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Léon Marchand, Maxime Grousset et Florent Manaudou en patrons de l’équipe de France de natation avant Paris 2024

Après leurs résultats aux championnats de France, à Chartres, les trois locomotives de l’équipe tricolore de natation seront particulièrement attendues aux Jeux olympiques, dans un peu plus d’un mois.

Par  (Chartres, envoyée spéciale)

Publié le 21 juin 2024 à 20h55, modifié le 22 juin 2024 à 09h52

Temps de Lecture 4 min.

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Léon Marchand, à Chartres, le 21 juin 2024, après sa victoire et sa qualification pour les JO de Paris sur le 200 m quatre nages.

« Faire mieux qu’à Tokyo, c’est un des objectifs, ça sera, j’espère, pas trop difficile… » Julien Issoulié ne se risque pas à claironner un objectif chiffré de médailles pour Paris 2024, mais le directeur technique national (DTN) de la Fédération française de natation compte bien oublier le naufrage de 2021, où seul Florent Manaudou avait évité le zéro pointé à l’équipe de France.

  • Examen blanc réussi pour Léon Marchand

Le recordman du monde du 400 m quatre nages a atterri à Toulouse en provenance des Etats-Unis huit jours avant les championnats de France. Lundi, pour son entrée en lice sur sa course fétiche, il accusait le décalage horaire et une fatigue mentale. A l’arrivée, « le chrono n’est pas bon, les sensations sont mauvaises aussi », mais la qualification assurée.

Mercredi, le nageur de 22 ans a réussi, à quarante-neuf minutes d’intervalle, le doublé inédit 200 m papillon-200 m brasse, qu’il vise à Paris et testait pour la première fois. Malgré une petite fringale, il a « pris beaucoup de plaisir ».

A peine son quatrième ticket décroché sur 200 m quatre nages vendredi soir, Marchand a débriefé l’étape couperet en Eure-et-Loir : « J’ai douté une fois que j’ai vu mon 400 m quatre nages, parce que je savais que mon état de forme n’était pas celui que j’espérais, mais j’ai quand même bien géré ma semaine. Maintenant, ça va être que du kif. » « Contrat rempli », acquiesçait son coach, Nicolas Castel. Direction maintenant Toulouse puis Vichy pour le stage d’affûtage (13 au 23 juillet) avant de rallier la capitale. « On reste sur la philosophie qu’on s’est donnée, concentré sur ce qu’on a à faire. On ne regarde pas [la suite] comme s’il y avait une montagne infranchissable… »

  • Florent Manaudou et Maxime Grousset au rendez-vous

Les deux sprinteurs se sont défiés toute la semaine à Chartres, en se chambrant dans la bonne humeur. L’aîné (33 ans) ne vise qu’une seule course individuelle à Paris, le 50 m nage libre : son chrono en séries jeudi (21 sec 52), la cinquième meilleure performance mondiale de l’année, lui laisse espérer une quatrième médaille en quatre JO d’affilée. « L’objectif, maintenant, c’est d’aller en finale aux Jeux, et une fois en finale, tout est possible. Je sais que je fais plus peur aux autres qu’eux me font peur », lâche, sourire en coin, le capitaine de l’équipe de France, qui se dit « affûté comme jamais ».

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Grousset, lui, a amélioré son record personnel sur le 100 m nage libre (47 sec 33). Le nageur de Michel Chrétien sera candidat au titre, cet été, sur la distance reine, délesté de l’étiquette de favori collée sur les dossards du Chinois Zhanle Pan (recordman du monde en 46 sec 80) et du Roumain David Popovici (46 sec 88, le 19 juin). Le Français, champion du monde du 100 m papillon, sera aussi attendu sur cette épreuve, qu’il a survolée à Chartres.

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