Autain, Ruffin, Corbière, Simonnet… Les « frondeurs » de LFI vont-ils former un nouveau groupe à l’Assemblée ?

En rupture avec Jean-Luc Mélenchon, plusieurs députés issus des rangs de LFI ne siégeront pas avec le groupe Insoumis à l’Assemblée nationale. Ils pourraient constituer un « nouveau » groupe politique, notamment avec des députés communistes.

Clémentine Autain et Alexis Corbière (ici avec Raquel Garrido à Montreuil le 17 juin), critiques envers la direction de LFI, ne siègeront plus avec les Insoumis. REUTERS/Sarah Meyssonnier
Clémentine Autain et Alexis Corbière (ici avec Raquel Garrido à Montreuil le 17 juin), critiques envers la direction de LFI, ne siègeront plus avec les Insoumis. REUTERS/Sarah Meyssonnier

    Ils ne siégeront plus côte à côte. Réélus, pour une partie d’entre eux en dissidence des candidats officiellement investis par LFI dans le cadre du Nouveau Front Populaire, lors des législatives anticipées, les anciens « frondeurs » vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon ne retrouveront pas le chemin du groupe Insoumis au Palais-Bourbon. François Ruffin l’a annoncé le premier, jeudi dernier, suivi par l’un de ses proches, Christophe Bex, réélu en Haute-Garonne.

    Idem pour Clémentine Autain, réélue dès le premier tour en Seine-Saint-Denis. « J’ai bien compris que je ne faisais plus partie du groupe (…). Je ne serai pas dans ce groupe-là aussi parce que, il faut le dire, il y a eu des désaccords, la France insoumise a beaucoup de mal à supporter que tout le monde ne soit pas au cordeau », a-t-elle expliqué dimanche soir sur LCI, face à l’ancienne cheffe des députés LFI, Mathilde Panot. Les députés Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Alexis Corbière, tous réélus, les suivront. « La rupture entre La France insoumise et nous est consommée », insistent-ils.