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Hausse de salaire et prime pour les sages-femmes à partir de janvier, annonce Olivier Véran

Oubliée de la refonte des grilles salariales négociée lors du Ségur de la santé, la profession fait l’objet d’un rattrapage partiel. Le ministère a écarté la création d’un statut sur-mesure demandé par les sages-femmes.

Le Monde avec AFP

Publié le 16 septembre 2021 à 22h42, modifié le 17 septembre 2021 à 09h08

Temps de Lecture 1 min.

Lors d’une manifestation de sages-femmes, à Strasbourg (Bas-Rhin), le 8 mars 2021.

Le ministère de la santé a annoncé, jeudi 16 septembre, que les sages-femmes travaillant à l’hôpital recevront à partir du mois de janvier une prime de 100 euros net et une hausse de salaire d’environ 100 euros brut par mois.

Ces revalorisations, qui seront incluses dans le budget de la Sécurité sociale pour 2022, ont été dévoilées jeudi soir par le ministre de la santé, Olivier Véran, à l’occasion d’une réunion avec les syndicats de sages-femmes.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Une journée avec les sages-femmes de l’hôpital d’Arpajon

Elles représenteront une dépense supplémentaire de 40 millions d’euros par an, a précisé le cabinet du ministre à l’Agence France-presse (AFP). Les trois quarts des 23 500 sages-femmes en bénéficieront, pour un gain mensuel équivalent à l’augmentation de 183 euros net déjà accordée à tous les personnels hospitaliers fin 2020 dans le cadre du Ségur de la santé. L’annonce fait office d’un rattrapage partiel pour la profession, oubliée de la refonte des grilles salariales négociée pour les infirmières et les aides-soignantes, entre autres.

« Les sages-femmes ont pu se sentir mises à l’écart », reconnaît l’entourage du ministre. De fait, elles sont descendues cinq fois dans la rue depuis le début de l’année, pour réclamer reconnaissance et effectifs.

Annonces accueillies froidement par la profession

Toutes leurs revendications n’ont cependant pas été satisfaites. La demande d’un statut sur-mesure a ainsi été écartée, M. Véran préférant « conforter leur statut médical au sein de la fonction publique hospitalière », notamment à travers cette « revalorisation significative ». Leurs compétences seront néanmoins étendues à de nouveau domaines, comme l’endométriose, et le ministère entend faciliter la création des « maisons de naissance » gérées par des sages-femmes.

Des annonces accueillies froidement par le Conseil national de l’ordre des sages-femmes, qui estime dans un communiqué qu’elles ne répondent pas « aux enjeux de la profession ».

« En ne traitant pas en profondeur les causes du malaise des sages-femmes, l’attractivité de la profession semble durablement compromise. En ignorant les problématiques croissantes d’effectifs dans les maternités, la question essentielle de la sécurité et de la qualité de la prise en charge des patientes et des nouveau-nés reste en suspens. »

L’instance qui avait déjà alerté les pouvoirs publics sur la pénurie de sages-femmes et l’épuisement de ces professionnelles, s’alarme « des conséquences de ces annonces sur le devenir des maternités ».

Le Monde avec AFP

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