Emmanuel Macron président la cérémonie de scellement de la Constitution mentionnant la liberté de recourir à l’IVG, à Paris, vendredi 8 mars 2024.
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IVG : revivez la cérémonie du scellement qui a entériné l’inscription dans la Constitution de la liberté de recourir à l’avortement

Quatre jours après le vote du Congrès à Versailles, le chef de l’Etat préside la cérémonie de pose du sceau de la Constitution afin d’entériner l’inscription de la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse dans la Loi fondamentale.

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Le 08/03 Ă  14:41

C’est la fin de ce direct

Merci à toutes et tous de l’avoir suivi !

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Le 08/03 Ă  14:34

Manifestations à Paris et dans 200 villes en France

Dans le cortège parisien, vendredi 8 mars.

Au-delà de la constitutionnalisation de l’IVG, entériné jeudi par la cérémonie de scellement de la Constitution, les associations féministes souhaitent faire entendre leurs revendications à l’occasion de cette Journée internationale des droits des femmes, vendredi.

Une cinquantaine d’organisations, dont des associations et des syndicats, appellent à la grève du travail et des tâches domestiques, à l’image de celles qui ont eu lieu en Espagne ou en Islande, pour réclamer des mesures en faveur de l’égalité femmes-hommes.

Des manifestations sont annoncées dans 200 lieux en France, dans les grandes et petites villes, telles Quimper ou Belfort. A Paris, le cortège a débuté à 14 heures de la place Gambetta. Il se dirige vers République avant de terminer son parcours à Bastille.

Les manifestants et manifestantes y dénoncent notamment les inégalités salariales, qui existent « dans toutes les entreprises et dans toutes les administrations », souligne Myriam Lebkiri, de la CGT. Les salariées gagnaient en moyenne 23,5 % de moins que les hommes dans le secteur privé en 2022, a rappelé mardi l’Insee, un écart qui ne s’explique qu’en partie par « le moindre volume de travail annuel des femmes », moins souvent en emploi et davantage à temps partiel.

Pour réduire ces différences de revenus, organisations féministes et syndicales réclament une revalorisation des minima sociaux, une hausse des salaires des métiers féminisés comme ceux de l’éducation, du soin ou du nettoyage et l’interdiction du temps partiel imposé.

Le 08/03 Ă  14:31

En images : l’IVG inscrite dans la Constitution

Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a apposé vendredi, lors d’une cérémonie publique place Vendôme à Paris, le sceau de la République sur la loi inscrivant la « liberté garantie » d’accès à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Cette cérémonie était organisée quatre jours après le vote des parlementaires réunis en Congrès à Versailles. Retrouvé son déroulé en vidéo.

Le 08/03 à 13:22 L’essentiel

Ce qu’il faut retenir de la cérémonie de scellement de la Constitution

  • Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a apposĂ© vendredi, lors d’une cĂ©rĂ©monie publique place VendĂ´me Ă  Paris, le sceau de la RĂ©publique sur la loi inscrivant la « libertĂ© garantie » d’accès Ă  l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Cette cĂ©rĂ©monie Ă©tait organisĂ©e quatre jours après le vote des parlementaires rĂ©unis en Congrès Ă  Versailles.
  • « Le sceau de la RĂ©publique scelle en ce jour un long combat pour la libertĂ©, a dĂ©clarĂ©, au dĂ©but de son discours M. Macron. Un long combat pour la libertĂ©, un combat fait de larmes, de drames, de destins brisĂ©s. »
  • Dans son discours, place VendĂ´me, le prĂ©sident de la RĂ©publique a annoncĂ© vouloir « l’inscription de cette libertĂ© garantie de recourir Ă  l’interruption volontaire de grossesse dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union europĂ©enne ». Si « la France est devenue le seul pays au monde dont la Constitution protège explicitement » le droit Ă  l’IVG, « nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde », a-t-il estimĂ©.
  • La cĂ©rĂ©monie a aussi Ă©tĂ© marquĂ©e par l’interprĂ©tation revisitĂ©e de La Marseille par Catherine Ringer.  Elle a remplacĂ© le « sang impur » qui, dans l’hymne national, « abreuve nos sillons » par « une loi pure dans la Constitution » pour Ă©voquer l’inscription de l’IVG dans la Loi fondamentale. « Citoyens, citoyennes », a aussi ajoutĂ© la star des Rita Mitsuko lors de cette cĂ©rĂ©monie de scellement qui aura durĂ© une heure.
Le 08/03 Ă  13:17

« Il est important d’être présente dans ce moment historique »

Après le discours d’Emmanuel Macron et La Marseillaise chantée et revisitée par Catherine Ringer, Léane et Lucile, meilleures amies, arborent un large sourire. « Une journée mémorable », disent, ravies, les deux femmes de 26 ans.

« Les larmes ont monté », confie même Lucile, élève avocate. Quant à Léane, elle est « heureuse que cette cause fasse consensus », rappelant la très grande majorité de vote par les parlementaires réunis en Congrès (780 voix pour, 72 contre). Elle souligne aussi le souhait d’Emmanuel Macron de voir inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et se dit « fière » que la France soit pionnière sur le droit à l’avortement.

Plus en retrait de la foule, Fabienne, bientôt à la retraite, a conscience du moment d’histoire qu’elle vient de vivre : « Comme j’étais dans la rue le 10 mai 1981, il est important d’être présente dans ce moment historique », confie cette Bretonne de passage à Paris. Dans la célébration qu’elle a trouvé réussie, elle retient surtout La Marseillaise de Catherine Ringer. « Un très bon choix », résume-t-elle.

Dorian Jullien
Le 08/03 Ă  13:07

Mathilde Panot et Mélanie Vogel présentes sur l’estrade place Vendôme aux côtés d’Emmanuel Macron

Après avoir porté deux propositions de loi pour inscrire l’IVG dans la Constitution, la présidente du groupe « insoumis » à l’Assemblée, Mathilde Panot, et la sénatrice écologiste Mélanie Vogel étaient présentes jeudi auprès d’Emmanuel Macron sur l’estrade, place Vendôme.

Leur présence est à noter quatre jours après le Congrès à Versailles, où le premier ministre, Gabriel Attal, ne les avait pas explicitement mentionnées provoquant des critiques de la gauche. Le chef du gouvernement avait « remercié tous les parlementaires, de la majorité comme des oppositions, qui ont participé à ce travail ». « Gabriel Attal, minable petit, invisibilise le rôle des “insoumis” et de la présidente, Mathilde Panot, dans la décision d’aujourd’hui. Sexisme et sectarisme typique d’un homme sans consistance qui n’a jamais mené aucun combat de long terme », avait notamment déploré le fondateur de LFI, Jean-Luc Mélenchon.

Dans son discours jeudi à la mi-journée, Emmanuel Macron a félicité les « reponsables politiques de tous bords » qui ont « œuvré dans la concorde » pour aboutir à cette révision constitutionnelle. Avant de citer les rapporteuses de six propositions de loi visant à constitutionnaliser l’IVG – « Eliane Assassi, Aurore Bergé, Laurence Cohen, Mathilde Panot, Laurence Rossignol, Mélanie Vogel » – « qui ont appelé de leurs vœux une telle initiative », a salué le chef de l’Etat.

Après la cérémonie, Mathilde Panot a ainsi déclaré que cette constitutionnalisation de l’IVG est « aussi une victoire parlementaire, c’est important de le rappeler ». Elle s’est aussi dite « heureuse » que le chef de l’Etat annonce qu’il souhaitait inscrire l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

Le 08/03 Ă  12:43 Pour approfondir

« Etre enceinte sans le vouloir, c’était une catastrophe » : le manifeste des 343 raconté par des signataires

En 1971, des femmes, dont Claudine Monteil présente place Vendôme vendredi, déclaraient : « Je me suis fait avorter. » Elles revendiquaient cet acte alors illégal pour briser un tabou. En 2021, cinquante après, nos journalistes Marie Slavicek et Charlotte Herzog avaient évoqué avec elles ce manifeste. Retrouvez leur article :

« Etre enceinte sans le vouloir, c’était une catastrophe » : le manifeste des 343 raconté par des signataires

Par Marie Slavicek, Charlotte Herzog

Lecture : 7 min.

Il y a cinquante ans, le 5 avril 1971, trois cent quarante-trois femmes, célèbres ou anonymes, défiaient la loi et faisaient cause commune en signant dans Le Nouvel Observateur un manifeste pour le droit à disposer de leur corps, et notamment pour l’avortement libre et gratuit, alors interdit. Parmi elles : Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Marguerite Duras, Gisèle Halimi, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Agnès Varda… Contactées par Le Monde, six signataires reviennent sur cet acte emblématique de l’histoire des luttes féministes. A l’occasion de la journée mondiale du droit à l’avortement, mardi 28 septembre, nous republions cet article.
Le 08/03 Ă  12:40
Le président de la République, Emmanuel Macron, et l’écrivaine, Claudine Monteil, signataire du manifeste des 343 en 1971.
Le 08/03 Ă  12:38

L’inscription de l’IVG dans la Constitution, une « fierté » pour des étudiantes présentes place Vendôme

Ana-Carolina, Lesly et Marie, étudiantes en médecine en 2e année, place Vendôme.

Avec son affiche « Merci Simone Veil », Ana-Carolina, étudiante en médecine de deuxième année, considère l’inscription de la liberté de recourir à l’IVG dans la Constitution, comme « une fierté » et « un exemple », confiant avoir eu peur lors de l’examen du texte au Sénat, où la droite et le centre ont la majorité

Une peur également entretenue par les menaces autour du droit à l’avortement dans d’autres pays, pour les trois jeunes femmes.

Dorian Jullien
Le 08/03 Ă  12:36

Catherine Ringer interpète « La Marseillaise »

« Tout a commencé ce jour-là, ce 8 mars 2024, où la France a été grande parce qu’elle a voulu l’être pour toutes les femmes universellement. Alors merci ! », a conclu le président de la République.

Dans la foulée de son discours, la chanteuse Catherine Ringer a interprété La Marseillaise revisitée, en y ajoutant notamment « citoyennes » dans les paroles, pour cette Journée internationale des droits des femmes.

Le 08/03 Ă  12:34

Emmanuel Macron promet de lutter contre « les difficultés d’accès » à l’IVG

« Nous mènerons ce combat pour toutes les femmes, nous lutterons contre les obscurantismes qui se répandent et cherchent leur revanche », a poursuivi le chef de l’Etat, appelant à « lutter contre la désinformation, les entraves du quotidien et les difficultés d’accès » à l’IVG.

Alors que cette cérémonie se déroule à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le président de la République promet « d’agir pour en finir avec les coups, les violences, les féminicides, la peur qui empoigne quand on rentre chez soi ». « Agir pour en finir avec ses préjugés qui empêchent ces agressions qui traumatisent, ces insultes qui empoisonnent. Agir pour ces femmes qui travaillent plus et gagnent moins, l’esprit révolté par l’injustice », a-t-il ajouté.

Le 08/03 Ă  12:31 Sur le terrain

Le ministre de la justice et garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, présente la loi inscrivant l’IVG dans la Constitution, vendredi 8 mars, à Paris.
Le 08/03 Ă  12:31 Urgent

Emmanuel Macron souhaite inscrire l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE

Dans son discours, place Vendôme, le président de la République a annoncé vouloir « l’inscription de cette liberté garantie de recourir à l’interruption volontaire de grossesse dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ».

Si « la France est devenue le seul pays au monde dont la Constitution protège explicitement » le droit à l’IVG, « nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde », a-t-il estimé.

« Nous mènerons ce combat sur notre continent, dans notre Europe où les forces réactionnaires s’en prennent d’abord et toujours aux droits des femmes avant de s’attaquer ensuite aux droits des minorités, de tous les opprimés, à toutes les libertés », a mis en garde le chef de l’Etat.

Le 08/03 Ă  12:28

L’inscription de l’IVG, une « nécessité et une urgence » pour Emmanuel Macron

« Combien d’existences furent-elles changées grâce à cette loi historique ? », a interrogé M. Macron faisant référence à la loi légalisant le recours à l’IVG en 1975 portée par Simone Veil. Le président de la République a ensuite évoqué le parcours du droit à l’avortement et tous les textes qui ont facilité ensuite son accès.

« Combien de femmes françaises, dont bon nombre sont certainement sur cette place, ont pu choisir leur vie, être libres ? Combien de vies furent-elles changées par les lois Roudy et Touraine remboursant l’interruption volontaire de grossesse ? La loi créant le délit d’entrave ? La loi supprimant la notion de détresse portée par Najat Vallaud-Belkacem ? Les lois étendant les délais de recours portés par Martine Aubry, Elisabeth Guigou, puis Albane Gaillot ? », a-t-il listé.

Pour le chef d’Etat, inscrire l’IVG dans la Constitution « pouvait sembler moins nécessaire voilà encore quelques années ». « Mais les reculs de notre époque en ont fait une nécessité et une urgence, a-t-il estimé. Car partout dans le monde, y compris dans les plus grandes démocraties, y compris chez nos voisins, en Europe, nous assistons au recul du droit à l’avortement. »

Emmanuel Macron évoque notamment la décision de la Cour suprême américaine de l’arrêt Roe vs Wade à l’été 2022, qui accordait aux Américaines le droit d’avorter dans tout le pays. C’est cette décision qui a entraîné le dépôt de six propositions de loi en France pour protéger l’IVG aboutissant dix-huit mois plus tard à la convocation du Congrès afin de modifier la Constitution.

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IVG dans la Constitution : du texte de LFI au « souhait » de Macron, un parcours de dix-huit mois au Parlement

Publié le 04 mars 2024 à 06h00 Temps de Lecture 8 min.
Le 08/03 Ă  12:24 Sur le terrain

Emmanuel et Brigitte Macron au ministère de la justice, à Paris le 8 mars 2024.
Une médaille d’argent réalisée par la Monnaie de Paris pour commémorer les 80 ans du droit de vote des femmes, le 8 mars 2024.
Le 08/03 Ă  12:23

Emmanuel Macron rappelle « le long combat pour la liberté »

« Le sceau de la République scelle en ce jour un long combat pour la liberté, a déclaré, au début de son discours M. Macron. Un long combat pour la liberté, un combat fait de larmes, de drames, de destins brisés. »

Le chef de l’Etat a ensuite rappelé « le destin de générations de femmes privées du plus intime de leur choix, celui d’avoir ou non un enfant. Le destin de ces femmes au visage de souffrance, de l’effroi, des adresses échangées sous le manteau, des opérations clandestines, des cris ravalées, des convalescents impossibles, du secret, des soupçons, des sermons, du risque de tout perdre, son bonheur et sa vie ».

« Oui, durant de trop longues années, le destin des femmes était scellé par d’autres. Leurs vies capturées, leur liberté bafouée », a-t-il poursuivi après avoir évoqué les femmes qui ont milité pour le droit à l’IVG, telles que Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi Simon Veil ou Annie Ernaux.

Le 08/03 Ă  12:20

Emmanuel Macron s’exprime désormais place Vendôme

Le 08/03 Ă  12:16 Urgent

La Constitution révisée scellée par Eric Dupond-Moretti qui a apposé les sceaux

Le directeur des affaires civiles et du sceau s’adresse désormais au ministre de la justice sur l’estrade  : « J’ai l’honneur de recquerir qui vous plaise de bien vouloir imposer le grand sceau de la République française sur la Loi constitutionnelle du 8 mars 2024 relative à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. »

Le ministre de la justice appose ensuite les sceaux sur le document qui entérine la révision constitutionnelle, à l’aide de la presse. Il est longuement applaudi.

Le ministre de la justice et garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, appose le sceau de la République sur la loi inscrivant l’IVG dans la Constitution, vendredi 8 mars, à Paris.
Le 08/03 Ă  12:14

Après le clip qui a été applaudi, Emmanuel Macron se rend à la tribune

Il entoure la presse avec le premier ministre, Gabriel Attal, la présidente de l’Assemblée, Yael Braun-Pivet, le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, mais aussi la présidente du groupe « insoumis » à l’Assemblée, Mathilde Panot, la sénatrice écologiste, Melanie Vogel, ou encore l’actrice Catherine Deneuve.

Le 08/03 Ă  12:09

Le président de la République arrive place Vendôme

Emmanuel Macron arrive en compagnie de son épouse, Brigitte, du premier ministre, Gabriel Attal, de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, et du ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti.

C’est ce dernier, en tant que garde des sceaux, qui donnera l’ultime tour de vis de la presse pour sceller la Constitution révisée. Un clip retraçant le combat féministe pour le droit à l’IVG est actuellement diffusé sur la place.

Le contexte

Live animé par Jérémie Lamothe

Image de couverture : Emmanuel Macron président la cérémonie de scellement de la Constitution mentionnant la liberté de recourir à l’IVG, à Paris, vendredi 8 mars 2024. Gonzalo Fuentes / REUTERS
  • Après le vote au Congrès, le 4 mars, Emmanuel Macron prĂ©side la cĂ©rĂ©monie de scellement de la Constitution, vendredi 8 mars, qui symbolise l’inscription de la libertĂ© de recourir Ă  l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Loi fondamentale.
  • Cette pose du sceau sur la Loi fondamentale a lieu Ă  partir de midi Ă  l’occasion de la JournĂ©e internationale des droits des femmes devant le ministère de la justice, place VendĂ´me, Ă  Paris. Elle sera accessible au public, ce qui constitue une première. Le prĂ©sident, qui doit s’exprimer, souhaite « une cĂ©rĂ©monie populaire, la plus ouverte possible », selon son entourage, afin de marquer « l’aboutissement de ce combat collectif ».
  • La presse avec laquelle sera apposĂ© le sceau date de 1810. Habituellement placĂ©e dans le bureau du garde des sceaux, cette machine de 300 kilos a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour sceller quatorze textes depuis 1958, date de naissance de la Ve RĂ©publique, que ce soit des rĂ©visions de la Constitution ou des textes Ă  grande portĂ©e symbolique, comme celui du 9 octobre 1981 abolissant la peine de mort. Ce sont toujours les gardes des sceaux qui donnent le dernier tour de vis de la presse Ă  sceller.
  • Au-delĂ  de ce changement constitutionnel, les associations fĂ©ministes, invitĂ©es Ă  la cĂ©rĂ©monie, souhaitent que ce 8 mars soit aussi l’occasion de se rassembler dans toute la France afin de faire entendre leurs revendications, telles que la hausse des salaires des femmes ou des mesures en faveur de l’égalitĂ© femmes-hommes.

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