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Grandir près d’espaces verts pour se forger de bons os

Les enfants de 4 à 6 ans vivant à proximité de parcs, de jardins ou de champs ont une densité osseuse accrue, selon une étude menée en Belgique.

Publié le 14 février 2024 à 06h00, modifié le 08 mai 2024 à 17h36 Temps de Lecture 2 min. Read in English

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Dans un parc devant la Grande Arche, dans le quartier de La Défense, près de Paris, le 27 avril 2020.

Dix mille pas et plus. On le sait, les espaces verts, c’est bon pour le moral… et la santé. Des travaux ont ainsi montré qu’être en contact avec la nature durant l’enfance était associé « au développement neurocognitif et sociocomportemental, au bien-être mental, à un risque réduit de surpoids ou d’obésité, à une tension artérielle plus faible et à une activité physique plus élevée », détaillent des chercheurs belges et néerlandais dans la revue mensuelle américaine JAMA Network Open le 4 janvier. Cette équipe s’est aussi penchée sur l’effet de la verdure sur la santé osseuse, en étudiant 327 enfants de 4 à 6 ans de la cohorte belge de naissance Environage (Environmental Influence on Early Aging).

Conclusion de ces travaux : les participants exposés à davantage d’espaces verts, par exemple des jardins et des parcs en zone urbaine, ou des champs en zone rurale, dans un rayon de 300 mètres à 3 000 mètres autour de la résidence principale, présentaient une densité minérale osseuse significativement plus élevée. Par exemple, elle est accrue de 25 % chez les bambins vivant à moins de 500 mètres d’une zone riche en espaces verts, notamment ceux dits élevés, avec une végétation dépassant 3 mètres de hauteur.

« Il est évident que les espaces verts sont bons pour les enfants, et cette étude est intéressante, mais les résultats doivent toutefois être pris avec précaution en raison de biais importants », tempère le professeur en orthopédie pédiatrique Franck Accadbled, chirurgien au CHU de Toulouse. « D’une part, le niveau d’activité physique n’a pas été évalué, seule la sédentarité était estimée avec le temps d’écran quotidien. D’autre part, la densité osseuse a été mesurée de façon non invasive mais avec une méthode qui n’est pas celle de référence, l’absorptiométrie biphotonique », poursuit ce chirurgien, également codirecteur d’un diplôme interuniversitaire de pédiatrie et sport avec le docteur Stéphane Tercier, médecin du sport au CHU de Lausanne, en Suisse, lancé au CHU de Toulouse en septembre 2023.

L’activité physique au premier plan

Les chercheurs de l’étude belge ont préféré une technique sans rayonnement, le calcul de la densité osseuse sur l’avant-bras à l’aide de mesures quantitatives par ultrasons. Des limites que les auteurs de l’étude reconnaissent, en soulignant également ne pas disposer de données sur l’utilisation, par les enfants, des espaces verts résidentiels environnants, ni sur l’accessibilité et la sécurité. L’étude souligne que « l’augmentation de l’activité physique a été supposée être l’une des voies sous-jacentes aux effets bénéfiques sur la santé de l’exposition aux espaces verts ».

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