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Paris 2024 : des athlètes russes et biélorusses admis aux Jeux sortent du cadre de neutralité, selon les autorités ukrainiennes

Le Comité international olympique a publié, le 15 juin, une liste de 25 sportifs autorisés, après examen, à concourir aux épreuves olympiques. Or six d’entre eux contreviendraient aux règles que le CIO s’est lui-même fixées.

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Publié le 18 juin 2024 à 16h42, modifié le 18 juin 2024 à 17h49

Temps de Lecture 3 min.

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Le Russe Shamil Mamedov (à droite), lors d’un tournoi de lutte qualificatif pour les Jeux olympiques de Paris, le 4 mai 2024.

Et si le cadre de neutralité imposé aux Russes et aux Biélorusses pour participer aux Jeux olympiques (JO) de Paris n’était pas aussi « strict » que le Comité international olympique (CIO) le prétend ? Samedi 15 juin, l’organisation basée à Lausanne (Suisse) a publié une première liste de 25 athlètes des deux pays autorisés à participer aux JO de Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août). Parmi ces quatorze Russes et onze Biélorusses – dénommés « athlètes individuels neutres » par le CIO –, un quart ne satisferaient pas aux critères fixés par Lausanne, selon un décompte des autorités ukrainiennes, très actives dans ce dossier.

Il s’agit de cinq lutteurs et lutteuses russes, discipline dont la Fédération de Russie est un bastion olympique, et d’un gymnaste biélorusse. Le comité d’examen, institué par le CIO pour juger de l’admissibilité des athlètes qualifiés par la Fédération internationale de lutte, a écarté plusieurs combattants. Six quotas olympiques russes et quatre biélorusses n’ont pas été accordés. Ainsi de Zaur Uguev, Zaurbek Sidakov ou encore d’Abdulrashid Sadulaev, médaillés d’or à Tokyo en 2021, jugés proches du Kremlin.

En revanche, la qualification pour les Jeux des Russes Shamil Mamedov, Alan Ostaev, Arslan Bagaev, Alina Kasabieva et Natalia Malysheva interroge. Le premier, troisième en moins de 65 kg des championnats du monde de Belgrade en septembre 2023, est licencié au Dynamo, le club moscovite affilié aux services de sécurité. Le deuxième, qui évolue en lutte gréco-romaine (− 87 kg), a pris part à un tournoi organisé en hommage au général russe Roman Koutouzov, tué lors de l’invasion de l’Ukraine, comme le montre, sur X, le site  Base of Ukrainian Sports, lié au ministère des sports ukrainien.

Lire l’enquête | Article réservé à nos abonnés Paris 2024 : ces lutteurs russes dont la neutralité est contestée

Arslan Bagaev (lutte libre, − 86 kg) est, lui, critiqué par Kiev pour avoir participé, en janvier, à une compétition internationale de lutte à Krasnoïarsk (Russie), lors de laquelle il apparaît sur une photo au côté d’un militaire russe impliqué sur le front ukrainien. Alina Kasabieva (lutte féminine, − 62 kg) et Natalia Malysheva (− 53 kg) sont, quant à elles, accusées respectivement d’avoir soutenu la guerre dès le début de l’invasion et d’avoir « liké » un post Instagram d’un proche du président russe, Vladimir Poutine, accusant l’Ukraine d’être le commanditaire de l’attentat du Crocus City Hall, à Moscou, le 22 mars.

Le dernier cas controversé concerne le gymnaste Ivan Litvinovich. Médaillé d’or de trampoline aux Jeux de Tokyo, en 2021, le Biélorusse est un soutien affiché d’Alexandre Loukachenko, le dirigeant autoritaire au pouvoir à Minsk.

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