Législatives : Manuel Bompard se dit « optimiste » pour que le NFP trouve un candidat pour Matignon

Trois jours après les élections législatives, Emmanuel Macron s’est exprimé mercredi dans une « lettre aux Français », dans laquelle il appelle les forces politiques à construire une « majorité solide », après quoi il pourra nommer son Premier ministre. De quoi agacer à gauche : le Nouveau Front populaire estimant avoir toute la légitimité pour entrer à Matignon, mais se fait attendre sur le choix de son candidat.

Manuel Bompard s'est dit optimiste pour trouver un candidat au poste de Premier ministre. LP/Arnaud Journois
Manuel Bompard s'est dit optimiste pour trouver un candidat au poste de Premier ministre. LP/Arnaud Journois

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    21:38

    Le RN « censurerait immédiatement un gouvernement minoritaire du NFP », confirme Bardella

    Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, confirme sur X que «  le RN censurerait immédiatement un gouvernement minoritaire du NFP, dont les mesures économiques, agricoles et migratoires plongeraient le pays dans le chaos ». Il dément ainsi les propos du secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée nationale, Renaud Labaye, qui avait indiqué que son parti ne s'opposerait pas à un gouvernement de gauche s'il présente « des mesures consensuelles ».

    21:17

    Le RN censurera « tout gouvernement » avec des ministres insoumis ou écologistes, annonce Marine Le Pen

    « Le bourbier dans lequel nous a plongé Emmanuel Macron ne permet pas de connaître le futur Gouvernement de la France », écrit Marine Le Pen sur X. « Mais il y a une chose qui est sûre : le groupe RN censurera tout Gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles », continue-t-elle.

    Le Rassemblement national « ne censurera pas » un potentiel gouvernement de gauche si celui-ci propose « des mesures consensuelles », avait plus tôt indiqué le secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée nationale.

    20:45

    Manuel Bompard prudent après le pas en avant du RN

    « Je n’ai aucune confiance dans leurs paroles et la solidité de leurs convictions », affirme le député des Bouches-du-Rhône, après les déclarations du secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée nationale. Le Rassemblement national « ne censurera pas » un potentiel gouvernement de gauche si celui-ci propose « des mesures consensuelles », a précédemment indiqué Renaud Labaye au Figaro

    20:39

    Bompard se dit « optimiste » sur le choix d'un candidat à Matignon

    Le coordinateur de La France Insoumise assure sur BFMTV être « optimiste sur la manière dont avancent les négociations » au sein des forces du Nouveau Front Populaire. Sans toutefois donner de date précise pour la désignation d'un candidat à la primature. 

    Au même moment, Sandrine Rousseau s'est dite « impatiente » de connaître le nom qui sera proposé par le NFP. 

    20:32

    Entre Attal, Borne et Darmanin, une guerre des chefs pour la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée

    Gabriel Attal, Élisabeth Borne et Gérald Darmanin sont en train de se livrer en coulisses à une bataille sans merci pour la présidence du groupe à l’Assemblée.

    20:21

    Des coalitions « au cas par cas », pour Roussel

    Le président de la République « manigance pour conserver le pouvoir », dénonce Fabien Roussel sur France 2. Et le patron du Parti communiste français d'assurer qu'il y aura des majorités et coalitions « au cas par cas », selon les textes, dans la future Assemblée nationale.

    20:12
    Alerte

    Le RN « ne censurera pas » un gouvernement de gauche s'il présente « des mesures consensuelles »

    Le Rassemblement national « ne censurera pas » un potentiel gouvernement de gauche si celui-ci propose « des mesures consensuelles », indique le secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée nationale Renaud Labaye au Figaro. « Par principe, on ne censure jamais pour censurer. Tout dépendra du gouvernement, du discours de politique générale ou des textes présentés », a-t-il expliqué.

    19:53

    « Vous allez prier pour nous ? »

    En déplacement à Rouen, où un incendie s'était déclaré plus tôt dans la cathédrale, la ministre de la Culture Rachida Dati s'est exprimée sur la situation politique… à sa façon. « En ces temps un peu perturbés, vous allez prier pour nous ? », a-t-elle demandé au recteur du diocèse de Rouen, appelant à « un petit peu de communion ».

    19:36

    Il faudra « gouverner avec mesure, prudence et tendresse », affirme Ruffin

    Le député de la Somme réaffirme qu'il « faut un gouvernement de gauche », qui « puisse construire des majorités sur certains projets ». Et surtout « gouverner avec mesure, prudence et tendresse », martèle-t-il, ajoutant n'être « pas sûr qu'un gouvernement de gauche puisse tenir ». 

    Pour Ruffin, le nouveau gouvernement devra instaurer assez rapidement « des mesures de concorde nationale » dans cette période « d'incertitude politique ». 

    19:19

    Des syndicats demandent plus de « démocratie sociale »

    Sept syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, FSU, UNSA, Solidaires) demandent davantage de « démocratie sociale » dans un communiqué commun après les résultats des élections législatives. 

    Selon les sept syndicats, « les résultats de ces élections législatives sont un signal et une alarme », dans une allusion à la progression du Rassemblement national.

    « Il faut mettre fin à la précarité, au sentiment de déclassement et répondre aux attentes en matière de pouvoir d'achat et d'augmentation des salaires, du point d'indice, des minimas sociaux et des pensions », font valoir les syndicats. 

    19:10

    François Ruffin revient sur ses désaccords « politiques »avec Jean-Luc Mélenchon et LFI

    Le député de la Somme revient sur ses échanges tendus avec Jean-Luc Mélenchon. « Je n'ai pas de problème avec lui, ni de rancune personnelle, mais un désaccord politique sur la façon de parler aux gens », assure-t-il sur le plateau de France 5. « C’est une question de ligne politique pour le pays. Est ce qu'on propose un discours qui parle à la France des tours et la France des bourgs ? Ou seulement à l'une des deux », s'interroge Ruffin. 

    Le dissident insoumis regrette la « stratégie Terra Nova avec le ton du NPA », adoptée selon lui par La France Insoumise. Selon lui, « c'est grave de perdre les ouvriers ». 

    19:03

    Eric Dupond-Moretti met en garde devant l'éventualité d'un membre du NFP à Matignon

    « Si un candidat du Nouveau Front Populaire est nommé à Matignon, il sera renversé par une motion de censure dans les jours à venir », prévient le ministre de la Justice, invité sur le plateau de BFM TV. Dupond-Moretti rappelle que « l'avenir du pays est en jeu ». 

    18:39

    La Coordination rurale menace de sortir les « fourches » si la gauche arrive au pouvoir

    Le deuxième syndicat agricole s’est mobilisé jeudi à l’occasion du passage du Tour de France dans son fief du Lot-et-Garonne. Elle a menacé d’un nouveau mouvement de colère si les insoumis ou les écologistes entrent au gouvernement.

    17:59

    Le groupe Renaissance élira son président ce samedi

    D'après nos informations, le député de Paris Sylvain Maillard a annoncé aux députés macronistes que l'élection à la présidence du groupe Renaissance se tiendra ce samedi, entre 9 heures et 12 heures. 

    Le président sortant ne sera pas candidat à sa succession. Le Premier ministre Gabriel Attal devrait en revanche faire partie des prétendants, selon Sylvain Maillard, tandis que l'ancienne Première Élisabeth Borne « réfléchit », a-t-il dit.

    17:02

    Assurance chômage : le gouvernement veut prolonger les règles actuelles jusqu'au 30 septembre 

    Le gouvernement souhaite prolonger les règles actuelles d'indemnisation de l'assurance chômage jusqu'au 30 septembre, selon un projet de décret transmis aux partenaires sociaux mercredi soir, dévoilé par l'AEF.

    L'exécutif avait fini par renoncer à une réforme controversée de l'assurance chômage, durcissant notamment les règles d'accès aux indemnités, au soir du premier tour des élections législatives. Le nouveau projet de décret « a pour objet de proroger, jusqu'au 30 septembre 2024, les dispositions du décret » précédant, qui cesseront d'être en vigueur le 31 juillet 2024. Il permet ainsi de poursuivre le paiement de l'allocation aux chômeurs.

    16:54

    Les questions que soulève la lettre d’Emmanuel Macron aux Français 

    Dans une lettre publiée mercredi, le président de la République appelle les partis politiques « se reconnaissant dans les institutions républicaines » à se regrouper pour former un gouvernement. Une prise de position qui soulève plusieurs questions : combien de temps Gabriel Attal peut être maintenu ? Comment fonctionnent les ministères pendant ce temps ? La gauche peut-elle être mise de côté ?

    16:39

    Olaf Scholz se dit « confiant » quant à une « solution » à la situation politique en France 

    Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est dit jeudi « tout à fait confiant » quant à la capacité des dirigeants politiques français à trouver une « solution » sur un nouveau gouvernement après des élections législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire.

    « Il incombe maintenant aux responsables politiques de trouver une solution et d'en tirer parti. Je suis persuadé qu'ils finiront par le faire », a déclaré Olaf Scholz, avant le début d'une réunion dans le cadre du sommet de l'Otan à Washington.

    16:19

    Un collectif de 70 intellectuels appelle le NFP à « tendre la main aux autres acteurs du front républicain »

    Dans une tribune publiée dans Le Monde, un collectif de 70 intellectuels affirme que « le Nouveau Front populaire doit sans tarder tendre la main aux autres acteurs du front républicain pour discuter d’un programme d’urgence républicaine ». Parmi les signataires, l'ancien député José Bové ; l'auteur et réalisateur Cyril Dion ou encore l'historien Benjamin Stora. 

    16:05

    Appel à « éliminer » des avocats signataires d'une tribune anti-RN: enquête ouverte

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête après qu'un site d'ultradroite a appelé à « éliminer » des avocats signataires d'une tribune contre le Rassemblement national (RN) entre les deux tours des élections législatives anticipées.

    Selon une source proche de l'enquête, le Pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet (PNLH) a saisi vendredi l'Office anti-cybercriminalité (Ofac) de la police judiciaire de Versailles pour menaces de mort et cyberharcèlement.

    15:13

    Le député RN Roger Chudeau s'excuse pour ses propos sur les ministres binationaux

    Après ses déclarations choquantes sur les ministres binationaux, le député du Rassemblement national Roger Chudeau présente ses excuses. « Si mes propos ont pu choquer des compatriotes binationaux, je m'en excuse. De même je n'ai pas voulu offenser la personne de la ministre Vallaud-Belkacem, mais ai critiqué sa politique éducative », a-t-il écrit sur X. 

    Durant la campagne des élections législatives anticipées, Roger Chudeau avait estimé, sur le plateau de BFM, qu'un membre du gouvernement ne pouvait pas être binational, car cela poserait un « problème de double loyauté ». Il avait notamment pris l'exemple de l'ancienne ministre de l'éducation franco-marocaine Najat Vallaud-Belkacem. 

    14:37

    Qui est Steevy Gustave, l'ancien chorégraphe de France Gall devenu député ? 

    Steevy Gustave a été élu député de la 3e circonscription de l'Esssone sous la bannière du Nouveau Front populaire. Il affrontait le patron local du Rassemblement national Stephan Milosevic. Un temps chorégraphe pour la chanteuse France Gall, il a également été le conseiller de Christiane Taubira au ministère de la Justice. 

    Ce fils d'un père martiniquais et d'une mère cap-verdienne, a subi une remarque raciste sur ses cheveux lors de son entrée dans l'hémicycle. « Tu es député toi ? Il faut se couper les cheveux », lui a-t-on lancé, en référence à ses longues dread locks. « Tout mon soutien Steevy Gustave, reste exactement comme tu es, c'est comme ça qu'on t'aime », a réagi Marine Tondelier sur X. 

    14:05

    L'ancien ministre de la Santé réclame un gouvernement de gauche

    Sur le réseau social X, Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé dans le gouvernement Borne et élu député dimanche, estime que le paysage politique n'est « pas illisible » et que « la gauche a viré en tête. C'est donc à elle que doit revenir la responsabilité de construire une dynamique de gouvernement », réclame-t-il. Aurélien Rousseau, qui est arrivé au ministère de la Santé a l'été 2023, a démissionné en décembre après l'adoption de la loi immigration.

    13:53

    Borne reste avec Renaissance

    L'ancienne Première ministre Élisabeth Borne « s'est rattachée au groupe Renaissance », affirme à l'AFP son entourage, alors que des rumeurs évoquaient la possibilité qu'elle rejoigne le groupe MoDem ou participe à la création d'un groupe social-démocrate.

    13:51

    Sur X, on se renvoie les accusations

    Alors que l'insoumise Manon Aubry estimait ce matin que la responsabilité de la montée de l'extrême droite en France revenait au clan présidentiel et à Renaissance, la ministre déléguée Olivia Grégoire renvoie l'accusation et charge les députés LFI, qui on fait passer le RN pour « le parti de l'ordre » quand eux représentaient « le désordre », selon ses mots. 

    13:43

    Les accords et coalitions « pas notre culture en France »

    « Ce n'est pas notre culture, en France », de devoir chercher des majorités avec des coalitions et des compromis à l'Assemblée nationale. Donc « il faut un peu de temps pour le faire. Est-ce que c'est quelques semaines, quelques mois…? », s'interroge Franck Riester sur France info. 

    13:25

    « Évidemment qu'on a perdu », reconnaît Franck Riester

    Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, juge sur France info que c'est la gauche « qui est dans le déni de démocratie ». Mais « évidemment qu'on a perdu », reconnaît-il. « Mais personne n'a gagné ». Le NFP est « tellement loin de la majorité absolue qu'il y aura forcément une opposition permanente sur tous les sujets », redoute l'ancien ministre chargé des Relations avec le Parlement. 

    13:08

    Les suites de l'agression de l'équipe de Prisca Thevenot 

    Comme nous le révélons ce midi, les quatre gardes à vues dans l’affaire de l’agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de son équipe, lors d’une opération de collage d’affiches dans les Hauts-de-Seine, ont été prolongées ce jeudi matin. Les suspects, interpellés chez eux mardi, doivent être déférés en début d’après-midi pour être présentés à un juge.

    12:52

    Qui a rallié la « Droite républicaine » emmenée par Laurent Wauquiez ?

    Pour l'heure, 44 députés se sont inscrits au sein du groupe « Droite républicaine », selon les informations du Parisien. Cinq élus Républicains ne siégeront pas à leurs côtés : Aurélien Pradié, Raphaël Schellenberger, Virginie Duby-Muller, Stéphane Viry et Jean-Luc Bourgeaux.

    12:36

    Le gouverneur de la Banque de France redoute les « coûts salariaux excessifs » que pourraient engendrer des mesures du NFP

    Le Nouveau Front populaire propose de relever le Smic de plus de 200 euros pour le porter à 1 600 euros net. S'il ne donne pas d'évaluation chiffrée de la mesure, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau appelle sur franceinfo à « reconnaître les exigences du réel ».

    « Je crois (...) que dans la compétition économique, nos PME, nos entreprises ne peuvent pas être alourdies par des coûts salariaux excessifs, y compris le Smic, et par des impôts trop lourds », estime-t-il. « Ça serait très mauvais pour l'emploi tout de suite, et très mauvais pour le pouvoir d'achat à terme », a jugé François Villeroy de Galhau.

    Dans la même temps, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire annonce qu'il faudrait « dégager 25 milliards d'euros d'économies pour tenir nos objectifs de finances publiques » en 2024.

    12:19

    « La macronie est terminée », fustige l'ex-député Gilles Le Gendre

    Le macronisme, « en tant que force de transformation du pays dans le cadre d'un programme cohérent, c'est terminé », a fustigé Gilles Le Gendre sur BFM TV. Ce marcheur de la première heure n'avait pas obtenu l'investiture du parti Renaissance dans la circonscription où il avait pourtant été élu en 2017 puis réélu en 2022. Il s'était désisté après être arrivé 3e dans la 2e circonscription de Paris au premier tour des législatives anticipées.

    « La seule coalition qui existe aujourd'hui, c'est une coalition contre le président de la République », poursuit l'ancien président du groupe LREM, qualifiant Emmanuel Macron de « dynamiteur » depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.

    12:10

    Boris Vallaud « ne souhaite pas » un recours au 49.3

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud est contre le recours à l'arme constitutionnelle du 49.3 malgré la situation de majorité relative. Cette possibilité avait été évoquée par Olivier Faure notamment pour abroger la réforme des retraites

    « Nous ne pouvons pas reprocher une brutalisation du Parlement par Emmanuel Macron depuis sept ans et faire de même. N'imposons pas nos mesures, essayons de convaincre sur notre programme et de rassembler », a plaidé le député des Landes.

    Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée. REUTERS/Gonzalo Fuentes

    Qui souhaite-t-il voir à Matignon ? Olivier Faure, patron du PS, « a toute la légitimité » pour assurer les fonctions.

    11:52

    Marine Le Pen dénonce « l'extrême-gauche syndicale »

    Marine Le Pen critique « l'extrême-gauche syndicale », après les appels à rassemblement lancés par des syndicats, notamment pour se rendre devant l'Assemblée nationale le 18 juillet. « Depuis dimanche soir, un courant minoritaire tente de violenter les institutions, de tordre le bras à la démocratie, de prendre en otage la République », estime la députée RN. 

    11:38

    « Pas de gagnant », selon Dupond-Moretti

    « Il n'y a pas de gagnant, c'est vrai », affirme Eric Dupond-Moretti sur RTL. « La seule possibilité pour devenir une majorité c'est qu'on travaille ensemble », martèle-t-il. « Cet effort que nous avons fait quand nous sommes allés voter, les élus doivent le faire » pour former une coalition, réclame le ministre de la Justice. Pour lui, « il y a moyen de travailler ensemble ». « Ce qui compte, c'est les idées, les programmes, mais ce n'est certainement pas les postes », tranche-t-il. 

    11:20

    François Bayrou  prêt à « aider » à sortir de l'impasse

    Pour François Bayrou, il faut, au gouvernement, « des personnalités qui acceptent de dépasser leur identité politique ». Elles doivent « être marquées d'expérience », poursuit-il, sur TF1. « Je suis là pour aider », plaide le patron du MoDem, prêt à « aider à sortir de cette impasse dans laquelle on se trouve ».

    10:55

    « Sortir de la logique d'affrontement », plaide Bayrou

    Invité de « Bonjour ! », la matinale de TF1, François Bayrou demande à « ceux qui ont aidé à écarter les extrêmes » d'accepter de renoncer « à leurs injonctions, leurs lignes rouges comme ils disent », car « la seule possibilité, c'est que l'on propose un rassemblement », juge le patron du MoDem. Ce n'est pas « dans les confrontations politiques que l'on trouvera la réponse. Il faut sortir de la logique d'affrontement », insiste-t-il.

     

    10:38

    Poutou appelle à « des manif, des grèves »

    Pour l'ancien candidat du NPA à la présidentielle, qui n'a pas réussi à être élu député dimanche, il est « très probable » que pour « obtenir un gouvernement de gauche », il faille « pousser très fort par en bas », via « une mobilisation unitaire, des manif, des grèves », plaide-t-il ce jeudi.

    10:23

    Pour Frédéric Valletoux, Macron a « posé des évidences »

    Emmanuel Macron a « posé des évidences » avec sa lettre. « Personne n'est en mesure de gouverner, de manière sereine, seul. Point », tance Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé, sur CNews. La solution, c'est « de discuter et s'entendre » dans un « pacte de gouvernement, un contrat de mandature », plaide-t-il. 

    AFP/Bertrand GUAY
    10:09

    « Une affaire d'heures » avant que la gauche propose un Premier ministre, selon Manon Aubry

    La lette d'Emmanuel Macron est « vraiment choquante » car le chef d'Etat « refuse de reconnaître sa défaite », pointe l'eurodéputée LFI Manon Aubry sur France info. « Le problème n'a rien à voir avec le nom du Premier ministre », estime-t-elle par ailleurs, assurant qu'un profil serait présenté rapidement. « C'est une affaire d'heures », assure-t-elle. 

    09:58

    Une situation « inextricable » à l'Assemblée pour Bruno Retailleau

    « Le responsable de cette crise, c'est Emmanuel Macron », tacle Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, sur CNews-Europe 1. « Ses propres amis le tiennent à distance », insiste-t-il, évoquant Edouard Philippe et Gabriel Attal. Depuis le second tour des législatives, la situation actuelle est « inédite, inextricable », poursuit-il. Pour lui, si un ministre de gauche était nommé, « la motion de censure tomberait immédiatement ». Il souhaite plutôt « une personnalité » comme Jean Castex, même si lui a « perdu la qualité de société civile ». 

    09:44

    Laurent Berger Premier ministre ? « Il ne s'engagera pas en politique », écarte Marylise Léon

    La proposition de Raphaël Glucksmann de placer Laurent Berger à Matignon, lancée il y a quelques semaines, a peu de chance d'aboutir, selon sa successeuse Marylise Léon. « Je ne vais pas répondre à sa place » mais « j'en ai parlé avec lui » et « il reste fidèle à ses engagements », avance la numéro 1 de la CFDT. « Il a été un très grand syndicaliste, il n'est pas d'usage que les responsables de la CFDT fasse de la politique. (…) Je pense qu'il va rester fidèle à la tradition des secrétaires généraux de la CFDT : il ne s'engagera pas en politique », tranche-t-elle.

    09:25

    Le Nouveau Front populaire « sous emprise » de Mélenchon, selon Thevenot

    Le NFP est « sous emprise d'un seul homme : Jean-Luc Mélenchon », tacle Prisca Thevenot sur BFMTV, « tout nous oppose » à lui « et à la France insoumise », insiste-t-elle, jugeant que le Nouveau Front populaire est une « coalition qui n'avait que des fins électorales ».

    Un Premier ministre classé ni à gauche, ni à droite est « un scénario possible, comme plein d'autres », juge encore la porte-parole du gouvernement réélue députée dimanche.

    09:17

    « C'est légitime de partir du programme » du NFP, estime Marylise Léon 

    Après l'obtention d'une majorité relative pour le Nouveau Front populaire, « c'est légitime que ce bloc arrivé en tête pose ses conditions et que l'on parte de leur programme, c'est ce qu'ont demandé les citoyens. C'est important de respecter le vote », insiste aussi la cheffe de la CFDT Marylise Léon sur France Inter, tout en plaidant pour des « compromis » et une volonté de « composer ».

    Elle valide notamment « l'abrogation du report de l'âge » de départ à la retraite, « indispensable », et soutient la hausse du Smic, également une proposition de l'alliance de gauche. Elle pose plus largement plusieurs priorités : le pouvoir d'achat, « les enjeux du travail », une « transition écologique juste » et des services publics. 

    09:11

    « Rien ne peut plus être comme avant », tonne Marylise Léon, appelant les politiques à se « réveiller »

    Invitée sur France Inter, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon explique avoir adressé mercredi « un courrier à l'ensemble des députés pour leur dire qu'il faut aussi compter sur la société civile (…) pour pouvoir un peu réparer notre démocratie. « On est vite passé à autre chose » mais « on a frôlé la catastrophe » d'une arrivée du RN au pouvoir, et « rien ne peut plus être comme avant », insiste-t-elle. 

    « Réveillez-vous », tonne-t-elle à l'adresse des dirigeants politiques. « Il est temps de partager le pouvoir et de nous écouter. »

    LP/Delphine Goldsztejn

    La numéro 1 du syndicat se dit « un peu exaspérée d'entendre parler d'alliances » : « comment on répond aux attentes des travailleurs ? », s'interroge-t-elle, pointant l'« énorme responsabilité » des forces politiques d'y répondre et d'être « enfin à l'écoute ».

    09:09

    Gérard Larcher : « Je n'aurais pas dîné avec Marine Le Pen »

    Pour Gérard Larcher, « le temps du Parlement est venu ». « Il faut sortir de la verticalité (du pouvoir), je l'ai dit les yeux dans les yeux au président », affirme celui qui était contre la dissolution de l'Assemblée nationale. « Le président a fait une faute, je lui ai dit. Il nous a mis dans le pétrin, à lui de nous en sortir », juge-t-il.

    Le sénateur des Yvelines souhaite une stabilité gouvernementale jusqu'à la rentrée. Le vote du budget à l'automne sera « un moment de responsabilité parlementaire » pour « éviter un risque de déroute financière » de la France. Il évoque la future composition d'un gouvernement « le moins politique possible » qui pourrait s'accorder sur des textes, au cas par cas.

    Interrogé sur le rendez-vous entre Edouard Philippe avec Marine Le Pen, il indique que lui, « n'aurai(t) pas dîné avec Marine Le Pen. »

    09:04

    Jeux Olympiques : « à ce stade nous n'avons pas prévu de grève », assure Sophie Binet

    Quant aux Jeux olympiques, « à ce stade nous n'avons pas prévu de grève », avance Sophie Binet sur LCI, assurant qu'il n'y a « pas de grève politique ». « Mais si Emmanuel Macron continue à jeter des bidons d'essence sur les incendies qu'il allume… », ajoute-t-elle, sans terminer sa phrase. 

    Elle se dit à nouveau « très choquée » de la décision d'Emmanuel Macron d'une dissolution « à un mois des JO », un choix « irresponsable » selon elle. Elle appelle encore le président à « jouer son rôle d'homme d'État » en respectant le résultat des urnes.

    08:56

    Sophie Binet appelle à maintenir une « pression populaire » pour que « le résultat des élections soit respecté »

    La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet appelle sur LCI à répondre à l'appel de la CGT cheminots à des rassemblements le 18 juillet prochain. « Je pense qu’il faut toutes et tous rejoindre ces rassemblements », pour « mettre l’Assemblée nationale sous surveillance », insiste-t-elle, exhortant à maintenir une « pression populaire et citoyenne pour que le résultat des élections soit respecté ». 

    AFP/Ludovic MARIN

    « On veut du changement immédiat » et non le maintien d'un « gouvernement illégitime », poursuit-elle, évoquant trois objectifs : l'abrogation de la réforme des retraites, la hausse des salaires, dont l'augmentation du Smic, et le renforcement du financement des services publics. 

    08:52

    Lettre de Macron : « On a l'impression d'avoir Louis XVI qui s'enferme à Versailles », fustige Binet

    « Il faut qu'Emmanuel Macron sorte du déni. Il a perdu. (…) Maintenant il faut qu'il respecte le résultat des urnes », martèle sur LCI la numéro 1 de la CGT Sophie Binet, se disant « très inquiète » après la publication de la lettre du président aux Français, affirmant que l'on se trouve « au bord d'une crise de régime ». 

    « Même plus crédible dans son propre camp », le président continue de « jeter des bidons d'essence à chaque fois qu'il y a des incendies », accuse-t-elle. Elle l'appelle au contraire à « entendre le résultat des urnes », en demandant à la gauche de désigner un Premier ministre et en laissant les parlementaires trouver des « majorités de projets ». « Qu'il laisse ce nouveau gouvernement faire son travail », insiste-t-elle.

    « On a l'impression d'avoir Louis XVI qui s'enferme à Versailles. Il faut écouter le pays et arrêter d'être aussi déconnecté. (…) Il risque de le plonger dans le chaos », s'alarme encore la syndicaliste. 

    08:50

    Larcher défend Emmanuel Macron

    Le président du Sénat Gérard Larcher a des mots complaisants pour Emmanuel Macron. « Le président fait un constat : personne n'a de majorité relative », note le Républicain sur BFMTV/RMC. « Il faut se donner un peu de temps pour répondre aux angoisses des Français », approuve le sénateur. 

    Gérard Larcher confirme qu'il n'est pas candidat à un poste de Premier ministre et qu'il souhaite rester président du Sénat.

    08:44

    Larcher opposé à un Premier ministre issu du NFP

    Gérard Larcher répète son opposition à la nomination d'un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire. « Cela ne correspond pas à la volonté des Français », martèle le président du Sénat. Selon lui, l'union de la gauche est arrivée en tête du second tour uniquement pour faire barrage au RN.

    Le Républicain dénonce le projet d'abrogation de la réforme des retraites voulue par le NFP et la « haine des flics » prônée selon lui par La France insoumise. Il assure qu'il appellera à la « censure » en cas de gouvernement issu du Nouveau front populaire. 

    Contexte

    Dans une « lettre aux Français », publiée notamment par Le Parisien, Emmanuel Macron a demandé mercredi aux forces politiques « républicaines » de « bâtir une majorité solide » pour gouverner. « Personne ne l'a emporté » dimanche, selon lui. Il faut donc « inventer une nouvelle culture politique » face à la coexistence inédite de trois blocs dans l'hémicycle : le Nouveau Front populaire (NFP), le bloc macroniste et le Rassemblement national.

    Cette déclaration d'Emmanuel Macron, sa première depuis le second tour des élections législatives, et alors que le président français est à Washington pour un sommet de l'Otan, passe mal auprès du NFP. Celui-ci voit dans la manœuvre de Macron son « refus de reconnaître le résultat des urnes ».

    La gauche cherche toujours un candidat pour Matignon. Sur France 2, mercredi soir, le patron du Parti socialiste Olivier Faure a indiqué que celui-ci serait désigné « dans les prochains jours », précisant qu'il serait le fruit d'un consensus - qui n'était alors toujours pas trouvé à ce moment-là. Le député de Seine-et-Marne a également exclu toute alliance sans LFI.

    À droite, l'idée d'une coalition a dû mal à séduire également. « Nous ne participerons pas à des coalitions gouvernementales », a affirmé le président fraîchement élu du groupe LR, rebaptisé « Droite républicaine », Laurent Wauquiez. Sans écarter un « pacte législatif » pour la « revalorisation de la France qui travaille ».