Législatives dans les Yvelines : l’union sacrée de la droite et du centre face à la gauche, au RN et à l’abstention

Dans la 11e circonscription, aucune candidature n’est portée par Renaissance. Un UDI a toutefois le soutien du MoDem, d’Horizons, des LR… Suffisant face au député LFI sortant ou à un RN ragaillardi par les européennes ? Pas si sûr. D’autant qu’une ville peut faire toute la différence : Trappes.

Trappes (Yvelines), ce mercredi. La ville peut faire basculer le scrutin d'un côté ou de l'autre de la balance, selon le taux de participation de ses habitants. LP/Virginie Wéber
Trappes (Yvelines), ce mercredi. La ville peut faire basculer le scrutin d'un côté ou de l'autre de la balance, selon le taux de participation de ses habitants. LP/Virginie Wéber

    Ces coalitions de « l’arc républicain » en Île-de-France

    Ici, on sait bien que rien n’est jamais joué d’avance. Dans la 11e circonscription des Yvelines, la rupture politique est telle qu’elle donne l’impression d’avoir deux camps qui s’affrontent dans les urnes. D’un côté, Élancourt, Saint-Cyr-l’École ou encore Bois-d’Arcy, qui partagent leur tendance à la droite, voire à l’extrême droite comme l’ont montré les européennes. De l’autre, La Verrière et Trappes, plus marqués à gauche.

    Dans ces deux villes populaires où l’on retrouve un quart des 71 000 électeurs de la circonscription, les habitants des quartiers sont toujours difficiles à mobiliser mais si ces derniers viennent à s’exprimer, leur choix pourrait faire basculer tout un scrutin. C’est dans ce contexte que la droite et le centre se sont mis d’accord sur une seule candidature, celle de Laurent Mazaury. Un UDI qui bénéficie du soutien du MoDem et d’Horizons côté majorité présidentielle (mais pas de Renaissance, dont la candidate s’est désistée), mais aussi des divers droite locaux et de l’investiture des LR, qui ont mis de côté leurs inimitiés. « LFI n’a pas le monopole de la représentativité des quartiers », estime l’intéressé.