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Près de Nantes, une enquête ouverte après la mort d’un collégien à la suite d’une chute au cours d’un malaise post-vaccinal

L’adolescent a chuté d’une chaise, après un malaise vagal. L’enquête doit déterminer si sa prise en charge, avant et après le drame, qui a eu lieu dans un établissement privé de Saint-Herblain, a été correctement menée.

Par  (Nantes, correspondant)

Publié le 01 novembre 2023 à 09h52, modifié le 01 novembre 2023 à 10h49

Temps de Lecture 3 min.

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« C’est un drame épouvantable, un drame absolu. » Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique, se dit « sous le choc », « comme l’ensemble de la communauté éducative » du secteur privé, après l’annonce de la mort d’un adolescent qui était en classe de 5e à l’institut Saint-Dominique, à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), près de Nantes, victime d’une chute due à un malaise post-vaccinal.

Le drame est survenu le 19 octobre, juste avant les vacances scolaires. Ce jour-là, l’agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a mandaté une équipe du CHU de Nantes pour effectuer une séance de vaccination contre les infections à papillomavirus humains – dans le cadre de la campagne nationale ciblant les élèves de 11 à 14 ans, telle qu’annoncée par le président de la République début 2023 –, infections sexuellement transmissibles qui sont à l’origine de certains cancers, chez les femmes comme chez les hommes.

« Dans les quinze minutes qui ont suivi » l’injection, un élève de 5e a été « pris d’un malaise vagal », rapporte l’ARS. L’adolescent, installé sur une chaise, a « lourdement chuté au sol ». L’arrière de sa tête a heurté « le revêtement en dur » de la salle mise à disposition par l’établissement scolaire.

L’équipe de quatre agents du CHU s’est portée au secours de la victime, appelant le service médical d’urgence et de réanimation (SMUR) à la rescousse, précise encore l’ARS. L’adolescent a été admis aux urgences de l’hôpital, mais « son état de santé s’est dégradé les jours suivants » : il a succombé à ses blessures le vendredi 27 octobre.

« L’un des vaccins les plus sûrs au monde »

Le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, a ouvert une enquête du chef d’homicide involontaire afin de « déterminer si la prise en charge médicale de ce mineur – avant, pendant et après l’injection – a été réalisée dans les règles de l’art ».

Le type de malaise dont a été victime le collégien « peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal », a d’emblée défendu l’ARS. Interrogé sur RTL mardi, le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, a martelé que le vaccin contre les infections à papillomavirus humains était « l’un des vaccins les plus sûrs au monde ». « Le malaise vagal, c’est le premier risque dans toute vaccination. C’est la peur de l’aiguille… Il n’y a là aucun lien avec le produit injecté », a-t-il assuré.

Selon le ministre, près de 20 000 vaccins ont été administrés depuis le début de cette campagne, qui est soumise à autorisation parentale : « C’est le seul événement indésirable grave, tragique que nous avons eu à connaître », a-t-il fait valoir.

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