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Ligue des nations : Bruxelles rechigne à accueillir le match des Diables rouges contre Israël

La rencontre de football était initialement prévue le 6 septembre au stade Roi-Baudouin dans la capitale du pays. Mais plusieurs membres du conseil municipal craignent que celle-ci ne s’accompagne d’incidents en raison de la situation à Gaza.

Par  (Bruxelles, correspondant)

Publié le 15 juillet 2024 à 18h16, modifié le 15 juillet 2024 à 20h26

Temps de Lecture 3 min.

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Et si la Belgique accueillait Israël pour son premier match de Ligue des nations de football, le 6 septembre, non pas au stade Roi-Baudouin à Bruxelles, comme initialement prévu, mais… en Hongrie ? La municipalité a invoqué des questions de sécurité pour s’opposer à la tenue de la rencontre susceptible, selon elle, d’entraîner des incidents violents.

Depuis des semaines, la question agite le conseil municipal de la capitale. A la fin de l’hiver, un élu indépendant, Mourad Maimouni, avait déposé une motion réclamant l’interdiction du match, non en raison de menaces sur la sécurité publique, mais pour dénoncer le sort réservé au peuple palestinien à Gaza. Mathilde El Bakri, élue du Parti du travail de Belgique (extrême gauche) estimait, quant à elle, qu’Israël, « Etat d’apartheid », ne pouvait être « un partenaire de jeu ». La droite libérale prônait, de son côté, l’organisation d’une rencontre à huis clos.

Philippe Close, le bourgmestre (maire, Parti socialiste) indiquait, le 19 juin, son refus de « mettre toutes [ses] forces de police à la disposition du football ». Benoît Hellings, l’échevin (adjoint au maire, Ecologistes confédérés pour l’organisation de luttes originales), chargé des sports, relevait le « risque majeur » de heurts, avec d’éventuelles manifestations et contre-manifestations aux abords du stade, près d’ambassades, ou ailleurs. D’où, soulignait-il, l’impossibilité d’organiser le rendez-vous à Bruxelles, compte tenu du danger pour les spectateurs, les joueurs, les habitants et les forces de l’ordre.

Une délocalisation en Hongrie

Des élections municipales doivent être organisées au début du mois d’octobre en Belgique et les responsables de la ville tenaient visiblement à écarter toute menace de désordre, d’autant que le souvenir de l’attentat perpétré en octobre 2023 en marge d’un match au stade Roi-Baudouin reste vivace : la rencontre Belgique-Suède, qualificative pour l’Euro, avait été arrêtée suite à l’attaque de supporteurs suédois par un Tunisien radicalisé. Deux personnes avaient été tuées.

Sollicitées par Piet Vandendriessche, le directeur exécutif de l’Union royale belge des sociétés de football association (URBSFA), les villes de Liège, Anvers, Bruges, Gand et Louvain, de même que la commune d’Anderlecht, ont refusé d’accueillir ce Belgique-Israël. L’Union des associations européennes de football (UEFA), organisatrice de la Ligue des nations a, dès lors, été appelée à la rescousse. Comprenant le caractère « sensible » de la situation, l’instance a proposé la délocalisation du match à la Pancho Aréna, une enceinte de 4 000 places à Felcsut, à 45 kilomètres de Budapest.

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