Législatives 2024 : agressions de candidats, risques d’affrontements… La campagne marquée par la violence

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé vendredi que 51 candidats ou militants avaient été agressés depuis le début de la campagne des élections législatives. Un climat de violence pas nouveau, mais exacerbé par la crise politique ouverte par la dissolution de l’Assemblée nationale.

Porte-parole du gouvernement et candidate dans les Hauts-de-Seine, Prisca Thévenot a été agressée alors qu'elle collait des affiches.  Reuters / Benoit Tessier
Porte-parole du gouvernement et candidate dans les Hauts-de-Seine, Prisca Thévenot a été agressée alors qu'elle collait des affiches. Reuters / Benoit Tessier

    Le décompte fait froid dans le dos. En trois semaines, 51 candidats, suppléants ou militants engagés dans la campagne des élections législatives, ont été agressés physiquement, a annoncé vendredi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Ces faits, dont certains « extrêmement graves », ont pour l’instant donné lieu à une trentaine d’interpellations.

    Quatre personnes avaient notamment été arrêtées après la violente agression dont a été victime mercredi la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, candidate dans les Hauts-de-Seine, et son équipe. Le lendemain, un élu de La Tronche (Isère) avait été frappé alors qu’il collait des affiches pour Olivier Véran. Son agresseur présumé s’est ensuite rendu de lui-même à la police pour se dénoncer.