Renaissance : Attal à la tête du groupe ne règle ni « la ligne politique » ni « le fonctionnement du parti », juge Darmanin
Le ministre de l’Intérieur, un temps pressenti pour présenter sa candidature à la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, a finalement renoncé. Le Premier ministre Gabriel Attal est seul en lice.
![Gérald Darmanin, pour l'heure encore ministre de l'Intérieur, a été réélu député du Nord. LP/Fred Dugit](/https/www.leparisien.fr/resizer/v8_Lobx42e3mlzLNozISaXQrY4U=/932x582/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/OWZFEKXOERCE3IYYS4USEF2BKY.jpg)
Voilà qui n’est pas très encourageant pour la suite. Dans un message adressé aux députés Renaissance ce vendredi, le ministre de l’Intérieur a estimé que l’élection annoncée de Gabriel Attal à la tête du groupe présidentiel à l’Assemblée nationale ne réglerait pas « les deux problèmes majeurs qui sont les nôtres ».
Gérald Darmanin, réélu député dans le Nord dimanche dernier, a pointé du doigt d’une part la « ligne politique » et « l’examen critique de notre action, de notre méthode et de notre bilan », et d’autre part « le fonctionnement du parti et la nécessaire représentation des territoires et des sensibilités ».
« L’unité ne se décrète pas, elle se construit »
« L’unité de notre groupe est très importante mais l’unité (comme la vie de couple) ne se décrète pas : elle se construit chaque jour », a-t-il également grincé, selon plusieurs sources, dans un message aux députés Renaissance.
Le ministre de l’Intérieur et l’ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, étaient pressentis pour être candidats à la présidence du groupe Renaissance. Mais, à l’issue des dépôts de candidatures, dont la date limite était ce vendredi midi, seul un nom était en lice : celui de Gabriel Attal. Les deux autres auraient finalement renoncé « dans un choix d’unité ». Un vote formel aura tout de même lieu samedi matin.