Alain, l’ex-candidat de l’émission « l’Amour est dans le pré », condamné à 10 mois de prison

Maltraitance animale, ventes frauduleuses, travail dissimulé… Alain, l’ex-candidat de « l’Amour est dans le pré » sur M 6, a été condamné à 10 mois de prison ferme début juillet par le tribunal correctionnel de Moulins, dans l’Allier.

Parmi les 28 chefs prévention retenus à l'encontre d'Alain, sont évoqués des actes de maltraitance envers ses animaux – une centaine de vaches, de poules et de moutons – insuffisamment nourris et «mal hébergés». M6/Cécile Rogue
Parmi les 28 chefs prévention retenus à l'encontre d'Alain, sont évoqués des actes de maltraitance envers ses animaux – une centaine de vaches, de poules et de moutons – insuffisamment nourris et «mal hébergés». M6/Cécile Rogue

    Il était l’un des plus médiatiques (et atypiques) candidats de la célèbre émission de M 6, « l’Amour est dans le pré », diffusée en 2022. Au cours de cette saison, l’agriculteur de l’Allier, Nicolas Humbert, 63 ans, avait rencontré l’homme de sa vie, Alain, avec qui il est toujours en couple. Mais derrière les strass de la téléréalité se tramait une tout autre affaire, moins brillante celle-ci.

    L’agriculteur de la région de Souvigny vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Moulins (Allier) le 3 juillet 2024, à 10 mois de prison ferme, comme le relate le journal La Montagne. La justice l’a reconnu coupable de 28 chefs de prévention, lui reprochant, entre autres, du travail dissimulé, de la maltraitance animale ou encore de la tromperie sur la marchandise.



    Alain est notamment interdit de vendre « ses » fromages sur les marchés locaux, comme il le faisait depuis longtemps. Selon le tribunal, il ne s’agissait pas vraiment de sa propre production. Les produits pouvaient même parfois être vendus périmés de plus de trois semaines.

    Une centaine d’animaux insuffisamment nourris et « mal hébergés »

    Sont évoqués aussi des actes de maltraitance envers ses animaux – une centaine de vaches, de poules et de moutons – insuffisamment nourris et « mal hébergés ». Il lui est également reproché d’avoir embauché son fils qui travaille avec lui à la ferme sans le déclarer, le payant de la main à la main.

    « Mon client a fait l’objet d’un acharnement. Le traitement réservé par la justice est particulièrement sévère à son encontre », s’insurge son avocat, Me Gilles-Jean Portejoie. L’agriculteur pourra toutefois conserver son cheptel, évalué à 100 000 euros. Son conseil nous indique : « Il n’a pas encore fait appel de la décision mais il se réserve la possibilité de le faire ».