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Santé : avec les Jeux olympiques, l’offre de soins en Ile-de-France sous les projecteurs

Face à l’afflux à venir, les hôpitaux franciliens ont ouvert des lits supplémentaires, renforcé les urgences, et divers services d’aval. L’agence régionale de santé se veut rassurante, face aux inquiétudes de patients sur l’accès aux soins programmés.

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Publié le 12 juillet 2024 à 09h27

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A situation exceptionnelle, mobilisation exceptionnelle. En Ile-de-France, les Jeux olympiques (JO) pèsent, sans surprise, sur une organisation estivale toujours serrée dans les hôpitaux. A quelques jours des premières épreuves, l’agence régionale de santé (ARS) francilienne se dit prête : ce sont 1 300 « lits » de plus qui ont pu être ouverts dans les hôpitaux – sur un total de 38 000 –, dont 750 dans ceux dits « de première ligne », à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris ainsi que dans douze autres centres hospitaliers, pour faire face à l’afflux de visiteurs attendus dans la région.

Les urgences seront renforcées, ainsi que des services d’aval, en médecine et en chirurgie, en obstétrique et en soins critiques… Pour tenir ces objectifs, des primes ont été prévues pour les soignants qui ont revu leurs vacances à la baisse, dans les services ciblés.

Au-delà de la préparation du système de santé pour cet événement sportif, l’ARS fait part plus largement d’une « légère amélioration » de l’offre de soins en Ile-de-France. « On aborde l’été dans un contexte plus favorable que l’an dernier, même si on reste très vigilant, jusqu’au dernier moment », rapporte Denis Robin, son directeur général. En premier lieu dans les maternités, où, en 2023, les tensions ont été vives.

Tensions en psychiatrie et néonatologie

Il y aura cette année quelques dizaines de lits de plus, qui pourront accueillir des patientes, avec un meilleur recrutement des sages-femmes. « On a pu stopper la dégradation », poursuit Denis Robin. Ce sont aussi plusieurs dispositifs supplémentaires qui doivent permettre de « fluidifier » les flux, comme le renfort des places d’hébergement pour des mères sans logement.

Restent plusieurs points d’inquiétude, selon l’agence : les tensions demeurent fortes en psychiatrie, en particulier en pédopsychiatrie, où la situation s’aggrave. Une autre alerte est aussi remontée, fin juin, sur les lits de réanimation en néonatologie, proches de la « saturation ».

Dans les rangs des patients, notamment parmi les personnes dialysées, c’est une autre crainte qui se fait entendre : accéderont-ils sans trop de difficultés, durant les JO, aux services hospitaliers où ils sont soignés ? L’ARS, sur ce point, se veut rassurante : pour ce qui est de l’urgence, les transports sanitaires pourront se déplacer partout.

Quant à l’accès aux soins « programmés », comme la dialyse ou la chimiothérapie, « les établissements ont pu anticiper l’organisation avec les patients chroniques, ce n’est pas une crise brutale », reprend le patron de l’ARS. « Certains devront prendre un QR code, nous avons bien conscience que cela va générer un inconfort, avec un possible allongement des temps de trajet, mais tous les hôpitaux resteront accessibles », complète-t-il.

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