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A la Coupe du monde d’aviron de Lucerne, la France mesure la distance qui lui reste à parcourir pour être compétitive aux Jeux

La manche disputée du 24 au 26 mai sur le lac du Rotsee, en Suisse, a confirmé la domination des équipages néerlandais et britanniques, et le retard des Bleus, qui n’obtiennent qu’une médaille sur un bateau non olympique.

Par  (Lucerne (Suisse), envoyé spécial)

Publié le 27 mai 2024 à 18h57

Temps de Lecture 4 min.

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Les Françaises Laura Tarantola et Claire Bové ont validé leur qualification aux Jeux de Paris en deux de couple poids léger, le 21 mai 2024, à Lucerne (Suisse).

Un plan d’eau longiligne à l’abri du vent, aux rives arborées et étonnamment linéaires pour un site naturel, à quelques arrêts de bus du centre de Lucerne, en Suisse… le Rotsee est sans conteste l’un des lacs les plus propices où disputer des régates d’aviron. Cette configuration unique lui vaut d’ailleurs le surnom de « lac des dieux », de simples humains n’étant manifestement pas capables d’atteindre ce niveau de perfection. Avec une telle réputation, il est logique que la coupe du monde y fasse étape chaque année et que l’affluence enfle encore lorsque la compétition intervient, comme c’est le cas cette fois deux mois avant les Jeux olympiques, dont l’aviron n’a jamais manqué une édition depuis 1896.

Du 24 au 26 mai, les amateurs de régates et une quarantaine de délégations ont dû cohabiter sur cet espace réduit. Afin de ne rien rater des épreuves, les spectateurs les plus assidus rejoignaient tôt le matin les rives du lac et installaient leurs fauteuils pliants près du sentier parallèle au parcours de 2 000 mètres balisé sur le plan d’eau. Pour les fédérations sportives, l’affaire s’est réglée dès les phases éliminatoires commencées vendredi. Chaque nation a ses habitudes. L’Australie, dont l’un des membres habite une résidence toute proche, loue l’un des boxes du parking de l’immeuble. Option plutôt spartiate, qui oblige l’équipe à se préparer à même une dalle de bitume avant de rejoindre le parc à bateaux en plein air.

La majorité des sélections engagées préfèrent monter leur tente sur l’herbe. L’espace au sol est un bon indicateur des ambitions nationales. Si la plupart des pays se contentent d’un chapiteau, le Canada ou l’Allemagne en occupent deux. Et les Pays-Bas, qui s’affirment depuis quelques années comme la force montante de l’aviron mondial, s’étalent sur trois tentes remplies d’équipements, de home-trainers et de rameurs. En compétition, les athlètes, s’ils ne sont pas à batailler sur l’eau, pédalent ou rament à terre pendant leur phase de récupération.

La Grande-Bretagne, qui compte l’un des palmarès les plus fournis de ce sport, prend ses quartiers dans le bâtiment en dur du club nautique. Dimanche soir, à l’heure de vider le parc à bateaux de ses dernières embarcations, le bilan des trois journées de régates a confirmé cette hiérarchie : neuf médailles dont cinq titres pour les Néerlandais, une médaille de moins mais autant de titres pour les Britanniques.

Pour la France, « objectif de une à trois médailles aux Jeux »

L’équipe de France, qui partage le hangar du Royaume-Uni, conclut cette manche de Coupe du monde à une modeste 15e place, sans titre et avec une médaille d’argent, remportée par Baptiste Savaete en skiff poids léger, une épreuve non inscrite au programme des JO. « Nous restons sur un objectif de une à trois médailles aux Jeux », avance Sébastien Vieilledent, le directeur technique national (DTN) de l’aviron tricolore, qui préfère insister sur les enseignements des régates qualificatives olympiques, disputées quelques jours plus tôt sur le divin Rotsee.

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