Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Paris 2024 : la double campagne de Florent Manaudou

Le nageur de 33 ans joue sa qualification pour les JO lors des championnats de France, à Chartres, et confirme son souhait d’être porte-drapeau alors que son nom figure parmi les dix-huit candidats retenus pour tenir ce rôle.

Par  (Chartres, envoyée spéciale)

Publié le 16 juin 2024 à 19h02, modifié le 17 juin 2024 à 08h09

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

Florent Manaudou lors des séries du 50 m papillon, aux championnats de France à Chartres, dimanche 16 juin.

Le « gorille » a fondu et au bord des bassins, cela n’a échappé à personne. A la fin de mars, Florent Manaudou pesait encore 109 kg. Deux mois et demi plus tard, le nageur affiche « seulement » un quintal de muscles sur la balance – 101 kg pour être précis. « Je pense que je n’ai jamais été aussi affûté », assurait-il samedi 15 juin à Chartres, à la veille de son entrée en lice aux championnats de France où lui et ses compatriotes jouent leur qualification pour les Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août).

A 33 ans, Florent Manaudou reste d’abord un colosse : 1,99 m sous la toise, des tablettes de chocolat herculéennes et 2,08 m d’envergure de bras qui lui valent le surnom du plus grand primate existant. L’animal totem est même inscrit dans sa chair, tatoué derrière son triceps gauche et décalqué sur le bonnet de son équipementier dissimulant sa coupe mulet.

Le secret de sa silhouette « amincie » ? « Au niveau alimentaire, je n’ai jamais vraiment eu une hygiène de vie très, très bonne. J’ai décidé de ne plus trop manger entre les repas parce que le problème, c’est que j’aime beaucoup manger, admet le sprinteur avec sa franchise habituelle. Dès qu’il y a quelque chose à manger sur la table, je mange. Donc, ç’a été un peu une privation. »

A six semaines des JO, il est revenu à son poids de forme, celui qu’il affichait déjà en 2013, l’année qui a suivi son sacre dans l’épreuve du 50 m nage libre à Londres, dès sa première participation olympique. A 21 ans, l’outsider au visage encore poupon s’était fait un prénom, reprenant le flambeau laissé par sa sœur Laure (championne olympique du 400 m à Athènes en 2004).

Depuis, le petit dernier de la plus célèbre fratrie d’Ambérieu-en-Bugey (Ain) a collectionné deux autres médailles aux Jeux sur sa distance fétiche, en argent cette fois, à Rio (2016) puis à Tokyo (2021). Il rêve d’un dernier podium individuel à Paris, son ultime défi après une carrière internationale longue de treize ans – mise en pause pendant deux ans après Rio pour faire une parenthèse handball.

La chance de communier avec les Français

Cette préparation pour ses quatrièmes Jeux d’affilée, « c’est du bonus », insistait-il samedi. « J’ai réussi à avoir tout ce que je voulais depuis bien longtemps déjà en tant que sportif. Evidemment, j’ai envie de bien nager et je m’entraîne pour gagner… » Sans la perspective de tirer sa révérence devant son public sur la plus grande scène sportive qui soit, le capitaine de l’équipe de France aurait déjà rangé le maillot de bain au placard : « On a eu de très bons résultats depuis 2004, on a eu pas mal de titres olympiques, de titres mondiaux…, mais on n’a jamais eu la chance de communier avec les Français dans une compétition. »

Il vous reste 54.97% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.