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Revalorisation de la consultation chez le généraliste à 30 euros : le soutien syndical est acquis

Le seuil d’approbation, chez les syndicats de médecins libéraux, est atteint pour que le futur contrat liant la profession à l’Assurance-maladie, et fixant les conditions de rémunération et d’exercice pour cinq ans, soit signé mardi 4 juin.

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Publié le 01 juin 2024 à 12h15, modifié le 03 juin 2024 à 15h43

Temps de Lecture 4 min.

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La convention médicale n’est pas encore signée, mais son sort est désormais scellé : avec le soutien du Syndicat des médecins libéraux (SML), qui, vendredi 31 mai au soir, a fait savoir qu’il donnait « sa chance » au texte, ils sont désormais quatre syndicats représentatifs des médecins libéraux – sur six – à accepter de parapher le contrat les liant, pour les cinq années à venir, à l’Assurance-maladie. Avec le oui du SML, et après celui de la Fédération des médecins de France, de la Confédération des syndicats médicaux français et de MG France, majoritaire chez les généralistes, le nombre de voix est suffisant pour que cette convention, déterminant les conditions d’exercice et de rémunération pour toute la profession, soit enfin avalisée. Avec une mesure phare : la revalorisation de la consultation de base à 30 euros chez le médecin généraliste, contre 26,50 euros aujourd’hui.

Le suspense a duré six mois, ponctué de rencontres houleuses entre les représentants de la médecine de ville et la Caisse nationale de l’Assurance-maladie. Et même plus de temps encore, si l’on tient compte d’un premier round conventionnel, d’un semestre lui aussi, qui a échoué en février 2023.

Il y a quelques semaines, plusieurs syndicats avaient quitté la table des discussions, pour marquer leur mécontentement et apporter leur soutien à un appel à la grève lancé par les cliniques privées (sur lequel elles sont revenues depuis). Parmi eux, Avenir-Spé Le Bloc, majoritaire chez les spécialistes : ce syndicat est le seul, à ce jour, à ne pas avoir fait connaître sa position sur la convention. Il doit consulter ses adhérents, et communiquer sa décision finale lundi 3 juin, soit la veille de la séance de signature, fixée par l’Assurance-maladie au mardi 4 juin. Un seul non, celui de l’Union française pour une médecine libre-Syndicat, a été officialisé, cette organisation de généralistes et de spécialistes dénonçant une convention « sans vision et sans ambition », porteuse d’un « choc de complexification » et d’une « caporalisation des médecins libéraux ».

« Bouffée d’oxygène »

Que changera ce contrat, une fois signé ? Concernant la médecine générale, premier maillon du soin, l’accent a été mis sur la consultation de base, à 30 euros – un alignement minimum sur l’inflation, selon les libéraux –, mais pas seulement : le forfait « médecin traitant » est refondu pour mieux soutenir les généralistes qui assument ce rôle central, avec un effort consenti notamment en direction des praticiens qui suivront des patients en affection de longue durée, plus âgés, plus fragiles…

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