Entre Attal, Borne et Darmanin, une guerre des chefs pour la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée

Gabriel Attal, Élisabeth Borne et Gérald Darmanin sont en train de se livrer en coulisses à une bataille sans merci pour la présidence du groupe à l’Assemblée.

Gabriel Attal, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne envisagent tous les trois de briguer la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. AFP/Alain Jocard
Gabriel Attal, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne envisagent tous les trois de briguer la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. AFP/Alain Jocard

    Edit. C'est finalement Gabriel Attal qui est « officiellement candidat » à la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale et sera « probablement le seul », a indiqué l’ex-président du groupe Sylvain Maillard vendredi matin.

    « Il faut calmer le jeu. Que tout le monde redescende. Sinon on va encore avoir des départs », plante un pilier du camp présidentiel. Au sein de Renaissance, le choc de la défaite aux législatives a laissé place à une ambiance à couteaux tirés entre ses éminents représentants. Avec en ligne de mire : le poste de président du groupe à l’Assemblée, pour lequel trois figures majeures sont en train de se livrer en coulisses à une bataille sans merci. À savoir le Premier ministre Gabriel Attal, Élisabeth Borne qui l’a précédé à Matignon, et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

    Tout est parti d’une réunion mercredi matin, « délétère » selon un participant, au cours de laquelle le locataire de Matignon aurait manifesté son envie de procéder rapidement à l’élection du nouveau président. Poste ô combien stratégique, doté de gros moyens financiers (selon nos informations, les caisses font état d’un solde de 4 millions d’euros), et qu’il lorgne pour espérer peser politiquement pour la suite, notamment dans la perspective de 2027. À rebours de la position validée par l’intéressé il y a une semaine devant Emmanuel Macron…