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JO de Paris 2024 : en Bretagne, les élus croient aux « retombées » du passage de la flamme olympique

Trois des quatre départements bretons ont investi 180 000 euros pour accueillir le relais olympique en juin 2024. Les élus locaux espèrent un retour sur investissement comparable à celui que génère une étape du Tour de France.

Par  (Rennes, correspondance)

Publié le 23 juin 2023 à 13h45, modifié le 26 mars 2024 à 10h39

Temps de Lecture 3 min.

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Alors que le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) Paris 2024 a révélé, vendredi 23 juin, le parcours de la flamme olympique, Jean-Luc Chenut n’a plus de doute. Le président (Parti socialiste) du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine est « convaincu » d’avoir eu « raison » d’investir 180 000 euros pour inscrire son département parmi les soixante-quatre qui seront traversés par le relais qui s’élancera de Marseille à partir du 8 mai 2024. Quelques semaines plus tard, au cours du mois de juin, dix coureurs sillonneront le département d’Ille-et-Vilaine, du littoral jusqu’à Rennes, en passant par la forêt de Brocéliande.

« Lorsque nous avons décidé d’accueillir la flamme olympique, nous ne savions ni quand ni comment. Un élu fait des paris. Parfois, il les gagne ; parfois, pas. Dès le début des échanges avec l’organisation, nous avons voulu influer sur le cours des décisions pour réussir une belle fête », explique Jean-Luc Chenut.

L’édile évoque ses réunions de travail pour manœuvrer entre les lignes du « très strict » cahier des charges du Cojop. Il insiste : « A partir du moment où l’on participe au financement d’un événement, on veut avoir notre mot à dire. J’ai surtout souhaité être force de proposition sur le parcours retenu. Le Cojop est une énorme machine. Parfois, nous avons eu du mal à lui faire entendre qu’il devait déléguer davantage sans être dans l’hypercontrôle. »

Le président élu du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut (PS), le 2 avril 2015 à Rennes.

« Notre force de décision sur l’organisation du relais a été modeste », reconnaît Maël de Calan, président (divers droite) du conseil départemental du Finistère. Lui a tenté d’obtenir le départ du parcours de la flamme. En vain. L’élu a ensuite plaidé pour que son territoire soit le point de transfert de la flamme vers les outre-mer après une journée où elle serait baladée sur la côte sud du Finistère (pointe de la Torche), dans les montagnes bretonnes, à Brest, puis dans le nord du département.

Le président de la collectivité bretonne est persuadé « des retombées » du relais, dont l’impact sera, selon lui, « similaire » à celui que génère une étape du Tour de France, « voire plus important ». En 2021, les coureurs de la Grande Boucle s’étaient élancés de Brest avant de pédaler dans le Finistère une journée durant. L’agence d’urbanisme Brest-Bretagne (Adeupa) avait estimé les retombées économiques pour le Finistère à 4,35 millions d’euros, soit trois euros de recettes pour un euro investi.

Les Côtes-d’Armor passent leur tour

Dans le département voisin des Côtes-d’Armor, les élus ne croient pas le passage de la flamme olympique capable de dégager une telle manne. En février 2022, ils ont refusé de payer les 180 000 euros pour figurer sur le parcours. Le coût représentait la moitié de l’enveloppe annuelle censée financer les manifestations sportives des Côtes-d’Armor.

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