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A Rome, Quentin Bigot lance son marteau et ses espoirs de qualification pour Paris 2024

Revenant d’une longue blessure, le lanceur de marteau français s’est qualifié pour la finale des championnats d’Europe de Rome, disputée dimanche. Mais il reste loin des minima olympiques.

Par  (Rome, envoyé spécial)

Publié le 09 juin 2024 à 09h00, modifié le 09 juin 2024 à 10h33

Temps de Lecture 3 min.

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Quentin Bigot, lors des qualifications des championnats d’Europe d’athlétisme, le 8 juin 2024, à Rome.

L’heure n’est pas encore au catastrophisme mais l’inquiétude point. Quatrième de l’épreuve du lancer de marteau des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, Quentin Bigot n’a toujours pas décroché sa qualification à ceux de Paris 2024. Le Français a manqué une nouvelle opportunité, samedi 8 juin, au Stade olympique de Rome, même s’il a franchi les qualifications des championnats d’Europe – neuvième avec un jet à 75,29 mètres. Les minima olympiques demeurent à bonne distance : 78,20 mètres.

A moins d’un mois de la date limite pour se qualifier, fixée au 30 juin, le lanceur tricolore continue de se remettre d’une longue absence causée par l’opération d’une hernie discale, en février 2023. Et son retour se passe plus difficilement que prévu : lui qui avait porté son record personnel à 80,42 mètres en 2022 n’a pas dépassé 75,42 mètres, atteints lors de sa reprise, à la mi-mai.

Avant d’entrer en lice dans la capitale italienne, Quentin Bigot a reconnu traverser un passage compliqué de sa carrière. « Je ne vais pas mentir en disant que tout va bien, les dernières compétitions ne se sont pas très bien passées. Je suis inquiet, bien sûr, à moins d’un mois de la date de clôture de qualification aux Jeux. C’est normal, a-t-il assuré, en conférence de presse. Je n’ai jamais été dans cette configuration, de retour après une longue blessure. J’y vais à tâtons. »

Lanceur réputé pour sa vitesse de rotation, le lorrain a identifié, avec l’aide de son entraîneur, Pierre-Jean Vazel, les raisons de ses difficultés. Si tous les voyants sont au vert au sujet de la récupération de sa force, il a perdu ses sensations au niveau de ses appuis. « La rééducation s’est très bien passée, dans ma vie tout va bien, explique-t-il. Mais on a remarqué qu’au niveau de mes pieds et de mes appuis, ça n’était pas encore top. Je sens que je suis lent quand je lance, et le marteau, ce n’est pas que de la force : ça se joue au millième de seconde. »

Course contre la montre pour récupérer des sensations

Le lanceur, médaillé mondial en 2017, revient de loin. « La hernie a touché le nerf sciatique. Avant de me faire opérer, je ne pouvais plus me mettre sur la pointe du pied droit. Je n’avais pas le choix, j’avais mal à hurler de douleur chez moi, raconte-t-il. Un nerf peut mettre plusieurs années à récupérer, parfois il ne récupère jamais entièrement. »

L’attelage Bigot-Vazel, qui collabore depuis neuf ans, s’est mis au travail, tentant par des exercices répétitifs de bondissement, de renforcement des pieds avec des élastiques ou de tirage de chariot de retrouver « la connexion nerveuse entre le pied et le cerveau ».

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