Législatives : « écœuré », le maire LR-RN de Cholet Gilles Bourdouleix qualifié pour le second tour retire sa candidature

Le candidat sous l’étiquette LR-RN a annoncé à Ouest-France qu’il retirait sa candidature, « écœuré par une campagne électorale nauséabonde qui insulte la démocratie et nos concitoyens ».

Le maire de Cholet, député entre 2002 et 2017, a décidé de retirer sa candidature dans la cinquième circonscription du Maine-et-Loire. Il est arrivé en seconde position dimanche. AFP/Frank Perry.
Le maire de Cholet, député entre 2002 et 2017, a décidé de retirer sa candidature dans la cinquième circonscription du Maine-et-Loire. Il est arrivé en seconde position dimanche. AFP/Frank Perry.

    « Écœuré ». Le maire de Cholet Gilles Bourdouleix a annoncé à Ouest-France qu’il retirait sa candidature, alors qu’il était qualifié pour le second tour des élections législatives anticipées dans la cinquième circonscription du Maine-et-Loire.

    Arrivé en deuxième position avec 30,54 %, le candidat de l’alliance LR-RN devait affronter au second tour le candidat de la majorité présidentielle Denis Masseglia, en tête avec 33,7 %. La candidate du Nouveau Front populaire France Moreau complétait la triangulaire avec 21,33 % des voix.

    « Écœuré par une campagne électorale nauséabonde qui insulte la démocratie et nos concitoyens, j’ai décidé de rentrer chez moi. Il n’y aura pas d’autres commentaires sinon les recours concernant les illégalités commises par un candidat », écrit Gilles Bourdouleix, dans un message que révèle le quotidien. Le maire de Cholet, député de 2002 à 2017, a notamment été battu dans sa propre ville.

    Un nom cité dans le débat

    Gilles Bourdouleix a été cité par Gabriel Attal à l’occasion du dernier débat entre le Premier ministre, le président du RN Jordan Bardella et le leader du PS Olivier Faure pour ses propos discriminants sur les gens du voyage et Hitler.

    En 2014, le maire de Cholet avait été condamné pour « apologie de crime contre l’humanité » pour avoir dit que « Hitler n’en avait peut-être pas tué assez » au cours d’une altercation avec des gens du voyage. Une condamnation annulée en 2015 par la Cour de cassation.

    Gilles Bourdouleix avait annoncé au lendemain du débat qu’il voulait porter plainte contre Gabriel Attal pour « des propos diffamatoires ».