Braun-Pivet, Châtelain, de Courson… La course très disputée pour la présidence de l’Assemblée nationale

Jeudi 18 juillet, à 15 heures, les députés devront élire le ou la présidente du Palais-Bourbon. Une élection scrutée de près pour observer les futures alliances politiques qui permettraient de trouver un Premier ministre. Charles de Courson déclare dans nos colonnes être candidat.

Qui sera le prochain président de l'Assemblée nationale ? Les 577 députés vont voter le 18 juillet pour ce si prestigieux poste. LP/Frédéric Dugit
Qui sera le prochain président de l'Assemblée nationale ? Les 577 députés vont voter le 18 juillet pour ce si prestigieux poste. LP/Frédéric Dugit

    À défaut d’avoir un Premier ministre, les Français auront le 18 juillet un ou une présidente de l’Assemblée nationale. Avec quelles alliances ? Le scrutin sera observé de près. Surtout par Emmanuel Macron pour observer quelles formations politiques auront été capables de s’entendre sur un nom. « Ne pas avoir la Présidence de l’Assemblée nationale ça veut dire être minoritaire et donc ne pas pouvoir prétendre à Matignon », explique un ténor de la majorité.

    Pour autant, le chef de l’État a donné des « garanties » à Yaël Braun-Pivet, l’ex présidente de l’Assemblée et candidate à sa succession, pour ne pas intervenir comme l’Élysée l’avait fait en 2022. Ces dernières heures, des échanges téléphoniques ont d’ailleurs eu lieu entre Emmanuel Macron et Yaël Braun-Pivet, selon nos informations, alors que le président se trouve à Washington au sommet de l’Otan. En coulisses des contacts auraient aussi été engagés entre Yaël Braun-Pivet et certains élus LR pour s’assurer de leur soutien au moment du vote jeudi, même si à cette heure elle n’a pas échangé avec Laurent Wauquiez.