Dissolution de l’Assemblée nationale : « Le coup est parti, mais on ne sait pas où il va atterrir »

Pour la première fois depuis 1997, un président de la République a décidé de recourir à la dissolution de l’Assemblée nationale. Une réponse à la lourde défaite des européennes, qui interroge sur ses débouchés politiques, analyse Jérôme Fourquet, directeur du département « Opinion et stratégies d’entreprise » de l’Ifop.

Emmanuel Macron a sidéré tout le monde, dimanche soir, en annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale. Y compris ses propres supporters, au QG de sa candidate Valérie Hayer. LP/Olivier Lejeune
Emmanuel Macron a sidéré tout le monde, dimanche soir, en annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale. Y compris ses propres supporters, au QG de sa candidate Valérie Hayer. LP/Olivier Lejeune

    Emmanuel Macron a surpris tout le monde, dimanche soir, en prononçant solennellement la dissolution de l’Assemblée nationale. Une véritable bombe politique, en réponse à la très large défaite subie aux élections européennes. Dans quel but le président de la République a-t-il pris cette décision ? Que peut-il attendre d’élections législatives organisées dans trois petites semaines ? Les réponses de Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop et auteur de « La France d’après, Tableau politique » chez Seuil.

    N’y avait-il pas d’autre solution pour Emmanuel Macron que cette dissolution ?