Marc Levy - Aurélie Valognes : rencontre au sommet entre auteurs à succès
LE PARISIEN WEEK-END. Ils caracolent en tête des ventes et leurs romans habitent nos étés. Pour la première fois, nous avons réuni deux stars de l’édition, Marc Levy et Aurélie Valognes. Ils ont parlé d’écriture, bien sûr, mais aussi de leurs liens avec les lecteurs et de leur rapport à la liberté.
La moindre des choses, lorsque l’on réunit deux familiers du haut du tableau, c’est d’organiser une rencontre au sommet. La rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, à Paris (Ve), nous y emmenait tout droit. Du moins jusqu’au Tram, un café-librairie qui privilégie, sur ses étagères, des ouvrages consacrés aux nourritures terrestres. Le Tram ! Voilà qui convient parfaitement à Aurélie Valognes, dont le nouvel et dixième ouvrage, « La Lignée » (Fayard, 360 p., 21,90 euros), est affaire de correspondance. C’est un roman épistolaire. Deux écrivaines, Louise et Madeleine, appartenant à des générations différentes, échangent par lettres. L’une est débutante, l’autre a déposé la plume.
Dans l’œuvre de cette native de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), ce livre ressemble à une respiration et invite habilement à une réflexion sur nos vies. Propulsée au firmament des ventes, dès son premier roman, « Mémé dans les orties », en 2014, cette maman de deux garçons qui vit aujourd’hui en Bretagne n’est jamais redescendue de son Olympe. De succès en succès – « La Cerise sur le gâteau », « Né sous une bonne étoile » ou « L’Envol », paru l’année dernière –, elle tutoie les 5 millions d’exemplaires vendus. En ce matin de mai, elle rencontre pour la première fois son aîné de vingt et un ans, Marc Levy. Un auteur prolifique, fort de 25 romans.
