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Escrime : les sabreuses et les épéistes français sacrés champions d’Europe

Les épreuves par équipes réussissent bien aux escrimeurs tricolores qui, hormis le titre de Luidgi Midelton en épée, ont connu plus de difficultés en individuel.

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Publié le 22 juin 2024 à 20h27, modifié le 22 juin 2024 à 21h10

Temps de Lecture 2 min.

L’équipe de France d’épée sacrée championne d’Europe, samedi 22 juin 2024 à Bâle : Romain Cannone, Alexandre Bardenet, Luidgi Midelton et Paul Allègre.

Journée faste pour l’équipe de France d’escrime à Bâle (Suisse). Samedi 22 juin, les épéistes tricolores ont décroché l’or aux championnats d’Europe d’escrime, peu de temps après le titre des filles du sabre. Même minée par les dissensions et privée, à cause d’une blessure, de son leader, Yannick Borel, la bande de Romain Cannone a apporté sa quatrième médaille d’or à l’escrime française, montée sur tous les podiums par équipes avant la dernière journée de compétition. Les épéistes tricolores ont surclassé (45-24) les champions du monde italiens dans une revanche de la finale mondiale de Milan, en 2023.

Ils ont aussi démontré une étonnante capacité à faire abstraction du conflit entre la Fédération française et le trio de frondeurs Romain Cannone, Yannick Borel et Alexandre Bardenet. Un malaise dont l’acmé a été atteinte avec la non-sélection pour les Jeux olympiques d’Alexandre Bardenet, soutenu par ses deux frères d’armes.

D’autant que ce dernier, qui conteste son absence devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), a été rappelé à la dernière minute pour remplacer Yannick Borel, souffrant d’une gêne musculaire bénigne à l’ischio-jambier droit. Remplaçant en Suisse, il n’a toutefois pas disputé la moindre seconde d’assaut. Le sacre européen de Luidgi Midelton en individuel, et celui décroché par équipes avec le concours de Paul Allègre, vainqueur de tous ses relais en finale, confortent les choix de Gauthier Grumier, promu manageur général après la démission de son ancien numéro un, Hugues Obry.

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S’ils ont remporté le titre mondial en 2022 au Caire, les épéistes français n’avaient plus trôné sur le toit de l’Europe depuis 2016. Cette année-là, ils avaient été, dans la foulée, sacrés champions olympiques à Rio. Un bonheur n’arrivant jamais seul. Les sabreuses françaises avaient, plus tôt dans la journée, montré la voie à suivre en s’adjugeant un troisième titre successif de championnes d’Europe.

Une Manon Apithy-Brunet des grands soirs

Sous les yeux de leur numéro une mondiale, Sara Balzer, préservée en raison de douleurs dorsales, mais restée en Suisse, elles ont douché (45-44) l’Ukraine de la quadruple championne du monde, Olga Kharlan.

Sarah Noutcha, sélectionnée en tant que remplaçante aux Jeux olympiques, a endossé le rôle de finisseuse de son amie Sara Balzer. Menée 44-42, la tireuse de 24 ans a remonté l’Ukrainienne aux quatre médailles olympiques, qu’elle avait déjà dominée deux fois mardi, en poule (5-4) puis en huitièmes de finale (15-11).

Caroline Queroli, Sarah Noutcha, Cécilia Berder et Manon Apithy-Brunet (ainsi que Sara Balzer, blessée, à droite) sont devenues championnes d’Europe de sabre, samedi 22 juin 2024, à Bâle.

En grande détresse après son relais impuissant en demi-finales face à l’Espagnole Lucia Martin-Portugues (12-4), Manon Apithy-Brunet a signé deux heures plus tard une finale de grand soir en remportant tous ses relais, dont le premier face à Olga Kharlan (5-3) pour lancer les siennes.

Sarah Noutcha, Cécilia Berder et donc la double médaillée olympique de Tokyo (bronze puis argent par équipes) rebondissent après leur absence de podium dans l’épreuve individuelle de l’arme où l’escrime française est sans doute la plus attendue aux Jeux.

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La délégation française nourrit beaucoup d’espoir dans le sabre féminin entre Sara Balzer, lauréate de quatre des six étapes de Coupe du monde de la saison, et la numéro trois mondiale, Manon Brunet-Apithy.

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