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Grippe aviaire : un deuxième cas d’infection chez l’homme liée à une épidémie chez les vaches détecté aux Etats-Unis

Le premier cas de ce type à l’échelle mondiale avait été identifié le 1ᵉʳ avril au Texas. A la mi-avril, l’Organisation mondiale de la santé avait fait part de son « immense inquiétude » face à la propagation croissante de la souche H5N1 à de nouvelles espèces.

Le Monde avec AFP

Publié le 22 mai 2024 à 22h49, modifié le 23 mai 2024 à 09h37

Temps de Lecture 1 min.

Dans une ferme de Clinton, dans l’Etat américain du Maine, au début d’avril 2024.

Moins de deux mois après un premier cas de grippe aviaire aux Etats-Unis, une deuxième personne a été infectée dans le contexte d’une épidémie de ce virus qui s’est propagée dans les troupeaux de vaches du pays, ont annoncé les autorités sanitaires mercredi 22 mai. Cette personne travaille dans une ferme où le virus H5N1 a infecté des vaches, dans l’Etat du Michigan (Nord), ont précisé les centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Pour les autorités sanitaires, l’évaluation du risque pour la population américaine reste toutefois « faible ».

Un premier cas avait été annoncé au Texas, dans le sud des Etats-Unis, le 1er avril. Il s’agissait alors « probablement » à l’échelle mondiale de la première infection d’un humain à la grippe aviaire par l’intermédiaire d’une vache, selon les CDC. Un cas humain de grippe aviaire avait déjà été découvert dans le pays en 2022, dans le Colorado, mais il s’agissait alors d’une infection par des volailles.

Comme le patient texan, la personne infectée dans le Michigan n’a présenté de symptômes qu’aux yeux, précisent les CDC. Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares. Il n’y a pas, pour l’heure, de preuves de transmission d’humain à humain, mais les scientifiques craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui rende ce type de transmission possible.

La consommation du lait pasteurisé est sans danger

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait part de son « immense inquiétude » à la mi-avril du fait de la propagation croissante de la souche H5N1 de la grippe aviaire à de nouvelles espèces. Les troupeaux de bovins d’au moins neuf Etats américains sont touchés par cette épidémie. Le premier signalement date du 25 mars.

Les CDC ont de nouveau souligné, mercredi, l’importance des mesures de précaution à prendre pour les personnes exposées à des animaux malades ou potentiellement infectés. Ces personnes doivent notamment éviter les contacts « rapprochés, prolongés et sans protection » avec ces animaux ainsi qu’avec leurs excréments, ou encore avec le lait cru non pasteurisé.

« Compte tenu des hauts niveaux de virus H5N1 dans le lait cru de vaches infectées, ainsi que de l’étendue de la propagation de ce virus chez les vaches laitières, des cas supplémentaires similaires chez les humains pourraient être identifiés », ont déclaré les CDC. Mais « des infections sporadiques chez les humains – sans propagation continue – ne changeront pas l’évaluation du risque pour le grand public », ont-ils ajouté.

A la fin d’avril, l’agence américaine des médicaments (FDA) avait confirmé que le lait vendu en magasin aux Etats-Unis était « sûr », le processus de pasteurisation étant « efficace » pour tuer le virus de la grippe aviaire.

Le Monde avec AFP

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