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Attentat à Paris : l’assaillant a fait allégeance au groupe Etat islamique dans une vidéo

Trois « membres de l’entourage » du suspect, Armand Rajabpour-Miyandoab, interpellé samedi, ont été placés en garde à vue. Un touriste germano-philippin a été tué et deux autres personnes ont été blessées samedi soir.

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Le 03/12 à 23:15

Ce direct est maintenant terminé

Ce récit d’Antoine Albertini reconstitue les événements tels qu’ils se sont déroulés, samedi soir, lors de l’attaque qui a coûté la vie à un touriste allemand, dans le 15e arrondissement de Paris.

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Attentat à Paris : récit d’un « périple meurtrier »

Publié le 03 décembre 2023 à 21h59 Temps de Lecture 2 min.
Le 03/12 à 20:28 Urgent

Gérald Darmanin réclame que les autorités puissent « demander une injonction de soins »

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, invité sur le plateau du « Journal de 20 heures » de TF1, réclame que les autorités – « le préfet, les policiers » – puissent « demander, exiger, une injonction de soins » afin de prévenir des passages à l’acte comme celui d’Armand Rajabpour-Miyandoab. « Les policiers ne sont pas des médecins, mais les policiers ont à gérer les personnes qui ont des troubles psychotiques, qui ont une santé mentale très détériorée, qui par ailleurs adhèrent à l’islam radical. Ils sont nombreux », a-t-il justifié.

Le ministre de l’intérieur s’exprimait sur TF1 à l’issue d’une réunion à Matignon consacrée à la sécurité après cette attaque.

Le 03/12 à 20:12 Urgent

La mère de l’assaillant avait signalé fin octobre « son inquiétude »

Tojours selon le procureur, la mère de l’assaillant avait signalé fin octobre « son inquiétude quant au comportement de son fils qui se repliait sur lui-même. Toutefois, aucun élément n’avait permis de susciter de nouvelles poursuites pénales dans ces circonstances ».

Quelques années auparavant, durant son procès, en 2018, sa mère avait raconté sa conversion à l’islam et sa radicalisation, expliquant que son fils, qu’elle décrivait comme timide, psychologiquement faible et manipulable, était tombé dans la secte de l’EI. Mais elle avait également confirmé qu’il leur avait annoncé, en mai 2016, n’être plus musulman. Pour confirmer ses dires, Armand Rajabpour-Miyandoab s’était même précipité vers le frigo pour boire une bière et manger du porc.

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Attentat à Paris : comment le profil déroutant du terroriste a leurré les acteurs chargés de son suivi

Publié le 03 décembre 2023 à 14h44 Temps de Lecture 7 min.

Le 03/12 à 19:55

Les deux personnes blessées au marteau sont rentrées à leur domicile

Le procureur a également donné des nouvelles des victimes. Il a précisé que les personnes blessées au marteau sont rentrées à leur domicile après avoir été soignées. Les deux personnes qui accompagnaient l’homme tué sont choquées et toujours suivies médicalement.

Le 03/12 à 19:53 Urgent

Armand Rajabpour-Miyandoab avait prêté allégeance au groupe djihadiste Etat islamique

Dans une conférence de presse, à 19 h 45, le procureur antiterroriste Jean-François Ricard a fait savoir que, selon les premières investigations, une vidéo a été enregistrée par Armand Rajabpour-Miyandoab avant l’attaque, en langue arabe, dans laquelle il prêtait allégeance au groupe djihadiste Etat islamique.

Il y apportait « son soutien aux djihadistes agissant dans différentes zones », a déclaré Jean-François Ricard. « Cette vidéo était notamment mise en ligne sur son compte X », ouvert début octobre et qui comportait « de nombreuses publications sur le Hamas, Gaza et plus généralement la Palestine », selon le magistrat.

Le 03/12 à 19:00 L’essentiel

Le point sur la situation dimanche 3 décembre à 19 heures

  • Le Parquet national antiterroriste a annoncé le placement en garde à vue de trois « membres de l’entourage » d’Armand R., qui est, lui aussi, toujours en garde à vue depuis son interpellation samedi soir, dans cette enquête ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste.
  • Les deux personnes blessées au marteau sont « en bonne santé », a annoncé le ministre de la santé sur France 3. Selon Aurélien Rousseau « elles ont eu des traumatismes superficiels, mais évidemment des traumatismes psychologiques qui vont être immenses, comme les personnes qui accompagnaient la victime qui est malheureusement décédée d’un coup de couteau », a ajouté le ministre de la santé.
  • Le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, a également expliqué que le suspect de l’attentat avait été soumis à un « suivi » psychiatrique, sans hospitalisation, à l’issue de sa première période d’incarcération. Selon des sources policières, au 21 avril 2023, le médecin coordonnateur du suivi des soins dans ses rapports successifs ne concluait pas à la nécessité de reprendre un suivi médicamenteux. Aucune dangerosité d’ordre psychiatrique n’avait été identifiée.
  • Une réunion sécuritaire s’est tenue cet après-midi à Matignon autour d’Elisabeth Borne, à la demande d’Emmanuel Macron. Etaient convoqués à ce rendez-vous les ministres de l’intérieur, de la justice et de la santé. Dans la matinée, Emmanuel Macron s’était entretenu avec Elisabeth Borne, Gérald Darmanin et le directeur général de la sécurité intérieure, Nicolas Lerner, a précisé l’entourage du président.
  • Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, tiendra une conférence de presse à 19 h 30. La conférence se tiendra au tribunal judiciaire de Paris, a annoncé le Parquet national antiterroriste dans un communiqué.

Le 03/12 à 18:15 Sur le terrain

Des piétons devant des fleurs à l’endroit où un touriste a été poignardé à mort la veille, près de la tour Eiffel, à Paris, le 3 décembre 2023.
Le 03/12 à 18:06

Pour Jordan Bardella la « faiblesse » du gouvernement « entraîne » ces morts

La « faiblesse » du gouvernement et la politique qu’il mène « entraînent ces morts » comme le touriste poignardé samedi soir à Paris, a accusé dimanche le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, demandant de « rouvrir le débat sur la rétention de sûreté ».

« Je déplore que les drames se répètent les uns après les autres avec systématiquement les mêmes situations, les mêmes individus, les mêmes profils », a réagi Jordan Bardella sur BFM-TV, depuis Florence (Italie) où il participe à un meeting du groupe parlementaire européen Identité et démocratie.

« Ce que j’aimerais, c’est qu’il [le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin] prenne conscience que la politique qu’il conduit et la faiblesse qui est la sienne à protéger le peuple français entraînent ces drames et entraînent ces morts », a-t-il ajouté, demandant un « tournant sécuritaire pénal et migratoire dans notre société, au risque de courir à de graves troubles dans les mois qui viennent ».

Le 03/12 à 17:15

Manuel Bompard appelle à « ne pas donner de signification politique générale » à l’attaque y voyant l’acte « d’une personne qui est manifestement déséquilibrée ».

« Je propose de ne pas donner de signification politique générale aux actions insupportables d’une personne qui est manifestement déséquilibrée », a réagi sur LCI M. Bompard, en exprimant son « effroi » et son « émotion » après la mort d’un touriste germano-philippin samedi près du pont de Bir-Hakeim, non loin de la tour Eiffel.

L’assaillant aurait dit aux policiers qui l’ont interpellé qu’il « ne pouvait plus supporter que les musulmans meurent, tant en Afghanistan qu’en Palestine », selon le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. « Je ne pense pas que toutes les personnes qui s’émeuvent de la situation au Proche-Orient se sentent solidaires de l’acte d’un déséquilibré comme celui-ci », a fait valoir M. Bompard. Le député des Bouches-du-Rhône a souligné qu’après cette attaque, qui a également fait deux blessés et pour laquelle le Parquet antiterroriste a ouvert une enquête, « des questions vont être posées ».

« Comment ça se fait qu’une personne qui a été fichée “S” a manifestement échappé à la surveillance, quel était l’état de son suivi psychiatrique ? », s’est interrogé le coordinateur de La France insoumise, en allusion aux troubles psychiatriques dont souffrirait l’assaillant.

Le 03/12 à 16:30

Olaf Scholz s’est dit « bouleversé », après la mort du ressortissant allemand attaqué au couteau

« Je suis bouleversé par l’attaque terroriste à Paris qui a tué un Allemand et blessé plusieurs personnes », a écrit le chancelier allemand sur le réseau social X. « Nos pensées vont vers les blessés, les familles et les amis des victimes. Cela met à nouveau en lumière les raisons pour lesquelles nous devons lutter contre la haine et la terreur », a-t-il ajouté.

Le 03/12 à 15:53 Urgent

Trois « membres de l’entourage » de l’assaillant ont été placés en garde à vue

Le parquet national antiterroriste a annoncé le placement en garde à vue de trois personnes de l’entourage d’Armand R.-M. qui est, lui aussi, toujours en garde à vue depuis son interpellation samedi soir, dans cette enquête ouverte notamment pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste.

Le 03/12 à 15:50 Pour approfondir

Comment le profil déroutant du terroriste a leurré les acteurs chargés de son suivi

Déjà condamné pour terrorisme en 2018, Armand R.-M. n’a cessé d’affirmer aux enquêteurs, mais aussi à ses proches, qu’il s’était « déradicalisé ». Ses troubles psychiatriques et le suivi dont il faisait l’objet depuis sa sortie de prison sont au cœur des interrogations.

Retrouvez l’intégralité de l’article de Soren Seelow ci-dessous.

Attentat à Paris : comment le profil déroutant du terroriste a leurré les acteurs chargés de son suivi

Par Soren Seelow

Lecture : 7 min.

L’auteur de l’attentat qui a fait un mort – un touriste germano-phillippin de 23 ans tué à coups de couteau – et deux blessés, samedi 2 décembre dans la soirée, aux abords de la tour Eiffel, à Paris, avait déjà été jugé pour des faits de terrorisme. Armand Rajabpour-Miyandoab a en effet été condamné, le 16 mars 2018, à cinq ans de prison, dont un avec sursis, pour « association de malfaiteurs terroriste » par le tribunal correctionnel de Paris.
Le 03/12 à 15:43

Le parcours psychiatrique de l’assaillant

Le suspect de l’attentat d’hier soir à Paris était soumis à un « suivi » psychiatrique, sans hospitalisation, à l’issue de sa période d’incarcération. Armand R., né en 1997, « avait un suivi qui n’était pas un suivi où il devait être hospitalisé, il devait suivre un traitement », a relevé le ministre de la santé. Selon des sources policières :

  • A compter de mars 2022, il a arrêté son traitement médicamenteux (neuroleptique atypique), en accord avec son médecin.
  • En août 2022, une expertise psychiatrique avait conclu à la nécessité d’un suivi psychologique et une injonction de soins.
  • Le 19 septembre 2022, le juge de l’application des peines lui a ordonné une injonction de soins.
  • Le 15 mars 2023, le rapport de fin de mesure observait que des soins conformes aux injonctions médicales avaient été prodigués, les rendez-vous étaient respectés. Le psychologue du binôme de soutien, également constitué d’un éducateur spécialisé, notait une évolution positive de l’assaillant.
  • Au 21 avril 2023, le médecin coordonnateur du suivi des soins dans ses rapports successifs, ne concluait pas à la nécessité de reprendre un suivi médicamenteux. Aucune dangerosité d’ordre psychiatrique n’avait été identifiée.
Le 03/12 à 15:10

Berlin dénonce un « crime abominable », après la mort du ressortissant allemand

La ministre de l’intérieur allemande a dénoncé dimanche un « crime abominable » au lendemain de l’attaque au couteau près de la tour Eiffel, lors de laquelle un touriste germano-philippin de 23 ans a été tué par un jeune Français connu pour islamisme radical et atteint de troubles psychiatriques. « L’attaque islamiste au couteau d’un jeune homme à la tour Eiffel à Paris est un crime abominable. Nos pensées vont à la famille et aux amis de la personne tuée, ainsi qu’aux autres blessés de cet acte horrible », a déclaré Nancy Faeser, lors d’une interview au groupe de médias Funke. « L’Allemagne lutte côte à côte avec la France contre le terrorisme islamiste. Nos services de sécurité travaillent en étroite collaboration », a ajouté la ministre.

Le 03/12 à 14:31

Le Conseil français du culte musulman craint « l’instrumentalisation » de l’attaque par « des officines d’extrême droite »

« Il est à craindre que ce drame tragique soit également instrumentalisé par des officines d’extrême droite pour exacerber les tensions et stigmatiser toute une communauté », souligne l’instance représentative des musulmans dans un communiqué, comme cela a été le cas récemment selon elle après la mort d’un jeune homme lors d’un bal dans la Drôme.

Le Conseil français du culte musulman « réitère son appel aux musulmans de France à l’extrême vigilance » et « exhorte les victimes à déposer systématiquement plainte et à ne rien sous-estimer ». Après la mort de Thomas à Crépol, « de nombreuses mosquées de France ont été victimes de tags, d’inscriptions racistes et de dégradations. Des responsables et fidèles musulmans ont reçu des menaces de mort. Des femmes portant un foulard ont été agressées ou insultées », énumère l’instance.

Le 03/12 à 14:17

Le procureur national antiterroriste tiendra une conférence de presse à 19 h 30

Jean-François Ricard tiendra une conférence de presse dimanche à 19 h 30, après l’attaque mortelle au couteau commise samedi soir dans la capitale, près de la tour Eiffel. La conférence se tiendra au tribunal judiciaire de Paris, a annoncé le Parquet national antiterroriste dans un communiqué.

Le 03/12 à 14:11

Emmanuel Macron a demandé à Elisabeth Borne de tenir une réunion sécuritaire cet après-midi

Une réunion sécuritaire va se tenir cet après-midi à Matignon autour d’Elisabeth Borne à la demande d’Emmanuel Macron, après l’attaque au couteau à Paris qui a fait un mort et deux blessés, a annoncé à l’Agence France-Presse l’entourage du président de la République.

Sont convoqués à ce rendez-vous les ministres de l’intérieur, de la justice et de la santé. Dans la matinée, Emmanuel Macron s’est entretenu avec Elisabeth Borne, Gérald Darmanin et le directeur général de la sécurité intérieure, Nicolas Lerner, a précisé l’entourage du président.

Le 03/12 à 14:04

Première alerte à 21 h 15, interpellation à 21 h 30… : le déroulé des faits

C’est une automobiliste qui a donné l’alerte, hier soir, aux alentours de 21 h 15 alors qu’elle circulait près du pont Bir-Hakeim, dans le 15e arrondissement. Après avoir composé le 17, elle dit être témoin d’une attaque perpétrée par un homme vêtu de noir et portant « peut-être un couteau ». « Beaucoup de personnes courent », ajoute-t-elle. Deux équipages de police secours des commissariats des 15e et 7e arrondissements interviennent aussitôt pour constater qu’un individu correspondant au signalement est en train de fuir. Armand R. vient, d’après les premières constatations immédiatement réalisées sur place, de poignarder à trois reprises un passant accompagné de deux amies.

A 21 h 30, les policiers parviennent à neutraliser l’individu grâce à deux décharges de pistolet à impulsion électrique. D’après plusieurs sources policières concordantes contactées par Le Monde, celui-ci a crié « Allah Akbar » avant de s’effondrer et d’être interpellé.

Avant cela, il a pu se livrer à trois attaques. La première victime a reçu un coup de couteau dans le dos et deux autres au visage. En arrêt cardio-respiratoire, la personne est morte peu avant 22 h 30 après avoir vainement reçu les premiers soins. Une deuxième victime, un touriste britannique, a été violemment frappée à la tête à coups de marteau, au niveau du 20, avenue du Président-Kennedy, dans le XVIe arrondissement. Evacué à l’hôpital Cochin, son pronostic vital n’était pas engagé, mais le vacancier a été lourdement atteint au globe oculaire droit et a dû recevoir des points de suture. Un troisième homme, qui se promenait avec son épouse et son enfant, a été lui aussi frappé à coups de marteau. Touché à la pommette gauche, il a été pris en charge par les pompiers avant d’être transféré à l’hôpital Georges-Pompidou.

Le 03/12 à 13:32

Le suspect était soumis à un « suivi » psychiatrique, confirme le ministre de la santé

Le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, a expliqué, sur France 3, que le suspect de l’attentat d’hier soir à Paris était soumis à un « suivi » psychiatrique, sans hospitalisation, à l’issue de sa période d’incarcération. Armand R., né en 1997, était sorti de prison en 2020, après une condamnation pour un projet d’attentat en 2016.

« On a les premiers éléments, où il a [ce] suivi, puis il s’est installé dans un autre département. On est en train de reconstituer la suite des éléments », a précisé Aurélien Rousseau, en soulignant qu’il était encore « trop tôt » pour avoir l’ensemble des informations. « Il avait un suivi qui n’était pas un suivi où il devait être hospitalisé, il devait suivre un traitement », a relevé le ministre de la santé.

« Comme souvent dans ces affaires, s’entremêlent une idéologie, une personnalité influençable et malheureusement la psychiatrie. Même si on a largement renforcé depuis quelques années les liens entre psychiatres et les autorités qui suivent ces personnes radicalisées, ça ne nous permet pas de savoir quel est le jour et l’heure du passage à l’acte », a-t-il souligné : « Le Parquet national antiterroriste est saisi, on va reconstituer heure par heure, on a commencé, cette nuit, le parcours de cette personne. »

Le 03/12 à 12:50

Les deux blessés sont « en bonne santé », selon le ministre de la santé, Aurélien Rousseau

Les deux personnes blessées au marteau, hier soir, dans l’attaque près de la tour Eiffel, sont « en bonne santé », a annoncé le ministre de la santé sur France 3. Selon Aurélien Rousseau, il n’y a « pas de pronostic vital » engagé les concernant.

« Elles ont eu des traumatismes superficiels, mais évidemment des traumatismes psychologiques qui vont être immenses, comme les personnes qui accompagnaient la victime qui est malheureusement décédée d’un coup de couteau », a ajouté le ministre de la santé.

Hier soir, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé que les jours de ces personnes de nationalité française, de 60 ans, et de nationalité britannique, de 66 ans, n’étaient pas en danger.

Le contexte

Live animé par Romain Del Bello, Laurent Borredon, Anna Villechenon et Fatoumata Sillah

Image de couverture : DIMITAR DILKOFF / AFP
  • Un homme a attaqué au couteau un couple de touristes, samedi soir vers 21 heures, dans le 15e arrondissement, à proximité du pont de Bir-Hakeim et de la tour Eiffel, tuant une personne avant de prendre la fuite.
  • Après avoir attaqué au marteau deux autres personnes dans le 16e arrondissement, le suspect a finalement été interpellé par les policiers à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique.
  • L’homme interpellé, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien né en mars 1997 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), était connu des services de renseignement et de la police pour radicalisation islamiste. Il avait été condamné à cinq ans de prison, dont un an avec sursis, en 2018, pour un projet d’action violente à la Défense (Hauts-de-Seine). Il avait été libéré à l’issue de sa peine.
  • Armand Rajabpour-Miyandoab est également sous traitement psychiatrique, selon le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Il a été placé en garde à vue, et le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
  • Selon le ministre de l’intérieur, Armand Rajabpour-Miyandoab a prononcé par deux fois les mots « Allah akbar ! » (« Dieu est grand ! ») lors des attaques, puis a expliqué aux policiers qu’il « en avait marre de voir des musulmans mourir », notamment à Gaza, et que la France était « complice » d’Israël.
  • « Nous ne céderons rien face au terrorisme. Jamais », a réagi la première ministre, Elisabeth Borne. « J’adresse toutes mes condoléances à la famille et aux proches du ressortissant allemand décédé ce soir », a, de son côté, affirmé le chef de l’Etat, Emmanuel Macron.

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