardio-vasculaires et de cirrhose, la consommation de boissons alcoolisées augmente le risque de certains cancers.

« Si les Français ont réduit leur consommation d’alcool depuis trente ans, les niveaux de consommation restent très élevés (…), tant en population générale que parmi certaines sous-populations, comme les femmes enceintes », rappelle la directrice générale de Santé publique France, Caroline Semaille, dans un éditorial chapeautant le bulletin épidémiologique.

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Le Monde avec AFP

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