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Paris 2024 : des prestations prévues au sein de la polyclinique des Jeux revues à la baisse en raison d’une restriction budgétaire

L’établissement temporaire ne pourra pas fournir gratuitement des lunettes. Il doit aussi réduire à quatre, au lieu de huit, le nombre de sièges de soins dentaires.

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Publié le 10 avril 2024 à 17h42, modifié le 11 avril 2024 à 08h02

Temps de Lecture 2 min.

La polyclinique temporaire, qui sera opérationnelle au cœur du village olympique durant les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024 cet été et qui sera gérée par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a dû revoir à la baisse certaines des prestations de soin qu’elle devait initialement fournir.

« En raison d’une réduction budgétaire il y a très peu de temps », certaines offres en ophtalmologie et en soins dentaires ont ainsi été annulées ou réduites, a déclaré Philippe Le Van, médecin chef du Comité d’organisation des Jeux (Cojop), mercredi 10 avril lors d’une audition par le groupe de travail sur la préparation des JOP à l’Assemblée nationale.

La polyclinique qui devait fournir gratuitement des lunettes, si besoin, se concentrera uniquement « sur les examens de la vue et la gestion des urgences », a expliqué M. Le Van. Pour ce qui concerne les soins dentaires, là où huit sièges étaient prévus, la polyclinique n’en comptera finalement que quatre « pour rester dans le budget », a détaillé M. Le Van. « Mais nous nous sommes engagés à fournir des protège-dents et nous les fournirons », a-t-il ajouté.

Le coût de fonctionnement de la polyclinique avait été estimé à 3,8 millions d’euros voici un an par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Une convention, signée en 2023 par le Cojop et l’AP-HP, prévoit le principe d’une compensation à l’euro près par Paris 2024 des dépenses directes et indirectes engagées par l’AP-HP et liées au coût de fonctionnement (rémunération du personnel, coût des fournitures, équipements, médicaments).

Manque d’urgentistes et de matériels d’urgence

M. Le Van a, par ailleurs, souligné un « problème urgent et récurrent », celui de la disponibilité de médecins urgentistes. « Nous avons obtenu de permettre à des médecins généralistes de s’occuper du grand public sur les sites. Mais, si sur la partie Jeux olympiques, nous sommes presque à l’équilibre » sur le nombre d’urgentistes nécessaires, « nous sommes en difficulté pour la période Jeux paralympiques ».

Dans un entretien au Parisien, lundi 8 avril, le ministre délégué à la santé, Frédéric Valletoux a expliqué qu’« en aval des urgences, 400 médecins urgentistes bénévoles ont été recrutés par le comité d’organisation des JOP sur les sites des compétitions pour prendre en charge des malaises de spectateurs, des blessures, etc ».

M. Le Van a également souligné un « manque de matériels d’urgence », citant notamment des respirateurs, ou des appareils de réanimation, « pour lesquels nos prestataires [l’Agence générale des équipements et produits de santé, chargée des achats de l’AP-HP] ne peuvent pas répondre du fait des quarante événements sur dix-neuf jours ».

« On essaie de faire débloquer le stock stratégique de l’Etat. On a un accord tacite du ministère de la santé, mais pour l’instant pas de oui officiel permettant d’être sûr de disposer de ces matériels », a précisé M. Le Van.

Soulignant qu’il s’agit d’« à peine 10 % de ce qui est stocké actuellement » par l’Etat, il a estimé que « [s’ils] ne les av[aient] pas au moment des Jeux, ce serait un point bloquant ».

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