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Paris 2024 : la quête en or de Koumba Larroque, dure à cuire de la lutte tricolore

Habituée des podiums mondiaux depuis 2018, la lutteuse de 25 ans ambitionne de devenir la première Française à s’offrir un titre olympique dans son sport.

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Publié le 05 août 2024 à 07h15, modifié le 05 août 2024 à 15h21

Temps de Lecture 4 min.

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La Française Koumba Larroque en lutte avec la Colombienne Nicoll Dayanna Parrado Osorio, lors des championnats du monde, à Belgrade, le 20 septembre 2023.

La liste ne compte que quatre noms, dont trois fleurent le début du XXe siècle, celui des baraques populaires des anciennes fêtes foraines. Henri Deglane (1924), Charles Pacôme (1932), Emile Poilvé (1936), ainsi que leur lointain successeur Steeve Guénot (2008), sont, jusqu’à présent, les seuls lutteurs français à avoir remporté un titre olympique.

A Paris, cent ans après le sacre du Limougeaud Deglane – lutteur et catcheur –, Koumba Larroque, 25 ans, espère ajouter son nom à ce quatuor de champions. Lundi 5 et mardi 6 août, l’athlète de 25 ans ne visera que l’or dans la catégorie des - 68 kg, trois ans après son échec à Tokyo.

La lutte féminine a fait son entrée aux Jeux, il y a vingt ans, lors de l’édition 2004 à Athènes. Cette année-là, Lise Legrand et Anna Gomis remportaient chacune une médaille de bronze. Depuis ? Plus rien pour les Bleues. « Je veux me dire que j’ai fait un truc historique qui n’a jamais été fait chez les femmes, explique-t-elle au Monde. C’est ma quête personnelle. »

Malgré un palmarès à rallonge – quatre podiums européens, quatre podiums mondiaux et cinq titres mondiaux dans les catégories jeunes –, Koumba Larroque n’a pas encore son portrait accroché au mur de la salle de lutte de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep). Pour cela, il faut soit être championne du monde senior, soit être médaillée olympique. Alors, pour l’heure, elle se contente d’apparaître sur un modeste poster dans le vestibule.

Si elle avoue « se ficher un peu » de voir sa tête en 80 x 120 centimètres, la perspective de réaliser son rêve à Paris, chez elle, est « très particulière ». « Il y a tellement d’enjeux que j’en ai hâte », ajoute celle qui avait terminé troisième des Mondiaux, organisés dans la capitale en 2017, un souvenir « chaleureux » et une ambiance qui l’avait « boostée ».

« J’ai ma place »

En 2021, pourtant classée parmi les favorites au sacre à Tokyo, Koumba Larroque avait chuté d’emblée, lors de son premier combat face à la Mongole Soronzonboldyn Battsetseg. Dominatrice et devant au score, la Française s’était fait surprendre. « J’étais au top de ma forme, même si j’étais un peu légère, à 66 kg. Je venais d’être championne d’Europe senior pour la première fois, se remémore-t-elle. Sur ce match, je ne me sentais pas du tout en danger. Elle m’a eue sur un coup de lutte, elle a tenté le tout pour le tout sur une action que je n’ai pas vue venir. »

Curieusement, cet échec est presque vécu comme un encouragement par l’intéressée. « Le lendemain, c’était déjà digéré. Je suis hypercroyante. Pour moi, rien n’arrive par hasard. Je sais que j’avais le niveau. » Elle y voit même une validation de son ambition : « La championne olympique, je l’avais déjà battue. Pareil pour la médaillée d’argent et celle de bronze. Quand j’ai vu le podium, je me suis dit : j’ai ma place. » Koumba Larroque a « toujours su » qu’elle en était capable, mais à cet instant, elle l’a « visualisé ».

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