Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

L’Assurance maladie et les médecins libéraux reprennent leurs négociations tarifaires, après plusieurs semaines de suspension

Les discussions avaient été suspendues début avril sous l’impulsion des syndicats de médecins spécialistes qui dénonçaient les propositions qui leur avaient été faites.

Le Monde avec AFP

Publié le 03 mai 2024 à 14h43

Temps de Lecture 1 min.

Suspendues début avril, les négociations tarifaires entre la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) et les syndicats de médecins libéraux reprendront le 16 mai, a annoncé l’organisme public vendredi 3 mai.

La prochaine séance de négociations « sera ouverte (…) aux syndicats désireux d’aboutir et pourra se prolonger jusqu’au lendemain », a précisé la Cnam, pour qui ces deux jours de négociations « devront permettre aux différents syndicats de disposer ainsi le 17 mai au soir d’un texte définitif, qu’ils pourront soumettre à leurs instances internes et à leurs adhérents ».

Ces négociations tarifaires entre médecins libéraux et Assurance maladie doivent permettre de revaloriser la rémunération des praticiens, en échange d’engagements collectifs pour l’accès aux soins.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Santé : crise ouverte entre le gouvernement et les médecins libéraux

Le syndicat de médecins spécialistes Avenir Spé-Le Bloc, qui joue un rôle pivot dans la négociation, a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) sa présence à ce nouveau tour de table. « Il y a eu des avancées » dans les discussions informelles avec la direction de la Cnam, et « nous revenons donc à la table des négociations », a assuré à l’AFP le docteur Patrick Gasser, co-président d’Avenir Spé-Le Bloc. Ce syndicat joue un rôle-clé dans la négociation, car il peut signer à lui tout seul au nom des médecins spécialistes. MG France, qui a ce même pouvoir de représentation pour les médecins généralistes, avait déjà annoncé être prêt à reprendre les discussions.

Désaccord sur les propositions tarifaires

Début avril, alors que les discussions sur les tarifs médicaux pour les cinq prochaines années semblaient dans la dernière ligne droite, elles avaient été suspendues sous l’impulsion des syndicats de médecins spécialistes. Ceux-ci dénonçaient à la fois les propositions tarifaires qui leur étaient faites, et, dans un domaine séparé, les tarifs prévus en 2024 par le gouvernement pour les cliniques privées, dans lesquels bon nombre d’entre eux exercent.

Le gouvernement a prévu d’augmenter de 0,3 % les tarifs des cliniques privées pour 2024, contre + 4,3 % pour les hôpitaux publics. Le ministre délégué à la santé, Frédéric Valletoux, avait justifié cette différence par le fait que « le secteur privé a connu une forte dynamique ces dernières années ». « Cela explique que ses tarifs augmentent moins vite car la régulation des tarifs dépend aussi des volumes d’activité. La croissance de l’activité du privé est forte et va logiquement soutenir les résultats financiers des établissements privés », a-t-il expliqué dans un entretien aux Echos le 27 mars.

« C’est une attaque en règle des libéraux, en particulier des spécialistes, avait alors dénoncé Patrick Gasser. Les cliniques sont notre outil de travail. Cette différence tarifaire, c’est grave, ça veut dire qu’une grande partie des établissements de petite taille, déjà en difficulté, va disparaître. »

La reprise des négociations avec la Cnam « ne remet pas en cause » le soutien d’Avenir Spé-Le Bloc au mouvement des cliniques privées le 3 juin, qui ont leur propres négociations en cours avec le gouvernement, a précisé le docteur Gasser.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le vélo, un médicament efficace et économique

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.