Législatives : les députés Renaissance pour une « coalition allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement »

Ce mercredi, les députés Renaissance ont appelé à une « coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement ».

Les députés Renaissance plaident pour une "coalition allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement" AFP/Christophe Archambault
Les députés Renaissance plaident pour une "coalition allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement" AFP/Christophe Archambault

    Les tractations se poursuivent. Les députés élus sous la bannière Renaissance ont souhaité mercredi qu’une « coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement » émerge de la nouvelle Assemblée nationale élue dimanche, mais des élus du même parti appellent, eux, à une alliance uniquement avec la droite.

    Les Français ont « placé toutes les forces politiques en situation de majorité relative, les obligeant à déterminer des alliances programmatiques ». Les députés du groupe sortant Renaissance « s’engagent pour que cette alliance existe tant qu’elle n’inclut pas la France insoumise. Ils œuvrent avec détermination et sincérité pour une coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement », écrivent ces députés dans un communiqué.

    160 élus dans le camp présidentiel

    Passés d’environ 250 sièges à quelque 160 élus après les législatives, les députés du camp présidentiel sont tiraillés entre la gauche et la droite pour tenter de former une coalition. Des ministres comme Gérald Darmanin et Aurore Bergé militent pour un rapprochement uniquement avec Les Républicains, au grand dam de l’aile gauche.



    Représentant de cette aile gauche avant les élections, le député Sacha Houlié a annoncé mercredi qu’il ne « siégerait pas » au groupe Renaissance, en expliquant « travailler » à la constitution d’un autre groupe allant de « la droite sociale à la gauche socialiste ». Le député de la Vienne affirme qu’au moins « quarante » députés macronistes ne se sont pas encore rattachés au futur groupe Renaissance à l’Assemblée.