Dans un an jour pour jour, la Meuse sera au centre de toutes les attentions. C’est en tout cas ce qu’espèrent les élus de ce département rural de l’est de la France. Samedi 29 juin 2024, le relais de la flamme olympique sera meusien et fera étape à Verdun. C’est désormais officiel, et il était temps, à en croire Philippe Colson : « Le vrai travail va pouvoir commencer ! », lance le conseiller du président du conseil départemental et animateur du projet depuis plus d’un an.
La révélation des départements et des villes étapes du relais – qui traversera la France pendant près de trois mois, du 8 mai au 26 juillet 2024 – devait rester l’apanage du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), les élus locaux étant priés de garder le silence jusque-là. Après l’annonce officielle en grande pompe le 23 juin, les maires meusiens ont, à leur tour, pu détailler les sites traversés dans leur département lors d’un point presse, jeudi 29 juin, à Bar-le-Duc.
Sans grande surprise, et selon le modèle établi par Paris 2024, les Meusiens pourront voir la flamme à sept endroits au cours de la journée : les trois villes les plus peuplées (Commercy, Bar-le-Duc et Verdun) et quatre autres lieux emblématiques (Gondrecourt-le-Château, le lac de Madine, le champ de bataille de Verdun et de Montmédy). Deux convois s’élanceront en parallèle et sur chaque « segment », le parcours du relais fera entre 1 km et 7 km.
« Notre impératif premier, explique Matthieu Etancelin, manageur du parcours du relais de la flamme de Paris 2024 chargé de la Meuse, est que la flamme olympique s’allume chaque soir à 19 h 30 précises sur le site de célébration de la ville étape. A partir de là, on construit à rebours le parcours des deux convois sur la journée. Tout est chronométré et doit être optimisé : le relais lui-même sur chaque segment – on compte environ quatre minutes pour que chaque relayeur parcourt les deux cents mètres qu’il sera chargé de couvrir –, mais aussi les temps de transfert pour relier deux sites. »
Le choix de Verdun comme ville étape n’a pas fait débat
Si les discussions entre Paris 2024 et le département ont débuté il y a plus d’un an, le choix des sites et l’ordre de passage ont été affinés ces dernières semaines. Une première journée de repérage a eu lieu dans la Meuse à la mi-avril afin de confronter les parcours envisagés à la réalité du terrain.
A bord du van aux couleurs de la Meuse, Matthieu Etancelin et Gilles Leforestier, conseiller sportif du département, ont sillonné les quatre principaux sites du centre de la Meuse. Lieux d’intérêt, largeur des routes, hauteur des porches ou taille des parkings pour accueillir les nombreux véhicules qui composent les convois, cette journée a permis de mieux appréhender les contraintes logistiques opérationnelles.
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