![Le temps d’une journée, le 13 mai 2024, la flamme olympique sera à Millau le matin, à Sète en milieu de journée et à Montpellier dans la soirée.](https://img.lemde.fr/2023/06/14/0/0/2424/1616/664/0/75/0/41e0006_1686743731401-000-96r74y-1.jpg)
Le Comité d’organisation des Jeux (Cojop), qui doit dévoiler, vendredi 23 juin, le parcours du relais de la flamme olympique, aime à répéter que cette dernière « va éclairer tous les territoires ». Tous ? Oui, si on raisonne au niveau des régions. Non, pour ce qui concerne les départements, car un certain nombre d’entre eux ont refusé de s’associer à l’opération en raison de la somme (180 000 euros) à verser à Paris 2024. En Occitanie, c’est le cas de l’Hérault et de l’Aveyron.
Pourtant le symbole olympique passera bien dans ces deux départements le temps d’une journée, le 13 mai 2024, soit cinq jours après son arrivée en France, dans le port de Marseille. Car si les départements ont dit non, trois agglomérations ont pris le relais : Montpellier, la ville des sports urbains, s’est associé à Sète, la maritime, et à Millau, ville des sports natures. Cette dernière étant distante de plus de 100 kilomètres des deux autres, il s’agit d’un vrai défi pour organiser ce relais sur une seule journée, et faire que chacune sorte satisfaite de l’opération.
Au départ, les trois villes faisaient partie des quelque 600 collectivités volontaires pour être centres de préparation aux Jeux, autrement dit accueillir des délégations, françaises ou étrangères, le temps d’un stage de préparation ou comme base arrière pendant les Jeux.
La plus grande des trois, la métropole de Montpellier (trente et une communes), a proposé aux deux autres une association pour la flamme : elle prendrait en charge plus de la moitié de la facture (100 000 euros), si l’agglomération de Sète (quatorze communes) signait un chèque de 60 000 euros et si la plus petite des trois, la communauté de communes de Millau (quinze communes et 22 000 habitants), apportait les 20 000 euros restants.
Dans les trois cas, la dépense est lissée sur deux ans et a fait l’objet d’un vote de la collectivité concernée. Conséquence de cet accord, les trois villes auront la flamme à des moments différents de la journée : Millau le matin, Sète en milieu de journée, Montpellier se réservant la part belle en accueillant le symbole olympique dans la soirée.
Accueillir les délégations étrangères
Les trois villes avancent donc de concert à la fois sur le volet centres de préparation et sur l’accueil de la flamme. Elles se sont fait accompagner par un cabinet spécialisé et ont édité une plaquette commune mettant en avant leurs atouts sportifs respectifs, les lieux et les équipements, ainsi qu’une vidéo. Elles ont démarché ensemble les délégations étrangères.
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