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Paris 2024 : à Marseille, les politiques se disputent la lumière olympique

Comme pour la visite du pape, en septembre 2023, le maire, Benoît Payan, (Divers gauche) a capté l’essentiel de l’attention avec l’arrivée de la flamme olympique et le premier relais. Mais ses adversaires ont tenté de récupérer une partie de l’événement.

Par  (Marseille, envoyée spéciale) et  (Marseille, correspondant)

Publié le 10 mai 2024 à 17h31, modifié le 10 mai 2024 à 23h07

Temps de Lecture 4 min.

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A Marseille, le 9 mai devant la mairie, le maire, Benoît Payan (divers gauche), au côté de l’ex-footballeur Didier Drogba.

L’image ferait presque sourire. Benoît Payan les bras levés devant l’hôtel de ville de Marseille, aux côtés de la star du football Didier Drogba, entouré de minots en maillot bleu ciel de l’Olympique de Marseille. Ce jeudi 9 mai de relais de la flamme olympique, le maire divers gauche, flanqué de ses deux principales adjointes, Michèle Rubirola et Samia Ghali, lève les bras au ciel, comme s’il venait de remporter une victoire électorale. Il y a un peu de cela : comme lors de l’accueil du pape François, en septembre 2023, il a capté l’essentiel de la lumière des premières cérémonies de l’événement mondial.

Lire le reportage | Article réservé à nos abonnés La flamme olympique à Marseille, c’est « 50 % de JO, 50 % OM »

Pendant deux jours, l’élu a affiché un sourire permanent. C’était son moment et il entendait bien en profiter. « Je me régale », confirmait-il jeudi, au second jour de festivités olympiques, où on l’a vu partout sur le parcours des relayeurs de la flamme, saluant, se prêtant à tous les selfies, serrant les mains, bichant quand le public, collé aux barrières, l’interpelle « monsieur Payan » ou « monsieur le maire ».

Avant de poser avec l’humoriste Nicole Ferroni devant le palais du Pharo, il glisse : « On se réveille d’un événement incroyable avec l’arrivée de la flamme. Et aujourd’hui on a des relayeurs magnifiques ! » « C’est Payan qui va tirer les marrons du feu », constate un des membres de son cabinet. « Il en ressort en position institutionnellement forte », commente un écologiste municipal.

En fin de journée, sur le parvis du Stade-Vélodrome, il trône toujours, la mine réjouie, entre Samia Ghali, son adjointe aux grands événements, Renaud Muselier (Renaissance), président de la région, et Martine Vassal (divers droite), présidente du département et de la métropole, tous réunis autour de Didier Drogba, qui vient d’allumer le chaudron de Paris 2024. Le cliché est parfait pour incarner la « trêve olympique » que les politiques marseillais auraient décidé de respecter.

Mais, derrière la façade d’un événement qui a mis la ville « au centre du monde », le combat d’ego et de communication entre politiques locaux a été permanent autour de ces deux jours de liesse urbaine. « La trêve, ça ne durera pas », prévenait déjà quelques heures auparavant Renaud Muselier, avec un clin d’œil espiègle.

« Aujourd’hui, le maire reçoit la lumière… c’est normal »

La seconde journée de la flamme avait à peine commencé, jeudi, que le président de la région accueillait Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) Paris 2024, et Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des sports et des JOP sur le parvis de la grotte Cosquer, la réplique de la grotte préhistorique située dans la calanque de la Triperie.

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