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Pour arrêter de fumer, bougez !

Un programme d’aide au sevrage tabagique fondé sur l’activité physique va être proposé en lien avec une maison sport-santé parisienne.

Publié le 11 janvier 2024 à 05h15, modifié le 08 mai 2024 à 17h37 Temps de Lecture 2 min.

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Activité physique à la maison sport-santé (MSS) Curial, dans le 19ᵉ arrondissement de Paris.

Dix mille pas et plus. Dans la série des bonnes résolutions pour l’année qui démarre, l’arrêt du tabac figure souvent en tête de liste. La Ville de Paris et l’Institut national du cancer (INCa) ont annoncé, fin décembre 2023, le lancement d’un programme d’aide au sevrage fondé sur l’activité physique (AP).

Les chiffres sont accablants : « Le tabac est de loin l’ennemi numéro un en termes de santé publique », insiste Thierry Breton, directeur général de l’INCa. Avec 75 000 décès par an en France, dont 46 000 par cancer, le tabagisme est la première cause de mortalité évitable. « Un fumeur sur deux mourra d’une maladie liée au tabac », indique le communiqué de presse de l’INCa et de la Ville de Paris. Il est à l’origine de plus de 80 % des cancers du poumon, mais également impliqué dans dix-sept autres localisations de tumeurs malignes.

Mettre fin au tabac paraît souvent insurmontable. Un fumeur sur deux souhaite arrêter mais moins de la moitié y parvient. En cause, une forte dépendance à la nicotine, qui peut induire un syndrome de sevrage, mais aussi le craving, cette envie irrépressible de prendre une cigarette, qui peut persister des semaines, voire des mois après l’arrêt de la substance. Ce désir impérieux de consommer est une composante des addictions.

Un programme, financé par l’INCa à hauteur de 120 000 euros, va être proposé dans les prochaines semaines à la maison sport-santé (MSS) Curial dans le 19e arrondissement de Paris, à une soixantaine de personnes.

Lors d’un premier entretien, la motivation au sevrage et les aptitudes physiques des participants seront évaluées, afin de proposer les activités les plus adaptées. Ils bénéficieront de trois séances gratuites par semaine, de 45 minutes à une heure, sur une période de six mois. Un premier bilan sera réalisé à la fin du programme et un autre six mois plus tard. Des activités complémentaires telles que des consultations de tabacologie pourront aussi être proposées. Ensuite, l’objectif est de rendre le sujet autonome afin qu’il puisse accéder à des créneaux gratuits de la Ville de Paris, dans la MSS Curial ou d’autres. En cas de rechute, la personne pourra se voir proposer d’autres options.

Une aide pour réduire le « craving »

« Si l’expérience se révèle concluante, l’idée est de décliner ce programme, afin qu’il puisse être proposé à toutes les collectivités, explique Thierry Breton. Ce type d’initiative vise plutôt le public peu favorisé, dont les consommations sont plus fortes et le risque de reprise du tabac plus important. »

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