« En 1997, c’était plus prévisible » : cet ex-député de l’Oise a vécu la dernière dissolution de l’Assemblée
Michel Françaix, ancien député PS de la 3e circonscription de l’Oise, a vécu la dissolution de l’Assemblée par Jacques Chirac qui lui avait permis de retrouver un siège au Palais-Bourbon. Au lendemain des annonces d’Emmanuel Macron, il revient sur les différences et similitudes de ces deux « grands moments ».
![Michel Françaix, député de l'Oise de 1988 à 1993 puis de 1997 à 2017, estime que les dissolutions de 1997 et 2024 n'ont «rien à voir» (Archives). LP/Arnaud Dumontier](/https/www.leparisien.fr/resizer/UhMsI_UWrJNijy_zEFv061aTuTc=/932x582/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/J6K2KJGWV5FM5NWN3RV6ADEQWY.jpg)
Quand, en 1997, Jacques Chirac, président de la République, annonce la dissolution de l’Assemblée nationale, Michel Françaix n’est plus député. Candidat du Parti socialiste dans la 3e circonscription de l’Oise (Creil - Méru - Montataire), il avait perdu son siège en 1993. Il le retrouve donc à la faveur des élections législatives de 1997.
Il restera dans l’hémicycle pendant les vingt années suivantes. À l’aune de l’annonce de la dissolution, ce dimanche soir, de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron à la suite des résultats des élections européennes, il revient sur les événements de 1997.