Législatives anticipées : en Seine-et-Marne, ces députés sortants qui pourraient ne pas être réélus
Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, six députés — sur les onze que compte la Seine-et-Marne — risquent de rencontrer des difficultés pour être reconduits dans leur mandat législatif, tant ils sont bousculés par les ambitions du RN dans le département.
![Paris (VIe), le 12 mars. Franck Riester, ancien maire de Coulommiers et ex-député de la 5e circonscription de Seine-et-Marne, fait partie des macronistes pour lesquels les élections législatives risquent d'être compliquées. LP/Fred Dugit](/https/www.leparisien.fr/resizer/AKD7s4_v7Z-GhotBLO_rsO74gOQ=/932x582/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/YWVBMOIRCRHKXB6SBMY63EHFOM.jpg)
Son score départemental aux européennes lui donne des ailes. Le RN vise ainsi au moins cinq circonscriptions, à l’issue du second tour des législatives du 7 juillet prochain. Alors que seule Béatrice Roulaud a été élue en juin 2022, dans la 6e circonscription (Meaux), le patron du RN 77 Aymeric Durox en lorgne au moins quatre de plus.
D’un côté, il y a les sortants LR, cibles préférées d’Aymeric Durox, et de l’autre les macronistes, dissous par leur propre chef, qui pourraient pâtir du bilan d’Emmanuel Macron. « Plusieurs sièges sont prenables et on va les prendre, assure, confiant, le sénateur lepéniste. Je lance un appel à tous les acteurs patriotes de gauche, et surtout de droite. J’appelle aussi les élus LR à bien choisir leur camp. On verra où ils mettent leur honneur. Ils ont une responsabilité historique. »