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Marseille, le 09 mai 2024. Relais de la Flamme Olympique. Dans le Parc du Pharo un publique restreient patiente au soleil.
THEO GIACOMETTI / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »

La flamme olympique à Marseille, c’est « 50 % de JO, 50 % OM »

Par  (Marseille, envoyée spéciale),  (Marseille, envoyé spécial) et  (Marseille, correspondant)
Publié le 09 mai 2024 à 19h55, modifié le 10 mai 2024 à 11h29

Temps de Lecture 5 min.

L’OM aura presque volé la vedette aux Jeux. Depuis l’arrivée de la flamme olympique dans le Vieux-Port de Marseille, mercredi 8 mai, la ferveur bleu et blanc occupe le terrain. Des couleurs qui sont celles de la cité phocéenne mais surtout de son équipe de football.

De l’hymne Jump aux déclarations d’amour de l’ex-footballeur Basile Boli et du rappeur Jul sur le podium au moment d’allumer le chaudron, les références à l’équipe fétiche des Marseillais n’ont cessé. Jeudi 9 mai, sur le parcours des relayeurs, elle s’est encore fait une place.

« A jamais le premier ! » Basile Boli n’a pas résisté au bon mot au pied du clocher de Notre-Dame de la Garde. Son matricule A01, une étiquette collée sur le torse, comme pour chaque relayeur du parcours de la flamme, dit que l’ancienne gloire de l’Olympique de Marseille a été distinguée pour lancer les opérations.

Il s’en réjouit devant la petite foule qui l’attend de bon matin sur le parvis de la basilique, essentiellement des officiels et des journalistes : « La flamme, il y a des histoires autour ! », lance-t-il avant de transmettre le flambeau à une autre figure locale, Colette Cataldo, 83 ans, identifiée comme l’une des plus fidèles supportrices de l’OM. Chaussée de baskets noires, elle s’en est allée à tout petits pas, « pour savourer ». Il y a des années, elle avait eu « la chance » de tenir la coupe d’Europe des clubs champions, « alors la flamme, c’est l’apothéose ».

Colette Cataldo, 83 ans, porte la flamme olympique dans la descente de Notre-Dame-de-la-Garde, Marseille, le 9 mai 2024.
Relais de la flamme olympique sur la corniche Kennedy, Marseille, le 9 mai 2024.

Mini-caravane façon Tour de France

En bas, sur la corniche Kennedy, le parcours a pris son rythme, lent, très lent. Une myriade de motards de la police et de la gendarmerie, quelques véhicules, un ou deux autocars, des vélos et des trottinettes sécurisent la progression. Il y a même une mini-caravane façon Tour de France, soit quelques véhicules aux couleurs des partenaires de l’événement.

Coca-Cola distribue des canettes. « Vous voulez de la fraîcheur ? », braille son animateur. A hauteur de la plage des Catalans, une petite foule patiente sous le soleil. Plus loin, devant l’entrée des jardins du Pharo, le public s’est fait plus dense.

Les employés de la baraque à frite et glaces à l’intérieur du parc font une pause avant la ruée. « C’est magnifique ce qui se passe, j’ai pu suivre tout en direct depuis l’esplanade », lance Annie Théron, sexagénaire aux cheveux roux flamboyants qui est venue donner un coup de main à son neveu pour affronter l’affluence.

Kevin tient la cabane à frites du parc du Pharo. Pour l’occasion, sa tante Annie est venue lui prêter main-forte. A Marseille, le 9 mai 2024.

Sur le perron du Palais, le nageur médaillé olympique Frédérick Bousquet passe son flambeau à l’humoriste Nicole Ferroni, tandis que Benoît Payan pose en photo, hilare, avec l’équipe de relayeurs qui vient de terminer son parcours. Le basketteur Tony Parker fait une apparition et les cris fusent « Tony ! Tony ! » Mais il s’est déjà éclipsé. La caravane est repartie et le rythme s’accélère devant un public de plus en plus nombreux.

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