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Paris 2024 : après les judokas, les lutteurs russes décident à leur tour de ne pas participer aux Jeux

La Fédération russe de lutte explique dans un communiqué que ses athlètes ont fait ce choix « à l’unanimité » face « au principe non-sportif » de sélection imposé selon eux par le Comité international olympique.

Le Monde avec AFP

Publié le 06 juillet 2024 à 15h36, modifié le 06 juillet 2024 à 15h38

Temps de Lecture 1 min.

Les anneaux olympiques installés sur l’esplanade du Trocadéro, à Paris, pour les JO 2024.

A moins de trois semaines du début des Jeux olympiques de Paris (du 26 juillet au 11 août), la liste des athlètes russes s’apprêtant à y prendre part se réduit un peu plus. Samedi 6 juillet, la Fédération russe de lutte a annoncé qu’aucun de ses membres ne se rendrait dans la capitale française, une décision prise « à l’unanimité » par ses sportifs pourtant autorisés à participer.

« Nous n’acceptons pas le principe non-sportif de la sélection sur lequel se basait le Comité international olympique (CIO) en établissant sa liste d’athlètes autorisés et dont l’objectif est de saper l’unité de notre équipe », a expliqué la fédération dans un communiqué.

Pour concourir à l’événement – sous le statut d’« athlètes individuels neutres » et non pas sous leurs bannières – les Russes et Biélorusses doivent remplir un certain nombre de critères, parmi lesquels le fait de ne pas soutenir activement la guerre en Ukraine et de ne posséder aucun lien avec l’armée ou les services de sécurité de leur pays. Sur le plan sportif, ils doivent également avoir franchi l’obstacle des qualifications.

Sur les dix-huit lutteurs russes en course pour les Jeux de Paris, seuls dix ont finalement été sélectionnés par le CIO. Le double champion olympique Abdulrashid Sadulaev ou encore le double champion du monde Zaur Uguev ont ainsi été exclus. « Le monde unifié de la lutte a perdu sa dernière chance de voir une compétition entre les plus forts lors des Jeux olympiques », estime la Fédération russe de lutte.

« Une parodie de compétition »

« Ce ne sont pas des Jeux olympiques, c’est une parodie de compétition, a ajouté le président de la Fédération russe de lutte, Mikhaïl Mamiashvili, à l’agence officielle Tass. Une dictature injustifiée du CIO a abouti à ce que cette organisation a commencé elle-même à définir la composition des sélections. C’est déjà trop. »

Une semaine plus tôt, la Fédération russe de judo avait pris la même décision et choisi de ne présenter aucun athlète à Paris. Dans d’autres sports, les décisions ont été prises de manière moins collégiale. Les Russes Daniil Medvedev (5e mondial) et Ekaterina Alexandrova (22e) et la Biélorusse Victoria Azarenka (16e) ont par exemple fait le choix de participer au tournoi olympique de tennis, alors que les Russes Andrey Rublev (6e), Daria Kasatkina (12e) et Anna Kalinskaya (18e) ont eux décliné l’invitation du CIO.

Le Monde avec AFP

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