Tentative de viol à Massy : l’agresseur arrache, avec les dents, un morceau de lèvre à sa victime

Un homme de 30 ans a été interpellé ce dimanche par la police juste après l’agression sexuelle d’une femme de 44 ans dans un parc de Massy. Il a été placé en détention.

Le suspect a été interpellé quelques minutes après l'agression, ce dimanche. LP/OLIVIER BOITET
Le suspect a été interpellé quelques minutes après l'agression, ce dimanche. LP/OLIVIER BOITET

    Une femme d’une quarantaine d’années a échappé à une tentative de viol dans un parc à Massy (Essonne), dimanche dernier, a-t-on appris de source policière. L’auteur présumé des faits, un homme de 30 ans, a été interpellé puis placé en détention.

    Tout s’est noué en plein après-midi, dimanche 7 juillet. Une femme de 44 ans se trouve dans un petit parc qui jouxte la rue Robespierre. Elle habite le quartier. Ce dimanche, elle aurait alors rencontré dans ce parc un homme, âgé, lui, de 30 ans. « Les deux ne se connaissaient pas et étaient alcoolisés », précise un proche du dossier.

    L’agresseur reconnu par un témoin

    Selon le récit de la victime, le trentenaire l’aurait soudain traîné vers un buisson, où il l’aurait mordue au niveau de la lèvre et tenté de la déshabiller pour la violer. La quadragénaire a réussi à s’extirper de son agresseur. C’est ensuite un témoin qui a vu la victime sortir du buisson, la bouche en sang du fait de la morsure. L’agresseur est parvenu à lui arracher un morceau de lèvre.



    Dans la foulée, l’alerte a été donnée, et l’auteur présumé des faits, identifié par ce même témoin, a été rapidement interpellé. Placé en garde à vue au commissariat de Palaiseau, il a nié en bloc les accusations portées contre lui.

    La somme des éléments réunis à son encontre a néanmoins conduit le parquet d’Évry-Courcouronnes à déférer le suspect au tribunal judiciaire. Le trentenaire, qui a déclaré vivre en Seine-Saint-Denis, « fait l’objet d’une comparution immédiate à délai différé, fixé au 20 août prochain », informe le parquet. Il y sera jugé pour « violences volontaires » et « tentative de viol ». En attendant, l’homme a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, mardi, soit deux jours après l’agression.