Braun-Pivet, Châtelain, de Courson… La course très disputée pour la présidence de l’Assemblée nationale
Jeudi 18 juillet, à 15 heures, les députés devront élire le ou la présidente du Palais-Bourbon. Une élection scrutée de près pour observer les futures alliances politiques qui permettraient de trouver un Premier ministre. Charles de Courson déclare dans nos colonnes être candidat.
À défaut d’avoir un Premier ministre, les Français auront le 18 juillet un ou une présidente de l’Assemblée nationale. Avec quelles alliances ? Le scrutin sera observé de près. Surtout par Emmanuel Macron pour observer quelles formations politiques auront été capables de s’entendre sur un nom. « Ne pas avoir la Présidence de l’Assemblée nationale ça veut dire être minoritaire et donc ne pas pouvoir prétendre à Matignon », explique un ténor de la majorité.
Pour autant, le chef de l’État a donné des « garanties » à Yaël Braun-Pivet, l’ex présidente de l’Assemblée et candidate à sa succession, pour ne pas intervenir comme l’Élysée l’avait fait en 2022. Ces dernières heures, des échanges téléphoniques ont d’ailleurs eu lieu entre Emmanuel Macron et Yaël Braun-Pivet, selon nos informations, alors que le président se trouve à Washington au sommet de l’Otan. En coulisses des contacts auraient aussi été engagés entre Yaël Braun-Pivet et certains élus LR pour s’assurer de leur soutien au moment du vote jeudi, même si à cette heure elle n’a pas échangé avec Laurent Wauquiez.