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Le risque terroriste demeure la menace principale des Jeux olympiques

Devant le Sénat, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a notamment expliqué qu’un million d’enquêtes de sécurité seront menées d’ici au début des JO.

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Publié le 06 mars 2024 à 00h10, modifié le 26 mars 2024 à 10h45

Temps de Lecture 3 min.

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Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dévoile son plan sécurité pour les Jeux olympiques et paralympiques devant la commission des lois du Sénat, à Paris, le 5 mars 2024.

« Je ne me paie pas de mots : c’est, pour le ministère de l’intérieur, le défi logistique et sécuritaire le plus important que nous ayons eu à organiser. » Mardi 5 mars, devant la commission des lois du Sénat, Gérald Darmanin a dévoilé son plan sécurité pour les Jeux olympiques et paralympiques (JOP), du 26 juillet au 11 août. Ou, plutôt, selon le calendrier du ministre de l’intérieur : du 8 mai, date de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, au 8 septembre, au moment de la clôture des Jeux paralympiques. Entre ces deux dates, tout apparaît possible aux yeux des services de sécurité, contraints à se « montrer un peu parano », selon une source Place Beauvau. C’est-à-dire à envisager tous les scénarios, à commencer par les pires.

Devant les membres du Sénat, M. Darmanin a avancé les chiffres retenus pour la jauge de la cérémonie d’ouverture, prévue de 19 h 30 à 23 heures, le 26 juillet : 104 000 personnes pour les places payantes des quais bas de la Seine, 220 000 pour les quais hauts – soit moitié moins que le public initialement prévu (600 000 spectateurs), rapidement apparu surdimensionné pour assurer sécurité et fluidité des festivités.

Il a aussi décrit les principales menaces auxquelles les forces de l’ordre devraient faire face. La première : le risque terroriste islamiste. « Rien n’est aujourd’hui caractérisé », a-t-il avancé, en prenant soin de préciser qu’il était encore « tôt dans la compétition » pour se faire une idée précise de la situation, le renseignement étant rarement « une science exacte ». « Al-Qaida et l’Etat islamique ont l’intention de le faire mais n’en ont pas les moyens à ce stade », a-t-il ajouté.

Une entreprise de longue haleine

Demeure toutefois une menace dite « endogène », incarnée par des personnes déjà présentes sur le territoire national, susceptibles de passer à l’acte de manière imprévisible ou, au contraire, après avoir été actionnées par des organisations terroristes depuis l’étranger.

Selon Céline Berthon, directrice générale de la sécurité intérieure (DGSI), également auditionnée devant la commission des lois du Sénat, ce risque connaît une « logique de redynamisation (…) caractérisée par des profils assez jeunes, souvent très actifs en ligne et extrêmement consommateurs de contenus violents, capables de passer à l’acte de manière rapide avec des moyens rudimentaires ». Mme Berthon a annoncé la création d’une « structure spécifique qui aura vocation à exister avant et pendant » les JOP, chargée de prendre en compte et de traiter l’ensemble des signalements relatifs à des profils douteux et armée de personnels relevant de six services de renseignement du ministère de l’intérieur.

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